Villiers-le-Bel – La Mairie et les écoles avant 1914

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11 – Villiers-le-Bel
La Mairie et les écoles
éditeur ELD ( Ernest Louis le Deley )
Dos séparé – circulé à découvert en 1914
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Villiers-le Bel en 1911 est encore qu’une petite ville bien paisible de 1718 habitants administrée par le Maire Monsieur Boursier.

Située à 28 kilomètres de Pontoise et 15 kilomètres de Paris le tramway à vapeur est en service reliant la station de Villiers-le-Bel à la localité.

Les enfants sur cette photo profitent de la présence du photographe pour monter sur les grilles, chose interdite à l’époque devant les professeurs… bien des années plus tard d’autres enfants arracheront des grilles devant d’autres photographes…. mais ça c’est une autre histoire d’une époque qui  m’intéresse malheureusement de moins en moins..!  

 

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Carte postale de 1900 – Colombes -Villa de la Reine Henriette

92-Colombes-Villa-de-la-Reine-Henriette – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

8.  Colombes – Villa de la Reine Henriette

éditeur H.D.

Dos séparé -circulé à découvert en 1906

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Il existe une bonne quinzaine de clichés de cette entrée de la villa Henriette à Colombes, mais à mon avis cette carte postale est certainement une des plus belles.

Quelques mots sur la ville de Colombes en 1910, les 28864 habitants sont administrés par le maire Monsieur GEOFROIX
Le Secrétaire de la Mairie est Mr CHARIER, le Percepteur et receveur municipal est Mr VITTOZ et l’Architecte-*Voyer* Mr GALLOT.

J’ai par habitude de rechercher sur google maps ce qu’est devenu l’endroit du lieu de la carte postale 100 ans après ..Bien sûr le château où mourut Henriette Marie de France n’existe plus puisque le château fut démoli en 1846 quasiment deux siècles après la mort de celle qui fut une reine consort d’Angleterre, fille du roi de France Henri IV et de la reine Marie de Médicis, mais j’espérais au moins retrouver une partie de ce grand portail.

 Enfin après de nombreuses hésitations je pense avoir retrouvé cet endroit où ces enfants posaient pour le photographe, le portail n’existe plus mais la maison de gauche semble identique à la bâtisse de la carte postale.

Cet endroit se trouve au croisement de la rue de la Reine Henriette et de la rue Léon Renault ..à droite la maison des jeunes et de la culture de colombes.

Un petit montage photo pour le plaisir

A votre avis  ?

Colombes-Villa de la Reine Henriette 100 ans après – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails


Spécial post pour Valérie qui se reconnaîtra…

 

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Carte postale de Sens – Alexandre Dumas et l’Hôtel de l’Écu

Sens hôtel de l’Écu - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Sens – l’Hôtel de l’Écu

Sigle de l’éditeur Phot ND :

Au verso : Ancien établisement Neurdein et Cie – Imprimerie .Succ .Corbeil-Paris – 52,Av de Breteuil – Paris – B3*

Dos séparé – circulé à découvert en 1923

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Voici une petite histoire qui s’est passée dans cet Hôtel de Sens !

En 1848, Alexandre Dumas rêva d’être député.

Il se pré­senta dans le département de l’Yonne. Un jour que dans la cour de l’Hôtel de l’Écu, à Sens, monté sur une estrade improvisée, il haranguait le peuple qui se pressait pour l’entendre, un citoyen l’interrompit en lui criant :

Allons donc ! toi un républicain, jamais. Tu es le fils du Général Dumas, marquis de la Pailleterie. Tu ne parles, dans tes ouvrages, que de ducs et de princes, et tu ne fais rien!… Montre tes mains. Sont-elles celles du travailleur? Sont-elles assez blanches !… Ses adversaires criaient :

—  Bravo !

Alors, Alexandre Dumas, se redressant de toute sa taille superbe, s’écria »

Oui, citoyens, je suis le fils du général Dumas, marquis de la Pailleterie, qui d’un coup de poing renversait un cheval et d’un coup de sabre abattait six ennemis, qui a lui seul, valait un escadron; le Premier Consul l’appela : l’Horalius Codés du Tyrul, et j’en suis fier! Oui, souvent,dans nes livres, mes héros sont des grands seigneurs et des braves! En est-il un de vous qui avouerait qu’il n’a pas lu Les Trois Mousquetaires?  Et, si ma main n’a pas porté la pioche, elle a manié la plume jour et nuit!  Mes livres, en pile, dépasseraient vos têtes ! Mais j entends être surtout et avant tout le plus grand cuisinier de mon temps! Je vous convie tous au déjeuner que je vais préparer moi-même.

Et là-dessus, entraînant ses au­diteurs dans les cuisines, il avise un lièvre qu’il saisit, demande un tablier et un couteau et se met en mesure de confectionner le plus succulent des civets, pendant que son ami, Alphonse Bilbault du Chaffault, fils du premier président de Sens, fait dresser cent couverts en plein air.

Le déjeuner fut ex­quis! Alexandre Dumas fut porté en triomphe dans la ville de Sens et pas une voix ne lui manqua.


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Le Kiosque de la gare de Beauvais en 1900

Beauvais le kiosque - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Carte photo bromure du kiosque de la gare de Beauvais

Dos séparé -non circulé

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Un petit rappel pour définir une carte photos d’une Carte postale ancienne (CPA).

Définition de JL .MANQUANT (DFCqui me convient parfaitement et qui devrait être pour moi la référence à retenir pour distinguer une CPA d’une carte photo … (avis aux amateurs).

« Il s’agit d’une CP tirée sur le papier photographique (bromure) se distinguant ainsi des CP reproduisant une photo sur support papier par l’intermédiaire d’un procédé mécanique d’impression. »

Mais revenons à notre petit kiosque de la place de la Gare de Beauvais situé en face de la gare et devant l’entrée du square.

Sur de nombreuses CPA et CPM on peut s’apercevoir avec le temps des aménagements et des agrandissements de cet endroit de repos qu’était ce kiosque.

Tout autour du kiosque étaient disposées des tables et des chaises afin de permettre aux voyageurs et aux promeneurs de se désaltérer.

À quelques mètres du kiosque se trouvait une très belle fontaine style Wallace, alors si vous connaissez une anecdote, l’histoire de ce kiosque ou ce qu’est devenu cette fontaine … ne vous gênez pas de me laisser un commentaire..

Une petite vue google maps 100 ans après du kiosque de la gare de Beauvais

le-kiosque-de-la-gare-beauvais-100-ans-après



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Tout Paris – Porte des ternes – Avenue des ternes

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591  –  Tout Paris – Porte des ternes  ( XVIIIé arrt )

Avenue des ternes

Collection Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1906

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Les difficultés financières persistantes des compagnies contribuent à condamner le régime de la concession . À l’aube du XXème siècle, la région parisienne est sillonnée d’un vaste réseau d’omnibus et de tramways avec un trafic en pleine croissance. Cet ensemble est toutefois géré dans la plus grande anarchie, par une multitude de compagnies à l’aide de matériels et de techniques totalement disparates. En 1900, on compte pas moins de treize compagnies desservant Paris et sa proche périphérie ( La Compagnie générales des omnibus , la Compagnie générale des tramways de Paris , le Chemin de fer Nogentais , la Compagnie de l’est parisien , l’ Arpajonnais  etc ) . Devant une telle anarchie , le 20 septembre 1920, les conventions de rachat sont signées, entre le Département et la CGO d’une part, et les six autres compagnies de tramway, d’autre part. L’exploitation des réseaux est confiée le 1er janvier 1921 à une nouvelle personne morale, la Société générale des Transports en Commun de la Région Parisienne , la STCRP ancêtre de notre RATP actuelle . Lors de sa création, la STCRP exploite 112 lignes de tramway, numérotées de 1 à 128, formant un réseau de 960 kilomètres, mais également 41 lignes d’autobus. Le parc comprend 1775 automotrices et 785 remorques. En 1925, le réseau des tramways atteint son apogée, avec 1111 km de réseau et 122 lignes, 2298 motrices et 928 remorques entretenues dans 41 dépôts et ateliers, et transporte 720 millions de voyageurs par an.

Le début du XXème siècle sonnera le déclin du tramway . La rude concurrence du Métropolitain , le développement de l’automobile et par voie de conséquence , celui de l’autobus , plus rapide et s’insérant mieux dans une circulation automobile devenue chaque jour de plus en plus importante dans Paris , contribueront  à sa disparition totale . Le 15 mars 1937, circule le dernier tramway parisien sur la ligne 123/124 entre Porte de Vincennes et Porte de Saint-Cloud. Puis, il disparaît à son tour en banlieue le14 août 1938 ; le dernier tramway circule sur la ligne 112 entre Le Raincy et Montfermeil .

PS/ les tramways sont de retour en France et de plus en plus à Paris et si l’Histoire n’était qu’un éternel recommencement ?

Texte sur le piéton de Paris 
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