Carte postale Ancienne de la Place de Triors dans la Drôme

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Triors (Drôme). – La Place

éditeur .Menier R.B.

Dos séparé – circulé à découvert

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Nous voici dans la Drôme dans le petit village de Triors, déjà au siècle dernier les photographes ne s’étaient pas beaucoup pressés pour photographier cette ville.

Comme d’habitude j’ai voulu voir ce qu’était devenue cette petite place .. et bien 100 ans après les voitures de Google-Maps n’ont pas pris la peine d’y passer.

Bien sur si vous avez la possibilité de prendre une photo de cette maison, ne vous gênez pas de me l’envoyer.

Alors parlons de Triors dans les années 1910,  285 Triorais et Trioraises habitent cette ville située seulement à 27 kilomètres de Valence et de 4 kilomètres de Châtillon-St Jean.

Le Maire de cette époque est Monsieur Pain (E), les cafés sont les établissements Arnoux, Maussert (H) et Morin; l’épicerie est tenue par Henri Maussert , le débit de tabac par Mr Morin et le pépiniériste est Mr Tardy (C), à noter que le Château de Triors appartient au Comte du Bouchage.

 

 

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Paris – Bois de Boulogne – Le Sentier de la Vertu

 16arrt-Bois de boulogne-le sentier de la vertu -  sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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1636 – Paris – Bois de Boulogne – Le sentier de la Vertu 

édition Aqua Photo : LV & Cie, Paris

Dos séparé – non circulé

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Le sentier de la vertu était ‘en autre’ comme beaucoup d’endroits du bois de Boulogne  des lieux de rencontres et de rendez-vous galants.

Cet endroit a inspiré de nombreux peintres comme Van Dongen qui peint en 1913 « le sentier de la vertu » et les cavaliers au bois en 1920.

J’ai en ma possession le livre « Paris Nouveau Paris Futur  » de la librairie Jacques Lecoffre écrit par Victor Fournel, dans ce livre l’écrivain décrit le Paris de 1868 et fait un constat sans concessions du nouveau Paris et des transformations apportées par le Barron Haussmann.

Voici un passage de ce livre (page 117), où Victor Fournel fait un constat du bois de Boulogne et une prédiction de ce que deviendra un jour cet endroit… Vous allez voir qu’il ne s’est pas trompé de beaucoup…! 

Mais je n’ai garde de médire des travaux qui ont transformé et rogné le bois de Boulogne ! Jamais œuvre ne fut mieux appropriée à sa destination. On l’a fabriqué tel qu’il le fallait pour les goûts et les besoins de ses habitués. La ville de Paris a interrogé le bois, avec une variante au proverbe : «Dis-moi qui tu hantes, et je te dirai ce que tu dois être.» La mare aux Biches et le parc aux Daims sont faits à souhait pour les rêveries de ces messieurs et de ces dames ; la route du lac contient tout ce qu’il faut de nature pour les chevaux de notre jeunesse dorée, et les crinolines à la mode trouvent un théâtre digne d’elles dans le rond des cascades.

Longchamp, le turf, le pré Catelan, le parc de la société d’acclimatation, l’hippodrome, complètent les délices de ce jardin d’Armide, rendez-vous favori du jockey-club des deux sexes.

« On peut prévoir le moment où, grâce à cette mystérieuse loi de déplacement qui entraîne toutes les villes en les faisant glisser, comme des fleuves, d’orient en occident, c’est-à-dire dans un sens contradictoire au mouvement de rotation de la terre, le bois de Boulogne se trouvera en plein dans l’enceinte de Paris, et peut-être en deviendra le centre.

Alors on le découpera en tranches, qu’on vendra fort cher, comme le parc des Princes, le domaine du Raincy ou le hameau de Saint-Cloud ; et des hôtels se dresseront à tous les points pittoresques, pour exploiter la vue des lacs et de la grande cascade, comme ceux qu’on trouve au bord du Léman ou devant la chute du Rhin. »

 

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Beaune – La côte et les Vignes – éditeur Ronco Ainé

21- Beaune-La cote et les Vignes-éditeur Ronco Ainé - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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Beaune – La côte et les Vignes 

Ronco, Ainé , éditeur Beaune (Déposé) 

dos séparé – non circulé

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Qui n’a jamais entendu le nom de Beaune en Cote d’or ?  et bien voici une carte postale qui vous donne tout de suite une des spécialités de Beaune … les vignes et son Vin…

Voici ce que l’on pouvait lire sur Beaune dans les années 1910 , Beaune est située à 220 mètres d’altitude et à 39 kilomètres de Dijon.

Son Maire à cette époque est Monsieur Vincent (J) il administre cette belle ville de 13540 habitants.

Ancienne et jolie ville, sur les sources de la Bouzaise et de l’Aigue, les promenades et jardins publics sont nombreux.

L’Hôtel-Dieu du XVe siècle a été fondé par Nicolas Rollin, les vignobles possédés par cet établissement produisent les meilleurs vins de la contrée et sont célèbres dans le monde entier.

A distance égale de Paris 319 kilomètres  et 351 kilomètres par la voie ferrée « lignes de Paris à Lyon et Beaune à Saint-loup-de-la-Salle ».

Les commerces de vins sont considérables, Bourgogne de première classe du territoire et de toute la cote d’or.

Avec une grande culture maraichère, des vins renommés, des fabriques de vinaigre, d’eau de vie de Marc de machines agricoles et vinicoles, d’huile et de tonnellerie ,Beaune est une bien belle Ville.

Un mot quand même sur cet éditeur et photographe Ronco Aîné, descendant d’une grande famille d’éditeur (Pierre Ronco / Ronco Frères /Ronco Joseph et Isidore / le début de cette édition débuta dans les années 1900 pour se terminer dans les années 1940.
Mais le nom des Ronco restera à jamais connu pour des cartes postales de qualité et souvent très recherchées.

 

 

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Trèbes – Le canal du midi – les lavandières

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Trèbes (Aude)  – Le Canal

éditeur . Franc et Gélis, Alimentation, Carcassonne 

Dos séparé – circulé à découvert

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Voici une vue avec un assez gros plan sur des lavandières du temps passé qui, durant des générations ont lavé du linge le long du Canal du Midi.

Trèbes dans les années 1910 est une ville de 2006 habitants située à 8 kilomètres de Carcassonne et 845 kilomètres de Paris , le Maire est Monsieur Jougla (F).

Citons quelques noms qui ont fait vivre cette ville de Trèbes en 1910; Les cafetiers, Aveza, Carriere, Delteil, Durant, Guiraud et Rennes ; Les marchands de grains et farines, Forges et Teissiere ; le Pharmacien, Verdier; le véterinaire, Cazeaux; Les vignerons, Galibert Gally, Gouze et Polère; et n’oublions pas les deux médecins qui devaient soigner tout ce beau monde Mr Bernier et Mr Lapeyre.

j’oubliais de citer madame Montagné la sage femme de Trèbes qui a du mettre au monde un bon nombre des ancêtres des habitants d’aujourd’hui de cette ville.    

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CPA Paris Vécu – Le Marché dans la rue – Avec son petit chien

Paris Vecu-Le Marche dans la rue -avec petit chien - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris Vécu-Le Marché dans la rue – avec petit chien – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris Vécu- Le Marché dans la rue ( N°67)

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos séparé –  non circulé

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Pas la plus facile carte postale à trouver de la série des 105 que compose cette merveilleuse série Paris-Vécu de l’éditeur Laroche-Joubert (L.J. et Cie, Angoulême-Paris).

Regardez sur la droite de la carte postale comment la très jeune fille a l’air complétement absorbée par la lecture de ce qui ressemble à une carte postale..!  

Quelques mots sur les petites marchandes des quatre saisons avec leur charrette à bras, comme le nom l’indique ces marchandes vendaient un peu de tout en fonction, justement de la saison.

A la veille de la première guerre mondiale les petits marchands de quatre saisons étaient très nombreux dans les rues de Paris.

Il ne faut pas oublier  qu’une grande partie des Parisiens (près de 4 millions intra-muros) faisaient partie de se qu’on à appelé ‘le petit peuple’ et les fins de mois étaient souvent difficiles.

Les légumes étaient la nourriture de base et la plus abordable servant à faire la soupe que l’on mangeait régulièrement  matin, midi et soir.

De nombreux marchands et marchandes de quatre saisons se fournissaient aux halles mais il y avait aussi les maraîchers de la région Parisienne qui avait leurs revendeurs spécialisés de leur production propre à leur ville.

Des villes comme Arpajon ou Brétigny sur orge étaient réputées pour leurs haricots blancs ou flageolets, Montlhéry pour ces potirons, Chambourcy pour ses choux fleurs, Mézières et ses poireaux, Rosny pour ses petits choux de Bruxelles, Montesson pour les navets .
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