Paris – Manufacture de Tabac – 319 Rue de Charenton – d’Hier à Aujourd’hui

Paris - Manufacture de Tabac - Rue de Charenton

Paris – Manufacture de Tabac – Rue de Charreton – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris – Manufacture de Tabac – Rue de Charreton 
P. Marmuse – Paris 
dos séparé – circulé à découvert en 1908 
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Nous voici devant les grilles de la Manufacture de Tabac qui était située au 319 rue de Charreton à Paris dans le 12e arrondissement. Spécialisé dans les cigares de luxe l’usine est construite en 1855 et  fermée en 1969. Comme on peut le voir sur cette carte postale les femmes sont nombreuses à travailler dans cette Manufacture , pas moins de 200 femmes travaillent 10 heures par jour pour confectionner des cigares à raison d’une moyenne de 100 cigares par jour par ouvrière. Voici quelques noms et prix des cigares de France de cette époque réservés aux propriétaires de Cafés, Casinos, Cercles ou Restaurants : Patriotas, Alfrédas, Escepcionales, 0 fr. 50, Esquisitos, Rigolettos, Non plus ultra 0,40, Regalia fina, Excelentes, 0 fr. 35, Bouquets, Victorias, Preciosos, 0 fr. 30, Reinitas, Reinas, 0 fr. 25. L’usine sera démolie en 1976, mais heureusement cette grille d’entrée de cette manufacture sera conservée. Grâce à google-maps  et un montage photos  voici ces grilles 100 ans après l’édition de cette carte postale. 

 Manufacture-du-tabac-319-rue-de-Charenton-dhier-à-Aujourdhui

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Les Biscuits Olibet – Le Pétrissage

Les Biscuits Olibet - le Pétrissage

Les Biscuits Olibet – le Pétrissage

4  –   Biscuits Olibet – le Pétrissage 
Dos séparé – circulé à découvert en 1907 
Edition spéciale des Biscuits Olibet 
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L’ancienne manufacture Parisienne des biscuits Olibet est fondée par Honoré Olibet en 1881. La société comptait des usines à Suresnes, Talence, Arcueil et Errenteria au Pays-Basque. La société Olibet sera reprise et sauvée à plusieurs reprises mais un dépôt de bilan en 1974 verra sa liquidation en 1977. La marque Olibet sera reprise par la Société France Olibet en 1978 et intégrée au comptoir Commercial alimentaire en 1992.  

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Sévres – Vue générale de la Manufacture de Porcelaine

Sévres-Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

18  –   Sèvres – Vue générale de la Manufacture de Porcelaine

Collection,ND Phot

Dos séparé – non circulé

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Une vue générale de la Manufacture de porcelaine comme on pouvait là voir dans les années 1900 .

Voila ce qui est écrit en 1901 sur la manufacture :

Cet établissement a pour objet non seulement de maintenir la bonne fabrication de la porcelaine ,mais encore d’en étendre les progrès en créant ,par son école,des élèves céramistes et en exécutant les ouvrages les plus dignes de servir de modèle soit comme résultat chimique ,soit comme genre décoratif.

La manufacture de Sèvres possède un musée d’une grande richesse renfermant une collection des objets relatifs à l’histoire et au perfectionnement des arts céramique et de la vitrification.

On y réunit les matière premières et les objets fabriqués de toutes les époques et de tous les pays ,qui peuvent intéresser les amateurs ou diriger la fabrication.

Le public est admis à visiter les ateliers avec permission,les lundis,jeudis et samedis ,de midi à quatre heures,du 1er octobre au 31 mars ,et du 1er avril au 30 septembre ,le musée et les galeries tous les jours ,dimanches et fêtes compris.

Les permissions sont délivrées à la direction des Beaux-Arts et à la Manufacture.

E.BAUMGART,Administrateur – Alex SANDRIER,directeur des travaux d’Art – G.VOGT directeur des travaux thecniques – Ernest BAUDIN ,chef des ateliers de fabrications – Giraud,chimiste ,chef des moufles – Edouart Garnier ,conservateur du musée et des collection – Fauvel ,chef du matériel,agent comptable – Jules Perrin secrétaire de l’administration .

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Sèvres – Entrée de la Manufacture

Manufacture de sèvres - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Sèvres – Entrée de la Manufacture

éditeur -C.L.C ( « Charles L’hôpital et Cie » )

dos séparé – circulé à découvert

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En 1740,un atelier de porcelaine tendre est fondé à Vincennes dans une tour du château royal, sous le règne de Louis XV et l’influence de Madame de Pompadour, favorite du roi.

En 1756 La Manufacture est transférée à Sèvres dans des bâtiments construits spécialement pour elle, qui abritent aujourd’hui un service de l’Éducation nationale.

En 1768 deux chercheurs de la Manufacture, Pierre-Joseph Macquer et Robert Millot, découvrent près de Limoges le premier gisement français de kaolin, élément indispensable de la véritable porcelaine, dite porcelaine dure, commercialisée dès 1770.

En 1876, avec la IIIe République, la Manufacture et le Musée sont transférés dans des bâtiments construits spécialement par l’État sur un terrain de quatre hectares désenclavé du parc de Saint-Cloud, qu’ils occupent aujourd’hui encore.

De 1900 à 1937 L’activité de la Manufacture gravite autour des grandes expositions universelles et internationales comme en 1900, l’exposition universelle à Paris, en 1925 celle des Arts décoratifs et, en 1937, l’exposition internationale des arts et des techniques.

Georges Lechevallier-Chevignard, directeur de 1920 à 1938, obtient en 1927 l’autonomie financière pour la Manufacture, tandis que le Musée est rattaché à la conservation du Musée du Louvre, en 1934.

Aujourd’hui ,la production de porcelaine a renoué avec la création la plus contemporaine du XXIe siècle. De tous temps, plasticiens et designers – depuis Boucher, Duplessis, Falconet au XVIIIe siècle, Carrier-Belleuse, Rodin au XIXe siècle, en passant par Ruhlmann dans les années 1930, Decoeur, Mayodon, Calder, Poliakoff dans les années 50/60, et plus récemment Pierre Alechinsky, Zao Wou-ki, Jean-Luc Vilmouth, Borek Sipek, Louise Bourgeois, Ettore Sottsass, Bertrand Lavier, Pierre Soulages, Pierre Charpin, Christian Biecher ont enrichi le répertoire de formes et de décors à Sèvres.


Les collections du Musée se sont considérablement accrues, notamment pour la période contemporaine, grâce à une politique d’acquisition dynamique.

Aujourd’hui, plus de 50 000 œuvres sont conservées.

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Texte tiré du site : Sèvres cité de la céramique

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Manufacture Française d’Armes et Cycles de Saint-Étienne

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Manufacture Française d’Armes et Cycles de Saint-Étienne

Dos séparé – circulé à découvert en 1910

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Notre Manufacture occupe une surface couverte de 40.000 mètres carrés et emploie prés de 3.000 ouvriers ou employés .

C’est un véritable palais du travail,installé d’après les méthodes les plus modernes ,ou tout a été prévu pour faire  vite ,bien et avec agrément

une visite dans nos ateliers est la plus utile leçon qui se puisse donner .

Nos clients ainsi que les voyageurs et Touristes de passage à saint-Étienne sont invités à nous rendre visite; nous leur réservons le meilleur accueil.

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Le verso de la carte est intéressant  et nous montre le suivi apporté  auprès des clients  après avoir  passé une commande à la manufacture !

Manufacture de Saint-Étienne - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

(Verso) – Manufacture Française d’Armes et Cycles de Saint-Étienne

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On se rappelle tous de la manufacture d’armes et cycles de St Étienne

Mais on oublie son fondateur Étienne MIMARD (1862-1944) :

En 1885, avec le stéphanois Pierre Blachon, Ils reprennent, l’idée d’un « tarif album », catalogue présentant les produits de l’entreprise. Ils transforment aussi une petite brochure, Le Moniteur du tir et de la chasse, en une revue, à grand tirage, Le Chasseur français, destinée à un public bien ciblé. Ils donnent le nom « La Manufacture d’armes et cycles de St Etienne » à leur entreprise.

Il diversifie sa production en lançant la marque de bicyclette L’Hirondelle, avec un modèle, La Superbe, qui a, en ces débuts de la petite reine est un succès immédiat. Il fabrique aussi des machines à coudre sous la marque Omnia.

Dans les années 1930, 80  000 armes sortent des ateliers de la Manufacture et 30000 machines à coudre.

La légende rapporte qu’il s’est fait enterrer debout face à son entreprise. Par son testament, ce patron, figure typique des entrepreneurs du XIXe siècle attachés à la ville de leur réussite industrielle, laisse la moitié de ses actions à la ville de St Étienne pour qu’elle œuvre dans le domaine de la formation professionnelle.

Après sa mort en 1944, la Manufacture, devenue Manufrance, connaît encore de belles années jusqu’à la crise des années 1970, crise dont elle ne relève pas malgré les efforts de quelques repreneurs.

Chapeau monsieur MIMARD.


Source :Bruno Benoît pour le Grand Lyon  



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