Circuit de la Sarthe 1906 – Tournant de la passerelle à Saint Calais

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7 – Circuit de la Sarthe 1906
Tournant de la passerelle à Saint Calais
éditeur L’Hirondelle, Paris
Dos séparé – circulé à découvert le 28 juin 1906
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Cette carte postale a été postée seulement 2 jours après que  les 32 concurrents  prennent le départ de la première manche du premier grand prix de l’automobile Club de France.

Abordons un coté technique pour les spécialistes d’automobiles de cette époque en lisant les pronostiques avant la course de l’envoyé spécial Max  AVENAY du petit Parisien.

Circuit-Sarthe, 25 juin. Les voitures, avant la «course, sont deja intéressantes.  Jetons rapidement un coup d’œil technique sur ces engins qui, demain seront aux prises. J’en profiterai pour tenter quelques pronostics dans « chaque écurie »
A   la   marque   doyenne, l’horreur : Les Panhard et Levassor ont un moteur à 4 cylindres séparés,  donnant environ 130 chevaux de force. La transmission se fait par cardan.   En  grande   vitesse,   la quatrième accélérée donne 170 kilomètres a l’heure, d’après Tart, soit environ 30 kilomètres plus vite que l’an dernier. La suspension est munie du nouvel amortisseur Panhard-Levassor. Les trois coureurs en sont enchantés. Les essais, disent-ils, ont été parfaits. Je prends Teste comme favori de l’équipe.
La Brasier de 1906 est la copie exacte, à quelques rares modifications près, de la Brasier de 1905 ; le moteur seul est un peu plus fort. On lui donne 110 chevaux. Très basse, la voiture colle bien à la route ; Baras sera mon favori pour cette équipe.

Les voitures Darracq sont, cette année, particulièrement bien présentées. Toutes les pièces sont polies, nickelées, cuivrées. Le moteur, de luxe, est émaillé au four. Ce moteur, à 4 cylindres couplés par deux, donne 125 chevaux. Les soupapes d’aspiration sont commandées par le dessus ; une seule came agissant sur l’admission, et l’échappement transmission à cardan, le différentiel et le changement de vitesse sur l’axe arrière ; pas de capot.
Ces voitures sont les plus légères du lot. Je donne comme favori de 1’équipe : Hemery, mais serré de près par Wagner.
Les Renault, comme aspect extérieur, ressemblent fort aux voitures de tourisme de la marque. Le moteur est de 100 chevaux, la transmission à cardan, le refroidissement par thermo-siphon, le radiateur sans ailettes, la tuyauterie multiple en cuivre. La voiture est très basse, ni trop longue ni trop courte. Sur les trois pilotes, je sélectionne Edmond.

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Cantenay-Epinard – Maine et Loire – La rue principale en 1901

Cantenay-Epinard-Rue-Principale-Maine et Loire- Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Cantenay-Epinard – Rue – Principale-Maine et Loire- Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Cantenay-Epinard-maine-et-loire-la-rue-principale-en-1901( M-et-L) – Rue Principale
M.L 312 Heliotypie Dugas et Cie, Nantes
Dos séparé – circulé à découvert en 1906

Cantenay-Epinard en 1901 est une petite ville de 735 habitants administrée par le Maire Monsieur Bernier (G) .

Située à 7 kilomètres d’Angers, dans le département de Maine et Loire en région Pays de Loire les Cantenaysiens et les Cantenaysiennes de cette époque sont au rendez vous du photographe et posent devant la boucherie charcuterie Bernier Delhumeau.

A cette époque la boulangerie et le débit de tabac sont tenus par Monsieur Renault (L), les épiciers et merciers sont Gautier-Robineau; Renault-Miette et Vincent (R). 

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Juin 1912 – Angers-1er grand prix d’aviation de l’aéro-club de France – Départ de Labouret sur son Navire aérien – Biplan Astra

Angers-1er grand prix d'aviation de l'aéro-club de France - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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13 – Circuit d’Anjou 
Angers – 1er Grand Prix d’Aviation de l’Aéro-club de France
Angers – Cholet – Saumur ( 16 &17 juin 1912)
L.V – Phot. – Édition Officielle 
Départ de Labouret sur son Navire aérien – Biplan Astra – Moteur Renault – 100 HP – 12 cylindres

Voici la folle histoire du grand Prix d’Aviation de l’Aéro-club de France le 16 et 17 juin 1912 , comme on pouvait la lire sur le Petit Parisien au lendemain de ce grand prix.

Le sort en est jeté ! Le Grand Prix d’aviation de l’Aéro-Club de France est commencé. Comment et quand se terminera-t-il ? C’est, à l’heure où j’écris, le secret de l’avenir, de l’avenir qui n’est à personne.  
Je m’explique :
Depuis des années, avec l’aviation, après l’automobile, j’ai vécu des Instants qui marquent, éprouvé des émotions fortes, admirer des audaces inouïes! Ce furent des heures parfois tragiques ; mais jamais encore je n’ai ressenti peut-être d’aussi, fortes secousses morales que celles éprouvées ce matin.
Après une aube claire, petit à petit, et montant avec le soleil, le vent s’est levé, augmentant de force au fur et à mesure que les minutes coulaient. A huit heures, à l’aérodrome, sous un ciel bas, tourmenté, sombre à désespérer, les nuages fuyaient; les grands peupliers sur la route se courbaient dans la rafale ; drapeaux et toiles de hangars claquaient
Certes, en de semblables circonstances, on ne partirait pas : c’était l’avis presque unanime.
M. Deperdussin déclarait :
— Mes hommes restent ici !
M. Esnault-Pelterie prenait la même décision.
Mais c’était compter sans les audacieux, les « risque-tout », que tout à la fois on admire et on critique.
Bientôt, en effet, le bruit se répandait « . les Blériot vont partir et les Morane et les Nieuport
Et c’est ainsi que, quelques instants après, nous vivions les grands émois.
Les départs
Sur l’herbe rase et rare, dans les nuages de poussière blanche soulevés par la violence du vent, et qui viennent nous aveugler, Garros a fait amener son appareil. Tous ceux qui sont la, la cinquantaine de constructeurs, de journalistes autorisés à venir sur la piste, se regardent. Des contractions se voient sur les visages ; d’aucuns osent parler et ne cachent pas leurs sentiments. Des accusations dures sont portées, dans la nervosité ambiante, contre ceux qui osent donner le départ.
Et pourtant, il n’en peut être autrement : les commissaires ne peuvent refuser le départ à un concurrent alors que celui-ci le demande, conformément à un règlement connu et accepté jusque dans ses conditions les plus draconiennes. Ainsi, des braves vont partir.
. Garros, chaudement couvert de maillots — car il fait froid — la tête enveloppée d’un passe-montagne blanc, est monté sur son monoplan et vérifie ses commandes. Le moteur, à cet instant, est toujours au repos.
Placé près de l’aile droite de l’appareil, j’entends le vent siffler dans les haubans du Blério, que quatre hommes retiennent; et ce sifflement a quelque chose de sinistre.
Personne ne dit mot. Le chronométreur, seul dans le silence poignant, annonce à Garros qu’une minute seulement le sépare de son heure de départ.
Alors, en route !
Le moteur est mis en marche et, sur un signal du pilote, les hommes lâchent prise.
En quelques mètres, pris par ce vent terrible, sous l’effort de l’hélice, Garros a décollé. A dix mètres, une rafale l’abat ; il remonte, saute d’une aile sur l’autre ; l’appareil se cabre, pique du nez, mais il s’en va et monte, monte toujours.
A 500 mètres environ d’altitude, dans un vent plus régulier, Garros vire et prend la direction de Cholet. Peu à peu, il disparaît au loin dans le plomb du cieL C’est une inoubliable vision

Circuit d'Anjou-Angers-1er grand prix d'aviation de l'aéro-club de France-1912

Circuit d’Anjou-Angers-1er grand prix d’aviation de l’aéro-club de France – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Très simple, presque inaperçu, Bedel s’installe sur son siège. Léon Morane, très grave, regarde son pilote.
A 9 h. 10, à son tour, il s’envole ; mais l’impression est mauvaise. Plus que celui de Garros encore, son appareil est bousculé. Léon Morane est furieux.
— Pourquoi avez-vous laché ? crie-t-il à ses mécaniciens. Vous voyiez bien que le moteur ne tournait pas à son régime.
Il est maintenant trop tard : pris dans la vague aérienne, terriblement houleuse, Bedel n’a plus qu’à se défendre de son mieux.
Bientôt vaincu, d’ailleurs, à deux kilomètres du départ, il est plaqué à terre par le vent arrière et l’audacieux atterrit, brisant son appareil et, par une chance inespérée, ne se faisant aucun mal.
Mais voici mieux :
Legagneux, riant, blaguant, l’œil clair, suivi de Martinet plus sérieux, arrive à son tour, accompagnant son appareil ; et, a 9 h. 20, tous deux s’envolent.
L’admiration et l’émotion sont à leur comble. Très joliment, sur le nouvel appareil Zens, tous deux disparaissent
AH. 45, Espanet, sur son Nieuport, part à son tour. Puis, c’est Helen ; et puis Hamel avec un passager, M. Sassonne.
Et c’est tout pour ce matin. Les plus audacieux sont partis ; les autres demeurent, attendant l’accalmie.
Cette attente est, du reste, vaine ; ce n’est qu’assez tard dans l’après-midi, et alors que tout espoir de boucler en temps utile les trois tours réglementaires est perdu, que le vent tombera enfin.
Entre temps, un autre audacieux, Brinde-jonc des Moulinais, s’était décidé à affronter lui aussi la tempête, et avait, à midi 15, quitté l’aérodrome d’Avrillé.
Anxieusement, les spectateurs de l’aéro-drome d’Angers, après avoir vu s’éloigner Hamel, attendirent des nouvelles. Elles ne tardèrent pas à arriver, excellentes d’abord. C’est ainsi qu’on apprit le passage successif à Cholet, de Garros, à 10 h 28 ; Espanet, à 10 h. 29 ; Hamel, a 10 h. 58.
Puis, brusquement, vers onze heures l’on nous annonça que Legagneux avait fait une terrible chute.
Fort heureusement, la réalité était beaucoup moins grave
Legagneux, drossé par la tempête, avait été déporté à l’ouest de la ligne du circuit. Alors qu’il arrivait en vue de Montrevault, à la Salle-Aubry, il voulut atterrir. Plaqué durement au sol par une rafale, sa descente fut une véritable chute. L’appareil fut endommagé, mais l’aviateur n’eut pas grand mal : une légère luxation de la jambe et une bénigne foulure du poignet.
Quant à Martinet, le passager de Legagneux, il s’en tira avec de légères contusions
D’autres incidents sans aucune gravité du reste  se produisirent et obligèrent quelques-uns des concurrents à s’arrêter. C’est ainsi qu’Helen, le champion du Nieuport, fut arrêté par une légère panne de moteur à Doué-la-Fontaine, au cours de son premier tour. Son camarade Espanet fut victime du même accroc au second tour, à Cholet.
Ces incidents furent particulièrement regrettables, car on avait beaucoup remarqué les envolées merveilleuses de ces deux aviateurs et la tenue impeccable de leurs Nieu-port dans le vent. Leurs appareils, qui avaient fait une Impression énorme, méritaient un meilleur sort.
Enfin, Hamel, qui avait accompli merveille
son premier  tour, fut contraint de s’arrêter à Cholet lorsqu’il y atterrit pour une seconde fois.

LA MERVEILLEUSE COURSE DE GARROS : Des six aviateurs partie le matin, seul Garros restait donc en course

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Vallon-sur-Gée – la Gare du Tramway en 1900

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Vallon-sur-Gée – la Gare du Tramway
éditeur Chaudemanche
dos simple – circulé sous enveloppe

Nous voici devant la petite gare du Tramway de la Sarthe à Vallon-sur-Gée, située à 22 kilomètres du Mans sur la ligne du Mans à Saint-Denis-d’Orques.

En 1900 Vallon sur-Gé, compte 975 habitants administrés par le maire Monsieur Pineau, à Vallon sur-Gée les grands jours attendus de tous sont les jours de la foire, le lundi gras, de Quasimodo, après l’ascension, le lundi le plus près du 29 juin, de la Saint-Denis, de Sainte-Catherine.
À noter que le château de La Grange appartient à cette époque à Mr Pineau (C).
Parlons un peu de cette carte, vous remarquerez que la photo de cette gare ne prend qu’une toute petite partie de la surface de cette carte.
Il faut se rappeler qu’au début de la carte postale et avant décembre 1903 les cartes étaient éditées avec un dos simple (le verso pour les cartophiles) et étaient exclusivement réservées pour inscrire l’adresse du destinataire, il ne restait donc plus que l’espace libre sur le côté image pour écrire quelques mots de correspondance.
Les éditeurs de cartes postales s’efforçaient de laisser le maximum de place sur le recto (l’image) pour cette correspondance, mais plus les années passaient et plus la photo ou les dessins sur la carte devenaient envahissants.
Le 18 novembre 1903 un arrêté autorisera à écrire l’adresse sur la partie droite et la correspondance à gauche sur le verso de la carte ( c’est ce que l’on appelle un dos séparé.), laissant ainsi toute la place sur le recto à la photographie ou au dessin des illustrateurs.

 

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Chantenay-Villedieu – le Carrefour Saint-Pierre avant 1914

Chantenay-Villedieu-Carrefour Saint-Pierre - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Chantenay-Villedieu – Carrefour Saint-Pierre – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

806   Chantenay-Villedieu – Carrefour Saint-Pierre
G.Thibault,édit, La Fléche
Dos séparé – circulé à découvert en 1908

Simplement.. Chantenay comme il est écrit sur la légende de cette carte postale est en 1911 une petite ville de 1129 habitants administrée par le maire Monsieur Marchaisseau (L).

Située dans la Sarthe et dans l’arrondissement de la Fléche, Chantenay est comme le montre cette carte postale une ville bien tranquille où il fait bon vivre.

Le Vendredi est le jour du marché et la fête patronale se déroule à la fin du mois de juin, en 1911 la société Touchet vend du matériel agricole et la maison Beynel est spécialisée dans la vente de plumes et de laines.

A noter les deux châteaux, celui de Coudreuse appartenant à Melle Garreau et celui de Thomasin appartenant à d’Andigné de Resteau.

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