Carte postale Ancienne – Muguets du Premier Mai 2014

Carte postale Ancienne-Muguets du Premier Mai 2014

Carte postale Ancienne-Muguets du Premier Mai 2014

Carte postale Ancienne d’un beau bouquet de Muguets 

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Comme je ne peux pas offrir un brin de muguet à tous, profitez de ce beau bouquet de cette carte postale et qu’il vous porte Chance et Bonheur.
Voici ce que l’on pouvait lire en 1910 sur le premier mai et des petits vendeurs de Muguet de Paris.
Les petits marchands de muguet se sont répandus dès l’aube dans les rues de Paris. En minces bottillons, quatre brins à peine, fleuris de grelots d’argent clair, six feuilles vertes d’un joli ton tendre et frais, le tout noué d’un bout de fil. Les muguets de mai, porte-bonheur. Le long des boulevards et des rues les camelots des fleurs ont lancé leurs cris, joyeusement sonores. Du Beau Muguet ! Du Muguet, « qu’embaume » Acheter en, mesdames et Messieurs, ça porte Bonheur

 

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Montceau-les-Mines – Des Mineurs de fond

Montceau-les-mines-mineurs de fond

Montceau-les-mines-mineurs de fond

4 . Montceau-les-Mines – (S.-et-L.) – Mineurs de fond
éditeur CLB  ( établisement C.Lardier -Besançon)
dos séparé – circulé sous enveloppe
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J’accompagnais une équipe de sauveteurs vers le lieu de l’explosion, et partout dans les galeries, je voyais des ravages qui témoignaient de la violence de cette explosion.
C’est un désordre inimaginable les chariots sont brisés et leurs débris sont en tas; des morceaux de rails sont tordus ; une lampe de mineur est incrustée dans le mur ; un pauvre cheval mort est sur le dos et ses jambes pendent brisées.
Nous croisons des équipes qui rapportent des morts.
« Depuis mon enfance je vis dans la mine eh bien, monsieur, j’ai trouvé cette vision épouvantable ! Et dire que c’est là le sort auquel, chaque jour, nous sommes exposés ! Un coup de mauvais air un crac ! un brave et vaillant ouvrier plein de force et d’entrain à l’ouvrage devient cette chose lamentable que des camarades rapportent avec précaution à travers les écoulements !
Et, encore heureux quand ils peuvent vous rapporter; savoir sur quelle tombe s’agenouiller pour pleurer.
Enfin, puisqu’il paraît que c’est notre destinée, que c’est la fatalité, passons. »
Nous arrivons près du montage où se trouvait un barrage. Le passage est difficile, dangereux ; les parois de la galerie, ravinées par l’explosion, menacent de s’écrouler; n’importe! Les sauveteurs ne songent pas au danger : il y a peut-être des camarades qui respirent encore des malheureux à dégager.

Voici ce que l’on pouvait lire le 5 février 1895 sur le Petit Parisien suite à l’épouvantable catastrophe qui fit 28 morts et 8 blessés et qui jetât la consternation dans toute la région minière de Montceau-les-Mines
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Paris – l’Orage du 15 juin à Paris – Les Canalisations mises à nu rue du havre

Paris- l'orage du 15 juin a paris-les canalisations rue du havre

Paris- l’orage du 15 juin a paris-les canalisations rue du havre

 l’Orage du 15 juin à Paris 
Les Canalisations mises à nu rue du havre
éditeur ELD – ( Ernest Louis le Deley )
dos séparé – circulé à découvert
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Dans l’après-midi du lundi 15 juin un effroyable ouragan s’est déclenchée sur la région parisienne, un orage d’une violence inouïe, sans précédent peut-être dans nos régions. 
Pendant plusieurs heures, des trombes d’eau se sont abattues sur la capitale, transformant les chaussées en torrents, pénétrant dans les caves, inondant tout.
Dès trois heures, le tonnerre avait commencé à gronder, les averses de pluie, mélangée de grêle, se succédaient presque sans interruption. L’épaisseur des nuages était telle qu’il avait fallu allumer le gaz ou l’électricité dans les magasins et les cafés.
Vers cinq heures et demie, après une accalmie, la tempête se déchaîna, Ie vent calme jusque-là se mit à souffler avec une vitesse qui atteignit quarante-cinq kilomètres au sommet de la tour Eiffel. En même temps, des éclairs fulgurants zébraient le ciel, les coups de tonnerre éclataient presque sans interruption.
Dans les rues, les passants fuyaient, éperdus, cherchant un refuge n’importe où Fiacres, autobus, tramways se trouvaient gênés dans leur marche, à tel point que qu’aucuns s’arrêtaient le long des trottoirs, abandonnés par leurs conducteurs.Cela dura pendant près d’une heure et demie… Au bureau central météorologique on mesura, au pluviomètre, une hauteur de 50 millimètres  d’eau… Bientôt on apprenait que, sur le parcours de la ligne métropolitaine en construction n° 8, de terribles effondrements s’étaient produits en plusieurs endroits du centre de Paris. ( à l’angle de la rue de la Boétie et de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, avenue d’Antin, place Saint-Augustin et rue du havre à l’angle du boulevard Haussmann.
Il y avait des victimes. Combien ? à l’heure actuelle on n’est pas encore fixé sur leur nombre.

  » Petit Parisien du 16 juin 1914″

Cette catastrophe entrainera la mort de 12 personnes..

 
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École de Chien de Police de Garde et de Défense – Dressage à Forfait-Pension-Vente

92-école de chien de Police de garde et de défense - cliquez sur l'image pour l'agrandir

92-école de chien de Police de garde et de défense – cliquez sur l’image pour l’agrandir

 

École de Chien de Police de Garde et de Défense
éditeur – P. Huc
Dos séparé – non circulé
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Dressage à Forfait – Pension – Vente
Démonstration tous les jours de 2 à 4 heures – 68 Rue de Paris  –  BAGNEUX           ( Seine) Pour plus de Renseignements écrire T.P.R.

Médaille de Bronze – Médaille d’argent – Médaille de vermeil – Médaille d’Or . CARRAS le 10 septembre 1913 arrête et maintient 5 malfaiteurs à Bagneux.

Voici ci-dessous ce fait divers raconté sur le journal du « Petit Parisien du 10 septembre 1913 »

Deux malfaiteurs s’étaient hissés, hier matin, sur le mur de clôture dune propriété appartenant à M. Schmild, dans le quartier des Olivettes, à Bagneux.

La femme du propriétaire, se trouvant seule à la maison, avait vainement essayé de les mettre en fuite. Elle s’adressa alors à l’inspecteur Bourguet, qui s’empressa de venir lui prêter main-forte ; mais, à l’approche de ce dernier, les malfaiteurs qui, par l’arrivée de trois acolytes, se trouvaient au nombre de cinq, s’enfuirent dans la campagne, 
l’affaire en serait restée là sans l’arrivée de
 M. Schmild et. de son chien  Carras.

Il faut savoir que ce fidèle animal est un chien dressé, admirablement dressé
même, et d’une intelligence peu ordinaire, ce qui lui a valu plusieurs récompenses dans les divers concours, notamment dimanche dernier, à Montrouge, où il a obtenu une médaille de vermeil.

Aussitôt mis au courant des faits, M. Schmiid, accompagné de l’inspecteur Bourguet et de Carras, s’élança à la poursuite des fuyards, dont on put bientôt, grâce à quelques indications, retrouver la trace. Selon toute apparence, la bande était cachée dans les buissons et les herbages.
Sur l’ordre de son maître Carras se mit en quête.
Dix minutes ne s’étaient pas écoulées que l’animal revenait, l’air affairé, il avait trouvé. Loin derrière lui, on prit la poursuite et, quelques instants plus tard, on le retrouvait en arrêt devant les cinq malfaiteurs, toute la bande, tenus immobiles sous sa menace.
— Les mains en l’air ! cria M. Schmild.
Aussitôt, comme à la manœuvre, les pâles gredins s’exécutèrent. Mais l’un d’eux esquissa un geste. Il n’eut pas le temps de l’achever, car la bête lui avait déjà sauté à la gorge.
M. Schrnild rappela son chien et l’inspecteur Bourguet donna le signal du départ. Sous l’œil attentif de Carras, les cinq malfaiteurs s’alignèrent puis se mirent en marche.
Tout le long du chemin, la bête, à petits pas. les enferma dans le cercle étroit de ses voltes jusqu’au poste.

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La Foire aux Jambons en 1900 – Boulevard Richard-Lenoir

La Foire aux jambons – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

81 . Paris . La Foire aux Jambons

éditeur : MASSIAS  Paris

Dos simple – Non voyagé

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Comme de coutume, c’est dans la partie extrême du boulevard Richard-Lenoir , du coté de la rue du Chemin Vert, qu’est installé la foire aux jambons et à la ferraille dont l’ouverture a eu lieu hier matin.

Des rangées de petites baraques, les unes rudimentairement édifiées, les autres plus confortables et plus solides, véritables petits pavillons mobiles, courent parallèlement de chaque coté et au centre du terre-plein.

Quelques-unes ont d’ailleurs un aspect fort engageant ,leurs occupants les ayants décorées de branches de verdures d’où émergent en qualité jambons et saucissons.

Extrait du petit parisien du lundi 9 avril 1906.

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