Paris – Quais du Point du jour – le débarcadère en 1900

15arrt-le quais du point du jour- le débarcadère - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

15arrt-le quais du point du jour- le débarcadère – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

236 – Paris – Point du jour – le débarcadère

Dos simple – non voyagé

§

Sur cette carte postale des années 1900 on peut s’apercevoir que les berges des bords de Seine sont bien accueillantes et très utilisées par les Parisiens, au loin le pont Mirabeau et la tour Eiffel.

En 1900, plus de 25000000 voyageurs vont voyager à bord de ces bateaux omnibus que l’on voit sur la droite de cette carte.

Au premier plan le bateau-Omnibus affiche une belle publicité pour les vêtements de la Belle Jardinière, La Mutualité Life et le Cacao Blooker …  ce bateau fait partie de la compagnie Générale des Bateaux Parisiens.

A l’origine de cette compagnie, 36 Bateaux furent envoyés à Paris par la Compagnie des Bateaux-Omnibus de Lyon, la compagnie des Hirondelles Parisiennes datent de 1876 et en 1878 les 2 Compagnies fusionnent.

En 1885 une nouvelle Compagnie, dénommée Compagnie des Bateaux Express, met en circulation 32 bateaux qui feront le trajet de Charenton au Point-du-Jour sans transbordement.

Les 2 Compagnies fusionneront en Avril 1886 et la Société  prend le nom de Compagnie Générale des Bateaux Parisiens, son siège social restant à Lyon a un capital de 10 millions de francs, divisés en 20000 actions de 500 francs libérées, au porteur.

En cliquant sur l’image et en agrandissant la carte postale, vous pouvez voir que le premier bateau-Omnibus est en direction d’Austerlitz, le trajet durait 50 minutes à 1 heure pour les 10 kilomètres parcourus et coutait 10 centimes la semaine et le double le dimanche.

19 bateaux de 300 à 400 places étaient prévus les départs étaient donnés toutes les 7 ou 8 minutes, 14 escales ou plutôt arrêts étaient prévus d’Austerlitz à Auteuil-Point du-Jour :   Pont Sully / St-Louis  / Châtelet  / le Louvre /  Pont Royal / Concorde / Invalides / Alma / Trocadéro / Passy / Grenelle /  la Galiote / Auteuil. Ce service ne desservait que la rive droite, à partir de l’Hôtel de Ville, le service Charenton-Auteuil ne desservait que la rive gauche.

Difficile de retrouver exactement cet endroit de bord de Seine, mais à quelques centaines de mètres prés et grâce à Google Maps on se retrouve sur la voie Georges Pompidou.

Quais du point du Jour- 100 ans après - Vois Georges Pompidou

Quais du point du Jour- 100 ans après – Voie Georges Pompidou

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Share Button

Carte Ancienne de Paris Vécu – La Station d’Omnibus

N75-Paris Vécu-Station d’Omnibus – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris Vécu –  Station d’Omnibus  ( N° 75)

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos simple –  Non circulé

§

Une nouvelle carte de cette célèbre série de Paris vécu, aujourd’hui .. La Station d’Omnibus

La Compagnie des Omnibus a employé en 1900 environ 1000o employés ou ouvriers de toutes sortes.

Les contrôleurs gagnaient 1600 à 2500Fr, les cochers et conducteurs recevaient un salaire quotidien de 5 à 7 fr (primes comprises).

  La compagnie possédait 16 017 chevaux, le maximum des voitures mises en circulation, par jour, a été de 1130 en 1897. Ces véhicules ont parcouru en 1897 …

39 102 000 kilomètres (plus de 2 fois 1/2 le tour du monde par jour).

La Compagnie a transporté en 1897..  256 210 596 voyageurs. La ligne la plus utilisée était celle de Montrouge-Gare de l’Est. Aprés la disparition de l’omnibus « fantôme » Place St-Michel-Forges d’Ivry,
c’est la voiture Rue des Morillons-les Halles qui a transporté le moins de voyageurs. Le jour où l’on voyageait le moins était le vendredi. C’était à 1 h. du soir que l’on trouvait le plus facilement une place dans les omnibus.

A chaque station un registre de réclamations était mis à la disposition des voyageurs.

En ce qui concerne les tarifs des omnibus en 1900 .

 l’Intérieur était à 30 centimes, avec ou sans correspondance;  l’Impériale était à 15 centimes sans correspondance et 30 centimes avec correspondance.
Les Sous-Officiers et Soldats et Gardiens de la paix payaient 15 centimes avec ou sans correspondance.
Les voitures affectées au service du matin ne circulaient ni les dimanches ni les jours fériés, elles ne délivraient pas de correspondances, et le tarif était fixé uniformément à 15 centimes,intérieur ou impériale.

Pour faire arrêter un omnibus en 1900,le moyen le plus pratique était de se placer sur le trottoir et de faire signe au cocher d’arrêter, le cocher était toujours averti par le conducteur si la voiture était au complet.

Chose assez marrante dans le règlement, si la voiture s’arrêtait sur votre signe ..ceci ne vous donnait pas un droit d’occuper une place vacante car si une personne plus agile ou plus rapide prenait la place ..son droit était incontestable.

On ne pouvait pas monter dans un omnibus avec des paquets de nature à incommoder les autres voyageurs et il était aussi interdit de cracher à l’intérieur d’un omnibus. « mais ce fait n’exposait pas à une contravention »

Sur d’autres cartes postales avec des omnibus, je vous donnerai encore plus de détails sur le règlement et les bons usages à respecter dans les omnibus de 1900.

 

 

Share Button

Plan et Théâtre du Vaudeville – le Paris de 1900

Théâtre du Vaudeville - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

48  – Paris – Théâtre du Vaudeville

éditeur ER Paris

Dos séparé circulé à découvert en 1907

§

Installé à l’angle du Boulevard des Capucines et de la rue de la Chaussée-d’Antin, ce théâtre du Vaudeville est inauguré en 1869, il est l’œuvre de l’architecte Auguste Magne.

Il connaîtra ses jours de gloire et de grands succès avec des pièces comme « la Douloureuse de Maurice Donnay , Maman Colibri d’Henry Bataille, bien sur Madame Sans Gênes de Victorien Sardou et bien d’autres pièces qui en feront un théâtre incontournable de l’époque.

Sur la façade trois médaillons avec les bustes de Collé, Scribe et Désaugiers, et 4 cariatides de Salmson symbolisant « la folie, la musique, la satire et la comédie..

En 1927, le cinéma Paramount prendra sa place au grand désespoir des passionnés du Théâtre du boulevard.

§

Voici le plan intérieur de la salle comme si vous vouliez réserver une place pour Madame Sans Gênes, à vous de choisir selon vos moyens !

Plan de la salle du théâtre du vaudeville - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 

Share Button

Plan et Théatre Sarah-Bernhardt – Place du Châtelet – Paris

théâtre Sarah-Bernhardt - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 Paris -Place du Châtelet – Théâtre Sarah-Bernhardt 

éditeur – Aqua Photo – L.V & Cie

Dos séparé – non circulé

§

Cette carte nous montre en plus du Théâtre Sarah-Bernhardt  ce que pouvait être la circulation dans Paris dans les années 1900.

  Au premier plan un tramway à l’impérial, juste derrière un omnibus à traction hippomobile, à sa droite un fiacre qui passe juste derrière un impérial à demi caché par un attelage de livraison qui vient certainement de croiser une automobile et un Vélocipède (ouf).

Quelques chiffres début 1900.
Environ 256 Millions de Voyageurs transportés par les Omnibus

Environ 62 millions de Voyageurs transportés par les Tramways

Environ 99000 Cochers inscrits à la Préfecture de Police

Environ 13800 automobiles dans Paris et plus de 40000 Vélocipèdes déclarés.

Mais revenons à la place du châtelet et de son Théâtre Sarah-Bernhardt.

Reconstruit à l’identique en 1874 après un incendie du Théâtre de la Ville en 1871 lors des événements de la Commune, le théâtre sera rebaptisé de nombreuses fois de : Théâtre-Lyrique-Dramatique en 1874, Théâtre-Historique en 1875 et théâtre des Nations en 1879.

    Mais en 1892 Sarah-Bernhardt obtient le bail de la Ville de Paris et le renomme à son nom.

Après le décès de Sarah-Bernhardt le 26 mars 1923, le théâtre connaitra plusieurs directeurs et sous l’occupation allemande en raison des origines juives de Sarah-Bernhardt le théâtre Sarah-Bernardt sera renommé « théâtre de la Cité »,

Après la guerre, le théâtre reprendra le nom  « Sarah-Bernhardt »  » Théâtre de la Ville« 

¤

Un petit plus avec le plan intérieur du théâtre Sarah-Bernardt en 1900 ,cliquez sur l’image pour en voir tous les détails.

Plan du Théâtre- Sarah-Bernhardt - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails


 

Share Button

Carte postale Militaire – Omnibus Darracq et Serpollet

Darracq Serpollet - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Scènes de Manœuvres

Nouveau mode de Transport militaire

édition E.L.D ( Ernest Louis le Deley)

Dos séparé -non circulé

§

Darracq et Serpollet ,deux noms de constructeurs et inventeurs de leur époque .

Les Frères Serpollet Léon et Henri fondent leur firme en 1858 se spécialisant tout d’abord dans la fabrication de scies circulaires et divers machines à découper le bois.

le 25 octobre 1879 les deux frères font breveter  l’invention d’Henri qui avait découvert le principe de la vaporisation instantanée ,qui consiste à transformer l’eau en vapeur sous l’action de la chaleur ,afin d’actionner un mécanisme.

C’est sur cette invention que plusieurs constructeurs automobiles se baseront pour fabriquer leurs véhicules ,dont le duo célèbre de De Dion-Bouton.

Alexandre Darracq qui envisage d’exploiter le générateur à vapeur Serpollet uniquement pour les véhicules industriels, ce qui met fin à la production de voitures de tourisme.

Leur fabrication débute immédiatement, et deux camions et un omnibus Darracq-Serpollet se distinguent d’emblée en terminant aux trois premières places de la course Paris-Marseille-Paris organisée dans le cadre du concours militaire de poids lourds.

Cette victoire influence immédiatement les commandes de la compagnie qui ne cessent d’augmenter mais le destin de la compagnie est assombrie par le décès de Léon Serpollet en 1907, vaincu par un cancer de la gorge à l’âge de 52 ans. Alexandre Darracq gardera le contrôle de la compagnie jusqu’en 1920 alors qu’elle sera absorbée par Sunbeam et Talbot

De son côté, Henri Serpollet, à l’origine du principe de la vaporisation instantanée, aura quant à lui vécu jusqu’en 1915 et assistera impuissant à la victoire du moteur à explosion. La domination de la vapeur dans le domaine industriel aura été de courte durée lorsqu’elle fut remplacée par le Diesel.

« Source » : Toute l’histoire de l’automobile sur cet excellent : SITE




 



Share Button