Saint Germain de Calberte – Place de la Mairie – Un bonjour de Saint Germain

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Saint Germain de Calberte-Place de la Mairie-Un bonjour de Saint Germain

Saint Germain de Calberte – Place de la Mairie – Un bonjour de Saint Germain
Brunel, phot, Alais
Dos séparé – circulé à découvert en 1908
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Au cœur de la chaine montagneuse des Cévennes à 38 kilomètres de Florac et à 35 kilomètres d’Anduze, Saint Germain de Calberte est située dans l’ancienne province du Gévaudan, à la limite sud du département de la Lozère et du Gard.

Dans les années 1900, Saint Germain de Calberte compte 1259 Saint Germainois et Germainoises, le maire de cette époque (1901) est Monsieur Maurin (Louis), son juge de paix Monsieur de Balsac, le Notaire Monsieur Guin (Calixte) et l’huissier Monsieur Maurin.

A cette époque le château Bruguière est la propriété de Mr Fayet, le château de Crémat à Mr Laurens et celui de Giberten à Mr Sommer.

 

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CPA Paris Vécu – Le Marché dans la rue – Avec son petit chien

Paris Vecu-Le Marche dans la rue -avec petit chien - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris Vécu-Le Marché dans la rue – avec petit chien – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris Vécu- Le Marché dans la rue ( N°67)

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos séparé –  non circulé

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Pas la plus facile carte postale à trouver de la série des 105 que compose cette merveilleuse série Paris-Vécu de l’éditeur Laroche-Joubert (L.J. et Cie, Angoulême-Paris).

Regardez sur la droite de la carte postale comment la très jeune fille a l’air complétement absorbée par la lecture de ce qui ressemble à une carte postale..!  

Quelques mots sur les petites marchandes des quatre saisons avec leur charrette à bras, comme le nom l’indique ces marchandes vendaient un peu de tout en fonction, justement de la saison.

A la veille de la première guerre mondiale les petits marchands de quatre saisons étaient très nombreux dans les rues de Paris.

Il ne faut pas oublier  qu’une grande partie des Parisiens (près de 4 millions intra-muros) faisaient partie de se qu’on à appelé ‘le petit peuple’ et les fins de mois étaient souvent difficiles.

Les légumes étaient la nourriture de base et la plus abordable servant à faire la soupe que l’on mangeait régulièrement  matin, midi et soir.

De nombreux marchands et marchandes de quatre saisons se fournissaient aux halles mais il y avait aussi les maraîchers de la région Parisienne qui avait leurs revendeurs spécialisés de leur production propre à leur ville.

Des villes comme Arpajon ou Brétigny sur orge étaient réputées pour leurs haricots blancs ou flageolets, Montlhéry pour ces potirons, Chambourcy pour ses choux fleurs, Mézières et ses poireaux, Rosny pour ses petits choux de Bruxelles, Montesson pour les navets .
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Carte Ancienne de Paris Vécu – La Station d’Omnibus

N75-Paris Vécu-Station d’Omnibus – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris Vécu –  Station d’Omnibus  ( N° 75)

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos simple –  Non circulé

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Une nouvelle carte de cette célèbre série de Paris vécu, aujourd’hui .. La Station d’Omnibus

La Compagnie des Omnibus a employé en 1900 environ 1000o employés ou ouvriers de toutes sortes.

Les contrôleurs gagnaient 1600 à 2500Fr, les cochers et conducteurs recevaient un salaire quotidien de 5 à 7 fr (primes comprises).

  La compagnie possédait 16 017 chevaux, le maximum des voitures mises en circulation, par jour, a été de 1130 en 1897. Ces véhicules ont parcouru en 1897 …

39 102 000 kilomètres (plus de 2 fois 1/2 le tour du monde par jour).

La Compagnie a transporté en 1897..  256 210 596 voyageurs. La ligne la plus utilisée était celle de Montrouge-Gare de l’Est. Aprés la disparition de l’omnibus « fantôme » Place St-Michel-Forges d’Ivry,
c’est la voiture Rue des Morillons-les Halles qui a transporté le moins de voyageurs. Le jour où l’on voyageait le moins était le vendredi. C’était à 1 h. du soir que l’on trouvait le plus facilement une place dans les omnibus.

A chaque station un registre de réclamations était mis à la disposition des voyageurs.

En ce qui concerne les tarifs des omnibus en 1900 .

 l’Intérieur était à 30 centimes, avec ou sans correspondance;  l’Impériale était à 15 centimes sans correspondance et 30 centimes avec correspondance.
Les Sous-Officiers et Soldats et Gardiens de la paix payaient 15 centimes avec ou sans correspondance.
Les voitures affectées au service du matin ne circulaient ni les dimanches ni les jours fériés, elles ne délivraient pas de correspondances, et le tarif était fixé uniformément à 15 centimes,intérieur ou impériale.

Pour faire arrêter un omnibus en 1900,le moyen le plus pratique était de se placer sur le trottoir et de faire signe au cocher d’arrêter, le cocher était toujours averti par le conducteur si la voiture était au complet.

Chose assez marrante dans le règlement, si la voiture s’arrêtait sur votre signe ..ceci ne vous donnait pas un droit d’occuper une place vacante car si une personne plus agile ou plus rapide prenait la place ..son droit était incontestable.

On ne pouvait pas monter dans un omnibus avec des paquets de nature à incommoder les autres voyageurs et il était aussi interdit de cracher à l’intérieur d’un omnibus. « mais ce fait n’exposait pas à une contravention »

Sur d’autres cartes postales avec des omnibus, je vous donnerai encore plus de détails sur le règlement et les bons usages à respecter dans les omnibus de 1900.

 

 

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Carte Ancienne de Paris Vécu – La Marchande De Frites

Paris Vécu-la Marchande de frites-N°64 – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris Vécu –La Marchande de frites ( N°64)

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos simple –  circulé à découvert en 1904

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La marchande de frites, voila encore un petit métier des années 1900 qui ne serait plus imaginable aujourd’hui dans nos rues de Paris… Sécurité oblige !

Quand on regarde attentivement cette carte on peut voir la fumée de l’huile bouillante qui s’échappe de la friteuse.

À cette époque, pas de barquette pour emporter ses frites mais un beau cornet de papier faisait l’affaire.

je suis sur qu’elles devaient être très bonnes ces frites, bien dorées et bien croustillantes … pas comme celles de certains endroits où nos petits-enfants aiment nous emmener le mercredi pour manger des frites qui deviennent mollasses et froides le temps de s’assoir à table !


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Paris Vécu – Aux Champs Élysée-La voiture aux Chèvres

Paris Vécu - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris Vécu – ( N° 24)

Aux Champs Élysée-La voiture aux Chèvres

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos séparé – circulé sous enveloppe

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Le photographe de cette série est encore inconnu à ce jour à part sa photographie que l’on aperçoit sur  deux ou trois cartes de la série, c’est tout ce que nous savons sur lui.

Par contre ce photographe devait aimer les champs Elysées car il s’est longuement attardé sur les champs Élysée ,pas moins de 18 clichés de cette avenue composent cette série de 105 cartes.

Il faut dire que les Champs Élysée de l’époque est vraiment l’endroit idéal pour rencontrer le beau monde de Paris , c’est aussi l’endroit ou les petits marchands et petits métiers de l’époque ont le plus de chance de faire du chiffre d’affaire .

Regardez la tenue vestimentaire des deux enfants assis dans la voiturette on est loin des tenues des enfants de Montmartre ou des quartiers populaires de Paris de cette époque !

La petite balade en voiture tirée par deux chèvres faisait partie des moments  privilégiés des enfants ,malheureusement cette distraction n’était très souvent réservée qu’aux enfants de parents privilégiés par leur statut social.




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