Le Docteur Zamenhof nous dit comment Naquit L’Espéranto

Zamenhof-inventeur de l'Esperanto

Zamenhof – Inventeur de l’Esperanto

Zamenhof – l’Inventeur de l’Esperanto
éditeur Eugene Pirou, 5 boulevard Saint-Germain
Dos séparé – non circulé
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Le Dr Zamenhof Nous Dit Comment Naquit L’espéranto
Avant le triomphe définitif de l’idée à la réalisation de laquelle il a consacré sa
vie, le père de la langue universelle travailla de longues années dans la solitude.

LA PREMIERE IDEE
L’idée à la réalisation de laquelle j’ai voué ma vie entière perça chez moi jusque dès ma première enfance et ne m’a jamais quitté depuis. J’ai vécu avec elle et je ne puis même pas me voir sans elle. Cette circonstance vous expliquera en partie pourquoi j’y ai travaillé avec tant d’obstination. et pourquoi, malgré toutes les difficultés et d’amertumes, je n’ai pas abandonna cette idée, comme l’on fait plusieurs autres, qui avaient travaillé dans la même voie.
Je naquis à Białystok, gouvernement de Grodno. Ce lieu de ma naissance et de mes jeunes années donna leur première direction a toutes mes idées futures. A Białystok, la population se compose de quatre éléments divers : Russes, Polonais, Allemands et juifs ; Chacun de ces éléments parle une langue qui lui est propre, et ses rapport avec les trois autres n’ont rien de sympathique. Dans une ville de ce genre, plus qu’ailleurs, une nature sensible doit sentir le lourd malaise de la diversité des langues et se persuade, à chaque pas, que cette diversité est sinon là seule, du moins la principale cause des discussions dans la famille humaine, qui se divise ainsi en partis ennemis.
Ceci tourmenta toujours beaucoup mon esprit d’enfant, et je me répétais sans cesse que, quand je serais grand, rien ne m’empêcherait de résoudre cette difficulté.
De longues armées passèrent, je continuais à penser à la nécessité d’une langue internationale. Je me convainquis alors Continuer la lecture

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Le dernier portrait de René Valet de la bande à Bonnot

le dernier portrait de Valet-bande a Bonnot-Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Le dernier portrait de Valet de la bande à Bonnot – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Le dernier portrait de Valet 
éditeur ELD ( Ernest Louis le Deley) 
Dos séparé – circulé à découvert en 1912
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André René Valet, fréquente les milieux Arnarchistes de la région parisienne, il rencontrera les futurs membres de la bande à Jules Bonnot et participera à plusieurs attaques de banques. Le 15 mai 1912 il sera abattu après 9 heures de lutte acharnée et l’assaut final de la police du pavillon où il s’était réfugié avec son ami et compère Octave Garnier.

Voici l’acte de décès de Valet, tel qu’il a été transcrit sur le registre de la mairie de Nogent-sur-Marne :

N° 85 Décès. — André-René Valet, 15 mai 1912
Du jeudi seize mai mil neuf cent douze, A dix heures du matin. Acte de décès de André-René Valet, âgé de vingt et un ans, mécanicien, demeurant à Nogent-sur-Marne, rue du Viaduc, numéro neuf, où il est décédé hier, vers deux heure et demie du matin. Né à Verdun (Meuse) le vingt-sept mai 1890
Fils de l’éon-Jean-Baptiste Valet et de Marie-Thérese Hamaide, son épouse. Célibataire. Dressé par nous, Désiré Tierce, adjoint au maire, remplissant par délégation spéciale les fonctions d’officier de l’état civil de la commune de Nogent-sur-Marne (Seine), après nous être assuré du décès sur la déclaration a nous faite par Louis Gourdel. âgé de trente-neuf ans, commissaire de police, demeurant à Joinville-le-Pont, 23 rue de Paris, , et de Pierre Lantuéjoul, âgé de quarante-trois ans, inspecteur, demeurant a Joinville, au 9 quai de Marne. Lesquels ont signé avec nous après lecture.
Signe : Gourdel, Lantuéjoul, D. Tierce.

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Plaque de verre photographique – Le Perroquet à table

 

Plaque de verre scannée le perroquet a table

Plaque de verre photographique  – le perroquet a table – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Plaque de verre photographique 

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Aujourd’hui pas de carte postale, mais une photo sur plaque photographique que je viens de retrouver dans mes placards.

Petite méthode pour transformer cette plaque photographique « positive » en image.
j’ai tout simplement scanné cette plaque en réglant mon scanner sur « film » ensuite j’ai re-cadré l’image et j’ai fait quelques réglages avec Photoshop.
Et voilà une belle image des années 1900 qui aurait été perdue sans cette petite manipulation, cela aurait été quand même dommage de ne pas retrouver ces braves gens assis autour d’une bonne table où le vin ne manquait pas et ce beau perroquet sur l’épaule d’un des convives.

Bien sur si vous connaissez l’endroit ou ces personnes …merci de me laisser un commentaire

Un petit mot quand même sur ces plaques photographiques. On est loin des photos numériques d’aujourd’hui ou des pellicules de nos anciens appareils photo que l’on donnait à développer au photographe de notre quartier.

Ces plaques de verre sont en réalité un support d’ images négatives ou positives. Les premières plaques photographique (Humides) étaient difficiles d’emploi car c’était aux photographes de préparer les plaques avant chaque prise de vue en étalant l’émulsion photographique sur le verre. Grâce à l’invention des Frères Lumière ( Louis et Augustes) et de leurs plaques « sèches » c’est-à-dire déjà préparées de l’émulsion la photographie s’ouvre vers les années 1890 à un plus large public.

 

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29 Juin 1936 – Les ouvriers de l’atelier en grève lèvent le poing

les grèves de 1936

29 Juin 1936 – Les ouvriers de l’atelier en grève lèvent le poing – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Carte photo du 29 juin 1936 – Les ouvriers de l’atelier en grève lèvent le poing
dos séparé – non circulé

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Il ne m’a pas été facile de dater exactement cette carte photo, mais grâce à l’agrandissement du journal « l’humanité » tenu par deux des ouvriers de cet atelier, j’ai pu retrouver cette première page… la voici

Journal-de-L'humanite-du-29-juin-1936

Journal de L’humanité du 29-juin-1936

Voici ce que l’on pouvait lire en première page ce jour du 29 Juin 1936 sur l’humanité ( organe central du Parti Communiste) … Cinquante mille poitrines ont entonné le chant généreux de la « Marseillaise » et de « l’internationale » réconciliées. 

« Nous avons renouvelé la Fraternité populaire de 1789-92 » s’écriait hier, au gymnase Huygnens, devant tes délégués de 250.000 Français antifascistes, un radical du rang, Grosclaude. 

« Voici réconciliées la République et les traditions de la grande Révolution ! »
lançait, à la même heure ; devant la statue de Rouget de Lisle à Choisy, le ministre radical Pierre Cot. 

Voila donc affirmée encore la grande unité retrouvée de notre Histoire répondant aux mâles accents de la Liberté chérie. Et cette déclaration est faite devant une foule de peuple qui en atteste sur le champ la vérité, sous un soleil aussi chaud qu’à la fête de la Fédération, 146 ans plus tôt ! 
Là, sous les drapeaux tricolores et rouges, battaient du même rythme, aux éclats glorieux de la Marseillaise et aux accents fervents de l’Internationale, cinquante mille cœurs, celui de l’ouvrier communiste de cette banlieue – nouveau faubourg de l’ardent Paris – et celui du, sénateur Steeg, vétéran du parti radical. Continuer la lecture

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Carte Photo – 8 Soldats du camp du Ruchard en 1906

Le camp du Ruchard en 1906

Le camp du Ruchard en 1906 – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Carte Photo – 8 Soldats du camp du Ruchard en 1906  Dos séparé – circulé à découvert le 30 juin 1906  §

Nous sommes en 1906 et on est loin de se douter que la Grande guerre de 1914 /1918 va tuer de nombreux de ces soldats qui pour la plupart d’entre eux, font en 1906 leur service militaire. Fini le tirage au sort pour savoir si l’on va faire son service ou pas, des 1905 tous les jeunes gens âgés de 20 ans doivent être examinés par le conseil de révision pour être déclarés aptes, inaptes, dispensés ou sursitaires. La seule bonne nouvelle est que la durée du service militaire actif est réduite de trois à deux ans. Mais revenons au camp du Ruchard, en 1873 un camp et une école sont établis dans la partie nord des landes du Ruchard sur la commune de Villaines. Cette école y restera jusqu’en 1914, année à laquelle le camp deviendra un camp de prisonniers Allemands pour devenir ensuite un lieu de convalescence pour les soldats Belges. Malheureusement pendant la Seconde Guerre mondiale le camp deviendra un camp d’entrainement pour les troupes nazies.

Un petit mot quand même sur la ville qui abritait ce camp Du Ruchard, Vilaines en 1900 est une ville de 1014 habitants, située à 26 kilomètres de Chinon et de 8 kilomètres d’Azay-le-Rideau dans le département de l’Indre-et-Loire. Le maire à cette époque est Monsieur Crosnier (J), à noter qu’il existait à Villaines à cette époque une culture en grand de l’osier et la fabrique de paniers et vannerie de Crosnier-Robineau. Le président de la société coopérative des vanniers était Monsieur Clément.    

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