La sortie de l’église de Chermizy un jour de fête de 1900

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Environ de Laon – Église de Chermizy

F.Barnaud, photographe, Laon – Déposé

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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Il fait encore bon vivre à Chermizy dans les années 1900, les Chermizyacois et les Chermizyacoises sortent de l’église et se préparent à faire la fête patronale qui se déroule le dimanche après le 9 octobre.

En regardant de plus prés, on distingue sur la gauche de la carte près du puits un manège de chevaux de bois installé pour les enfants.

Nous sommes entre 1900 et 1905 à Chermizy, située à 17 kilomètres de Laon et à 8 kilomètres de Corbeny.

Le maire des 224 habitants de Chermizy à cette époque est Monsieur Lamarle, le boulanger est Monsieur Hubier (L), les épiceries et aubergistes sont Adloff-Dehaye et Thiefine (V).

A noter une fabrique de produits chimiques appartenant à Monsieur Dollé (A).

C’était la belle époque de Chermizy, mais la grande guerre de 1914/1918 va anéantir cette ville de Chermizy ainsi que la ville de Ailes.

De 1914 à 1917 cette zone sera occupée par les allemands, de 1917 à 1918 les combats seront d’une telle violence qu’il ne restera quasiment plus rien de ces deux villes à la fin de la guerre.

La ville d´Ailles ne sera jamais reconstruite et en mémoire son nom sera rattaché à jamais à celui de Chermizy le 9 septembre 1923.

 

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Carte postale Ancienne de Aizelles – La Fontaine Saint-Joseph

Aizelles Fontaine Saint-Joseph – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Aizelles – La Fontaine Saint-Joseph

A. Warcollier

Dos séparé-circulé à découvert en 1912

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Une bonne partie des Aizellois et Aizelloises sont au rendez-vous du photographe, même le facteur « à droite sur la carte » va prendre du retard pour sa distribution de lettres et cartes postales.

En 1911 Aizelles est encore une petite ville bien calme et on est loin de penser aux durs moments de la Grande guerre et du Chemin des Dames.

Mais revenons à la petite vie tranquille de Aizelles en 1911, située à 19 kilomètres de Laon et à 7 kilomètres de Saint-Erme, Aizelles compte 187 habitants administrés par le Maire Monsieur Devouge.

Les carrioles et autres attelages en tous genres sont l’affaire de Monsieur Robrolle Charron de son métier.

Les enfants avec quelques sous peuvent acheter des sucreries chez les deux épiceries, Adam (A) et surtout Warcollier (l’éditeur de cette carte postale).

La farine est faite par le meunier Mr Dutellier avec le blé des agriculteurs ; Mr Bloyart,Mr Dongé et Mennesson. 

Allons faire un petit tour 100 ans après à Aizelles pour voir si le coin a changé !

Aizelles-la fontaine-Saint-Joseph 100ans après – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Une photo google maps et un petit montage photo pour se retrouver dans les années 1900 dans un décor de 2012..!



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1920 – Soissons les maisons provisoires rue du commerce

Soissons-maisons- provisoires-de-la-rue-du-commerce – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

6. Soissons

Les maisons provisoires de la rue du Commerce

Édition Nougarède, Soissons

Dos séparé – non circulé

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Sur 841 communes que comptait le département de l’Aisne, seules six n’ont subi aucune destruction et sur 530 000 habitants en 1914, seulement 196 800 y demeurent encore en 1918.

Au lendemain de l’armistice du 11 novembre 1918, les populations qui avaient dû quitter les zones de front reviennent en masse dans leurs villes et leurs villages détruits.

Les loger devient alors l’un des problèmes les plus préoccupants pour l’État qui se lance dans la construction d’habitations provisoires.

Les départements envahis et occupés sont marqués à jamais par l’ampleur des dommages causés par la guerre.

Sur les anciennes lignes de front, tels le Chemin des Dames, la Somme ou Verdun, le bilan de la guerre est particulièrement dramatique.

Champs dévastés par les trous d’obus, sols défoncés, forêts arasées, maisons pulvérisées, tel est le spectacle qui s’offre à la vue sur ces territoires pilonnés pendant trois ans et demi. Face à cette situation, la République se devait d’aider ses citoyens, mais cela supposait de trouver de l’argent pour financer la reconstruction, de définir une politique et un cadre juridique précis tout en aidant les sinistrés à tenir matériellement et physiquement jusqu’à la reconstruction définitive.

Rentrés au pays, les sinistrés découvrent la disparition de la maison familiale, des souvenirs et des objets de leur vie d’avant guerre et prennent conscience de la tâche qui les attend.

Texte intégral sur : Chemins de Mémoire 
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Carte postale Ancienne de Oulchy le Château Avenue de la Gare

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Oulchy le Château  Avenue de la Gare

Rue Quiquet de Montjour

éditeur. Pottier

Dos séparé – circulé sous enveloppe le 8 juin 1915

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Un petit tour en Picardie à Oulchy le Château dans les années 1910.

Situé à 21 kilomètres de Soissons et de 97 kilomètres de Paris, Oulchy-le-château est une ville de 705 habitants administrée par le Maire Monsieur Conseil (H).

Un petit tour avec Google maps nous montre que l’endroit n’à guère changé, bien sur les maisons on fait « façade » neuve et quelques maisons se sont construites.

Un petit montage photos et 1910 s’accorde presque avec 2012 !

Oulchy le Château – Avenue de la Gare 100 ans après

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Villers Cotterets -Le parc-Passage des Châtaigniers

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Villers Cotterets -Le parc-Passage des Châtaigniers

Risse ,Lib ,éditeur .

Dos simple -circulé en 1904

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On prenait son temps en 1900, la route est peu fréquentée mais le gardien est toujours à son poste.

Le métier de garde barrière n’était pas de tout repos, Il fallait être présent toute la journée, dimanche compris.

Manœuvrer la barrière n’était pas toujours facile, il fallait tirer à la force des bras une lourde barrière qui se déplaçait sur de grosses roulettes, la tache devenait encore plus dure quand il neigeait ou gelait.

Charrettes, fiacres, voitures et troupeaux étaient les usagers privilégiés de cette barrière, pour les piétons il existait des portillons libres d’accès

Indépendants à la barrière.

Par la suite on passa à un système beaucoup moins pénible pour manœuvrer les barrières  grâce un treuil actionné par une manivelle.

Ensuite les barrières manœuvrées électriquement, et aujourd’hui les barrières automatiques.

Finis le sourire de la garde barrières ou du garde, et la petite conversation qui suivait en attendant le train.

Vive le progrès !!

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