Carte postale-Savigny sur Orge-Les Chaines-Entrée de l’Oasis

Savigny sur orge - Entrée de l'Oasis - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Savigny sur Orge – Les Chaines – Entrée de  l’ Oasis

Edition de l’Orge , A . Thèvenet,Savigny – Reprod. interd .  – 306

Dos séparé – circulé sous enveloppe

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Chose promise, chose due avec cette carte que je devais poster déjà depuis pas mal de temps.

Sur une carte postée le 17 mars 2011, je vous présentais La Laiterie de l’Oasis et je vous parlais d’une entrée de cette grande propriété, et bien la voici !

Nous sommes au carrefour des rues du Mail et des Rossays (quartier en bas de la gare pour vous situer).

À Gauche l’imposante porte d’entrée et le mur d’enceinte protègent l’intimité des propriétaires de cette grande propriété que le prince russe Soltikoff avait fait construire dans les années 1850.

Cette grande propriété connaîtra plusieurs grands propriétaires, du baron Empain à Monsieur Martinages (industriel de Roubaix), cette propriété sera un havre de paix pendant encore quelques lustres.

Vers la  fin des années 1950 , cette grande propriété et ses dépendances seront vendues à des sociétés immobilières, les années 1960 sonneront la fin de ce parc avec la construction de plus de 500 logements ,ensemble de bâtiments que l’on appelle aujourd’hui « Les Rossays » !!
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Allons faire quand même un tour 100 ans après avec une image google pour voir ce que sont devenus notre grande porte d’entrée de l’Oasis et de son immense mur.

Plus de chaines mais plus beaucoup d’enfants non plus devant les « Rossays » alors un petit montage photo pour refaire vivre un instant ce quartier de Savigny.

Rue des Rossays Savigny sur Orge


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Tout Paris – Cours de Vincennes – Station du Tramway Banlieu

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Tout Paris –

36 – Cours de Vincennes – Station du Tramway Banlieu

Pont du chemin de fer de ceinture (XIIe et XXe Arrondissement )

Collection F.Fleury

Dos séparé -circulé à découvert le 14/06/1905

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Sympathique carte postale qui nous montre bien que nos anciens savaient déjà bien avant nos futurs élus que le tramway avait sa place à Paris.

Le tramway que l’on voit à gauche de la carte postale est à deux étages, l’accès du deuxième n’était pas des plus pratique avec son escalier tournant et exigu.

En 1925, le réseau des tramways atteint son apogée, avec 1111 km de réseau et 122 lignes, 2298 motrices et 928 remorques entretenues dans 41 dépôts et ateliers, et transporte 720 millions de voyageurs par an.

Le développement de l’automobile et surtout de l’autobus, plus rapide et s’insérant mieux dans une circulation automobile sonne le commencement du déclin des lignes de tramways.

 Le 15 mars 1937, circule le dernier tramway parisien sur la ligne 123/124 entre Porte de Vincennes et Porte de Saint-Cloud.

 Le 14 août 1938 c’est le tour du dernier tramway de banlieue de circuler sur la ligne 112 entre Le Raincy et Montfermeil.

Si vous voulez en savoir beaucoup  plus sur l’histoire des bus et tramway allez sur le l’excellent site :  le Piéton de Paris

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Une vue Google maps 100 ans après 

Cours de Vincennes

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CPA – Tout Paris – Rue de Belleville et rue Bolivar

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244  –  Rue de Belleville et rue Bolivar

( XIXe et XXe arrondissement )

Collection F.Fleury

Dos séparé -circulé à découvert le 10/01/1903

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On ne peut pas dire qu’il n’y avait pas de mouvement à cette époque au croisement de la rue Bolivar et rue de Belleville.

Essayons de regarder à la loupe cette carte (vous aussi vous pouvez le faire en agrandissant la carte en cliquant sur l’image).

En premier plan une femme d’un certain âge fait pousser sa poussette à trois roues ( et oui ces engins étaient vendus sous ce nom et on promenait les enfants dans des voitures « d’enfants »).

 Derrière ce duo une vieille dame promène son chien et à sa gauche une jeune femme se tient debout devant la colonne Morris.

À droite rue de Belleville on devine l’attelage de chevaux peinant à tirer l’omnibus à l’impériale ,tant dit que rue Bolivar le tramway a déjà dépassé le croisement des deux rues.

Au dernier étage de l’immeuble qui abrite le café  « A la Marquise » un échafaudage a été installé  pour refaire la toiture de l’immeuble.

Voilà tout ce beau petit monde faisait vivre ce beau quartier de Belleville dans les années 1900.

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Une petite vue google maps 100 ans après avec un petit montage d’avant et après pour le plaisir !

100 apres et Montage rue de Belleville et rue Bolivar


 

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Carte Postale Ancienne de l’église Sainte Marquerite à Paris

église Sainte Marguerite - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

176. –  l’église Sainte Marguerite à Paris

éditeur G.I

Dos simple circulé à découvert en 1909

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Il y a la petite histoire de cette église la mienne et la grande histoire des historiens, commençons par la petite .

Habitant enfant à l’angle de la rue Richard Lenoir et de la rue de Charonne la rue Saint Bernard se situait à 400 mètres de chez moi et c’est dans cette rue que ma mère m’emmenait tous les matins à l’école maternelle qui se situait juste en face de l’église.

Je vous ai déjà parlé du square juste en face de l’école et accolé quasiment à l’église, endroit magique de verdure ou le gardien manchot n’arrêtait pas de se servir de son sifflet pour nous réprimander  au moindre écart du règlement qui était affiché sur la porte de son petit kiosque vert.

Maintenant pour la grande histoire je vais faire assez court car son histoire est passionnante mais assez complexe, en 1629 un arrêt du Parlement de Paris fait de Sainte-Marguerite une chapelle particulière ,celle-ci fut érigée en 1634  en église succursale  de l’église Saint-Paul , la chapelle fut agrandie à plusieurs reprises entre 1669 et 1678  et flanquée de deux bas-côtés .

Le Pape Pie VII  donna à cette église un calice  lorsqu’il vint y célébrer la messe le 11 février 1805 .

Sous la Commune l’église faillit être incendiée , des barils de poudre avaient été descendus dans la cave lorsque les Versaillais arrivèrent juste à temps pour éviter le pire.

On ne peut pas parler de l’église Sainte Marguerite sans parler de son cimetière et de son énigme sur la sépulture du  » petit enfant mort au Temple ».

 le 10 Juin 1795 vers 5 heures du soir on inhuma l’enfant mort le 8 juin vers 3 heures du matin dans le donjon de la prison du Temple sous le nom de Louis XVII , le corps de cet  enfant fut transporté  par plusieurs soldats  directement au cimetière .

Le cercueil fut déposé directement sans cérémonie religieuse dans la fosse commune, mais dans la nuit le fossoyeur retira le cercueil et le replaça dans une bière de plomb après avoir dessiné assez grossièrement une fleur de lis sur le couvercle.

Une exhumation en 1846 et une deuxième en 1894 ont montré  que les ossements enfermés dans cette bière de plomb étaient ceux d’un jeune homme de 15 à 18 ans , alors que le dauphin n’avait que 10 ans à sa mort.

En 1979 une troisième exhumation a lieu mais n’apportera aucun élément nouveau quant à l’identité de ce corps , l’hypothèse la  plus plausible parmi des dizaines d’autres serait que l’on ait subtilisé le cercueil du Dauphin (le petit Roi Louis XVII ) pour le remplacer par celui d’un autre enfant .

Qui est enterré au cimetière Sainte-Marguerite et où est enterré le corps du petit Roi Louis XVII fils de Louis XVI et de Marie Antoinette d’Autriche ?

Voici une partie d’une grande énigme de notre histoire qui restera sans doute sans réponses encore de nombreuses années !!

Beaucoup plus de détails sur l’église Sainte Marguerite à lire dans le livre le « dictionnaire des rues de Paris » de Jacques Hillairet où sur l’excellent site :

LE PIÉTON DE PARIS

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Carte postale – Les Modes Nouvelles – la Jupe Culotte

jupe culotte - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Les Modes Nouvelles – la Jupe Culotte

édition , M Marque V.P. Paris 

Dos séparé – circulé à découvert

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Imaginez un peu le regard des passants de cette époque quand ils voyaient passer une femme dans cette tenue .

Eh oui l’église interdisait aux femmes de s’habiller en homme et aux hommes de s’habiller en femme, quand on pense que jusque dans les années 60, un prêtre pouvait encore refuser la communion à une femme en pantalon tout est dit !

La politique n’est pas beaucoup mieux quand on pense quand 1978 nos députées étaient encore refoulées par les huissiers à l’accès de l’assemblée nationale, et que l’ordonnance de 1800 interdisant aux femmes de s’habiller en homme, n’est toujours pas abolie.

On comprendra que cette loi n’est pas encore abolie,quand on sait qu’en France, le droit du travail autorise *sous certaines conditions*, un patron à imposer la jupe à ses employées.

Voilà je ne suis pas un grand spécialiste de la jupe-culotte, mais ne pas vouloir ou ne pas prendre le temps d’abolir une ordonnance de plus de 200 ans dans une France où l’on demande aux jeunes filles ( dans certains quartiers ) de porter un pantalon afin de ne pas se faire remarquer est vraiment un manque de lucidité et de stupidité absolue de nos politiques !



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