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Morand indre et Loire – Cylindre à vapeur – Route de Dame-Marie
7 – Morand indre et Loire – Cylindre à vapeur – Route de Dame-Marie.
Un petit clin d’œil à Dany, cartophile et passionné par le monde rural de la belle époque.
Située en Indre-et-Loire et plus exactement à 40 km de Tours et 5 km d’Autrèche, la petite ville de Morand en 1910, compte pas moins de 386 habitants administré par le maire M. Cruchet.
Madame veuve Pigoreau, outre son rôle de buraliste à Morand, est aussi l’éditrice de cette splendide carte postale.
Je ne sais pas si la ville compte beaucoup de petits commerces aujourd’hui, mais en 1911, les commerçants ne manquent pas. M. Rouenn, M. Mercier, M. Pigoreau et M. Reboussin tiennent les épiceries. Le bon pain de 4 livres est l’affaire de M. Chapron, le boulanger. Un problème d’attelage, direction l’atelier de M. Bouchet, le charron. Un harnais ou une bride cassé, les bourreliers, M. Lamoureux ou M. Cruchet en feront leurs affaires.
Comment ne pas parler de la vie rurale en regardant cette carte postale, rendez vous compte, pas moins de 22 millions de paysans travaillent la terre, représentant quasiment la moitié de la population française de cette époque. En 1910, la ville de Morand n’échappe pas à la règle et les agriculteurs sont nombreux. M. Gougeon, M. Leloutre, M. Moussu-Gilbert, M. Nollet-Delaieu et M. Reboussin ont pour tâche d’exploiter les terres de la commune. Il est important de noter également les entreprises de Battage implantées sur la commune qui mettaient leurs services à disposition des agriculteurs, tels que M. Fouchard, M. Gougeon, M. Meslier ou M. Gonnet.
Circuit d’Anjou Angers Grand prix d’Aviation de l’aéro Club de France 16 et 17 Juin 1912.
Circuit d’Anjou Angers Grand prix d’Aviation de l’aéro Club de France 16 et 17 Juin 1912.
Le circuit d’Anjou a donné l’occasion aux aviateurs d’accomplir de nouvelles prouesses ; l’on a vu les oiseaux blancs s’élancer dans le ciel, en dépit des rafales de vent et de la pluie. Aucun obstacle ne paraissait insurmontable aux conquérants de l’espace ; pourtant, quelques-uns firent des chutes terribles ; sitôt guéris, ils reprirent le volant. Tous comptaient des victimes parmi leurs meilleurs amis, mais ces souvenirs douloureux ne troublèrent point leur sérénité ; leur volonté était plus forte que tout. Il faudra bien se rendre compte que des sports comme l’aviation et la boxe ont eu plus d’action sur la jeunesse française que la plupart des manuels de morale. L’on a dressé, dans une étude récente, la liste des aviateurs morts au champ d’honneur, et l’expression prend ici toute sa grandeur tragique. Comme elle est longue, cette liste, et quelle leçon d’énergie dégagent ces vies de héros, brisées si jeunes, en pleine force ! On a cherché quel pouvait être, dans le passé, le premier martyr de l’aviation, et c’est le nom d’Icare que l’on a inscrit sur le fronton funèbre. Voici le classement officiel du Grand Prix de l’Aéro-Club de France, sur 1.100 kilomètres environ : 1er Garros, sur monoplan, a couvert sept tours en 15 h. 40 m. 57 s. 2/5. Grand prix de vitesse, 1er Garros en 14h40m 57s 2/5 Prix de Consolation, sur 427 kilomètres environ : 1er, Espanet, en 4 h. 4 m. 46 s, avec un passager ; 2ème, Bobba, en 4 h. 21 m. 42 s. 4/5; 3 éme, Brindejonc, en 4 h. 32 m. 21 s. 4 éme, Garros, en 5 h. 53 m. 45 s 1/5 ; 5 éme, Gaubert, sur biplan, avec un passager, en 6 h. 40 m. 49secondes. Garros gagne 70.000 francs.
Diaporama et cartes postales de la ville d’Alep en 1920 et 1940
Un petit clin d’œil à un médecin sympathique de la clinique Paul Picquet à Sens.
On peut voir sur le diaporama comment était la ville d’Alep (Syrie) dans les années 1920 et sur les 4 autres cartes des rues et les places de Alep dans les années 1930/1940. On ne peut pas imaginer l’importance de cette ville en 1918, rendez vous compte que la ville d’Alep était le lieu de transit, ou se concentrait les produits de l’Asie Mineur, du Kurdistan, de la Mésopotamie, de l’irak-Arabi et de la Perse. la ville exportait à cette époque les noix de Galle, graines jaunes, tapis, laines, coton, soie et céréales, etc.
La ville avait des fabriques de feutre, fil d’or, teintures, tanneries, soie brochée d’or et d’argent. Quelques noms de commerçants de cette époque installés à Alep et commençons par le grand hôtel de Azizié remarquable pour son époque avec bains et douches dans chaque chambre. Les imprimeries de Al-itkan et Al-Takkadom. La compagnie Sarkis Khoury Sarkis spécialiste en d’exportation de produits divers. La fabrique de savon de Fausa et Fils, la liste est trop longue et mériterait un autre post. Citons les noms des médecins qui exerçaient en 1918 à Alep, M. Altounian, M. Antaki, M. Assouad, M. Babikian, M. Babikian, M. Coussa, M. Lorenz et M. Zakrzewski.
Cette vieille ville, née au 2e millénaire avant Jésus-Christ et classée au patrimoine mondial de l’Unesco, s’est retrouvée au cœur de l’affrontement entre le régime et l’insurrection. L’ancienne capitale économique de la Syrie portera pour longtemps, sinon pour toujours, les cicatrices du conflit qui l’a ravagée pendant plus de quatre ans.
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Bléneau Place des Châtaigniers à la belle époque
On arrive à garder des monuments plusieurs siècles, mais 45 ans pour un collège était certainement trop compliqué ? Quel gâchis !