Etampes – Le 11 fevrier 1913 – l’Aviateur Guillaux recordman du monde

Etampes-11 fevrier 1913-Aviation-Aviateur Guillaux

Etampes – 11 février 1913 – Aviateur Guillaux recordman du monde entier avec passager.

Etampes – 11 février 1913 – Aviateur Guillaux recordman du monde entier avec passager.
Raid accompli avec l’AUTOMOBILINE, la plus homogène des essences, comme  l’huile D.F « AVION » est la meilleur huile de graissage connue pour tous moteurs. 
Imprimeur, Pichot,Paris – dos séparé – non circulé
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L’AVIATEUR GUILLAUX BAT DES RECORDS, voici ce que l’on pouvait lire sur le petit Parisien le lendemain de son record.
L’aviateur Guillaux, spécialiste des vols avec passagers au-dessus de Paris, s’est mis en piste hier à Etampes pour tenter de battre les records de vitesse avec passager. Parti la veille d’Issy-les-Moulineaux, avec un passager, M. Max Bruyère, il prit son vol hier à midi 5, à bord de son monoplan biplace type militaire, moteur Gnome, bougies Oléo et hélice intégrale Chauvière. Régulièrement, Guillaux continua sa ronde autour de la piste de dix kilomètres de long, et battit les records de vitesse avec passager, à partir de 200 kilomètres. Il ne s’arrêta qu’à 4 heures 10 minutes, alors que Continuer la lecture

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Le Biplan Paulhan en plein vol et le Monoplan Nieuport

Le biplan Pauhan en plein vol

Le biplan Pauhan en plein vol

1150 Le Biplan Paulhan en plein Vol 
éditeur J Hauser Photo, Paris 
Dos séparé -circulé à découvert en 1909
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 Le Biplan PAULHAN en plein vol (OCTAVIE 3)

Construit par les Frères Voisin. Composé d’une cellule centrale à 2 plans superposés de 1O m. 20 
d’envergure sur 2 m, de longueur antero postérieure. Ces plans distants verticalement de 1 m. 50,
sont reliés par un corps fuselé de 4 m. 50 de long, et de section quadrangulaire a une cellule arriére
de 6 m, d’envergure, sur 2 m, de longueur, dans le sens de la marche, munie d’un empennage
stabilisateur spécial , Le gouvernail vertical est au centre de la cellule arrière La partie du corps
fuselé engagé de la cellule avant, porte le siège de l’aviateur et derrière lui le moteur Gnome de
50 HP actionnant une hélice de 2 m 10 de diamètre et 1 m 10 de pas. En avant de l’appareil se
trouve un gouvernail de profondeur. Le tout monté sur un chariot orientable, surface portante
50 m. c, poids total monté 500 Kg, J. H

carte postale ancienne-Monoplal-M-Nieuport

Monoplan-M-Nieuport – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

1290. – Monoplan – M-Nieuport
éditeur J Hauser Photo, Paris 
Dos séparé – non circulé
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 Monoplan Nieuport
Surface portante 14 mq., envergure 8 m., largeur des ailes 2 m. longueur de l’appareil
7 m, Poids en ordre de marche 285k Stabilisateur automatique; le châssis monté sur roues et patins, gouvernail de profondeur monoplan, gouvernail de direction biplan, levier
unique de commande, commandant les 2 gouvernails. Moteur Anzani 20 HP à l’avant
actionnant hélice Chauvière de 2 m. 40 de diamètre et 1 m. 50 de pas, et tournant à 1290 
tours. J. H.

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Juin 1912 – Angers-1er grand prix d’aviation de l’aéro-club de France – Départ de Labouret sur son Navire aérien – Biplan Astra

Angers-1er grand prix d'aviation de l'aéro-club de France - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Angers-1er grand prix d’aviation de l’aéro-club de France – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

13 – Circuit d’Anjou 
Angers – 1er Grand Prix d’Aviation de l’Aéro-club de France
Angers – Cholet – Saumur ( 16 &17 juin 1912)
L.V – Phot. – Édition Officielle 
Départ de Labouret sur son Navire aérien – Biplan Astra – Moteur Renault – 100 HP – 12 cylindres

Voici la folle histoire du grand Prix d’Aviation de l’Aéro-club de France le 16 et 17 juin 1912 , comme on pouvait la lire sur le Petit Parisien au lendemain de ce grand prix.

Le sort en est jeté ! Le Grand Prix d’aviation de l’Aéro-Club de France est commencé. Comment et quand se terminera-t-il ? C’est, à l’heure où j’écris, le secret de l’avenir, de l’avenir qui n’est à personne.  
Je m’explique :
Depuis des années, avec l’aviation, après l’automobile, j’ai vécu des Instants qui marquent, éprouvé des émotions fortes, admirer des audaces inouïes! Ce furent des heures parfois tragiques ; mais jamais encore je n’ai ressenti peut-être d’aussi, fortes secousses morales que celles éprouvées ce matin.
Après une aube claire, petit à petit, et montant avec le soleil, le vent s’est levé, augmentant de force au fur et à mesure que les minutes coulaient. A huit heures, à l’aérodrome, sous un ciel bas, tourmenté, sombre à désespérer, les nuages fuyaient; les grands peupliers sur la route se courbaient dans la rafale ; drapeaux et toiles de hangars claquaient
Certes, en de semblables circonstances, on ne partirait pas : c’était l’avis presque unanime.
M. Deperdussin déclarait :
— Mes hommes restent ici !
M. Esnault-Pelterie prenait la même décision.
Mais c’était compter sans les audacieux, les « risque-tout », que tout à la fois on admire et on critique.
Bientôt, en effet, le bruit se répandait « . les Blériot vont partir et les Morane et les Nieuport
Et c’est ainsi que, quelques instants après, nous vivions les grands émois.
Les départs
Sur l’herbe rase et rare, dans les nuages de poussière blanche soulevés par la violence du vent, et qui viennent nous aveugler, Garros a fait amener son appareil. Tous ceux qui sont la, la cinquantaine de constructeurs, de journalistes autorisés à venir sur la piste, se regardent. Des contractions se voient sur les visages ; d’aucuns osent parler et ne cachent pas leurs sentiments. Des accusations dures sont portées, dans la nervosité ambiante, contre ceux qui osent donner le départ.
Et pourtant, il n’en peut être autrement : les commissaires ne peuvent refuser le départ à un concurrent alors que celui-ci le demande, conformément à un règlement connu et accepté jusque dans ses conditions les plus draconiennes. Ainsi, des braves vont partir.
. Garros, chaudement couvert de maillots — car il fait froid — la tête enveloppée d’un passe-montagne blanc, est monté sur son monoplan et vérifie ses commandes. Le moteur, à cet instant, est toujours au repos.
Placé près de l’aile droite de l’appareil, j’entends le vent siffler dans les haubans du Blério, que quatre hommes retiennent; et ce sifflement a quelque chose de sinistre.
Personne ne dit mot. Le chronométreur, seul dans le silence poignant, annonce à Garros qu’une minute seulement le sépare de son heure de départ.
Alors, en route !
Le moteur est mis en marche et, sur un signal du pilote, les hommes lâchent prise.
En quelques mètres, pris par ce vent terrible, sous l’effort de l’hélice, Garros a décollé. A dix mètres, une rafale l’abat ; il remonte, saute d’une aile sur l’autre ; l’appareil se cabre, pique du nez, mais il s’en va et monte, monte toujours.
A 500 mètres environ d’altitude, dans un vent plus régulier, Garros vire et prend la direction de Cholet. Peu à peu, il disparaît au loin dans le plomb du cieL C’est une inoubliable vision

Circuit d'Anjou-Angers-1er grand prix d'aviation de l'aéro-club de France-1912

Circuit d’Anjou-Angers-1er grand prix d’aviation de l’aéro-club de France – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Très simple, presque inaperçu, Bedel s’installe sur son siège. Léon Morane, très grave, regarde son pilote.
A 9 h. 10, à son tour, il s’envole ; mais l’impression est mauvaise. Plus que celui de Garros encore, son appareil est bousculé. Léon Morane est furieux.
— Pourquoi avez-vous laché ? crie-t-il à ses mécaniciens. Vous voyiez bien que le moteur ne tournait pas à son régime.
Il est maintenant trop tard : pris dans la vague aérienne, terriblement houleuse, Bedel n’a plus qu’à se défendre de son mieux.
Bientôt vaincu, d’ailleurs, à deux kilomètres du départ, il est plaqué à terre par le vent arrière et l’audacieux atterrit, brisant son appareil et, par une chance inespérée, ne se faisant aucun mal.
Mais voici mieux :
Legagneux, riant, blaguant, l’œil clair, suivi de Martinet plus sérieux, arrive à son tour, accompagnant son appareil ; et, a 9 h. 20, tous deux s’envolent.
L’admiration et l’émotion sont à leur comble. Très joliment, sur le nouvel appareil Zens, tous deux disparaissent
AH. 45, Espanet, sur son Nieuport, part à son tour. Puis, c’est Helen ; et puis Hamel avec un passager, M. Sassonne.
Et c’est tout pour ce matin. Les plus audacieux sont partis ; les autres demeurent, attendant l’accalmie.
Cette attente est, du reste, vaine ; ce n’est qu’assez tard dans l’après-midi, et alors que tout espoir de boucler en temps utile les trois tours réglementaires est perdu, que le vent tombera enfin.
Entre temps, un autre audacieux, Brinde-jonc des Moulinais, s’était décidé à affronter lui aussi la tempête, et avait, à midi 15, quitté l’aérodrome d’Avrillé.
Anxieusement, les spectateurs de l’aéro-drome d’Angers, après avoir vu s’éloigner Hamel, attendirent des nouvelles. Elles ne tardèrent pas à arriver, excellentes d’abord. C’est ainsi qu’on apprit le passage successif à Cholet, de Garros, à 10 h 28 ; Espanet, à 10 h. 29 ; Hamel, a 10 h. 58.
Puis, brusquement, vers onze heures l’on nous annonça que Legagneux avait fait une terrible chute.
Fort heureusement, la réalité était beaucoup moins grave
Legagneux, drossé par la tempête, avait été déporté à l’ouest de la ligne du circuit. Alors qu’il arrivait en vue de Montrevault, à la Salle-Aubry, il voulut atterrir. Plaqué durement au sol par une rafale, sa descente fut une véritable chute. L’appareil fut endommagé, mais l’aviateur n’eut pas grand mal : une légère luxation de la jambe et une bénigne foulure du poignet.
Quant à Martinet, le passager de Legagneux, il s’en tira avec de légères contusions
D’autres incidents sans aucune gravité du reste  se produisirent et obligèrent quelques-uns des concurrents à s’arrêter. C’est ainsi qu’Helen, le champion du Nieuport, fut arrêté par une légère panne de moteur à Doué-la-Fontaine, au cours de son premier tour. Son camarade Espanet fut victime du même accroc au second tour, à Cholet.
Ces incidents furent particulièrement regrettables, car on avait beaucoup remarqué les envolées merveilleuses de ces deux aviateurs et la tenue impeccable de leurs Nieu-port dans le vent. Leurs appareils, qui avaient fait une Impression énorme, méritaient un meilleur sort.
Enfin, Hamel, qui avait accompli merveille
son premier  tour, fut contraint de s’arrêter à Cholet lorsqu’il y atterrit pour une seconde fois.

LA MERVEILLEUSE COURSE DE GARROS : Des six aviateurs partie le matin, seul Garros restait donc en course

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Bourget Aviation le Monoplan-Benard – L’oiseau Tango de Tarascon et Laulhé – Paris New-York

Bourget-aviation-Monoplan-Benard-l’oiseau Tango de Tarascon et Laulhé- Paris-New-York- Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Bourget Aviation le Monoplan-Benard 
L’oiseau Tango de Tarasconet Laulhé – Paris New-York
éditeur Rigal – GBouchetal Phot-edit, 72 Bd de l’Hôpital Paris 
Dos séparé – non circulé

LES PRÉPARATIFS  DE L’ OISEAU TANGO » TOUCHENT A LEUR FIN
Les préparatifs de l’Oiseau Tango, le monoplan Bernard, construit sur les plans de l’ingénieur Hubert, en vue de la traversée de l’Atlantique projetée par Tarascon et Laulhé, touchent à leur fin.

L’expresse du Midi : L’avion « Tango » fera aujourd’hui les essais de consommation, Le Bourget, 2 septembre 1927
Des essais du canot pneumatique de « l’Oiseau Tango » ont été effectués hier matin à Suresnes. Ce canot construit pour 3 personnes peut tenir la mer fort longtemps. Il porte l’inscription « Les Mouettes « , un poste de T. S. F. est installé à bord, réglé sur la longueur d’ondes de 600 mètres. Le radio-télégraphiste Ducaud a été définitivement choisi comme devant être le troisième membre de l’équipage Tarascon et Laulhe.
L’avion tango a été pesé hier soir à vide sur la bascule du port aérien du Bourget, comportant toutefois- ses accessoires. Son poids est de 2.115 kilos. Aujourd’hui auront lieu des essais de consommation sur la distance Paris-Abbeville et Paris-Marseille, avec escale au Bourget pour le ravitaillement.
Tout doit être prêt au début de la semaine prochaine.

Deux mois après ces essais, le 06 novembre 1927 l’ingénieur Jean Hubert qui avait construit l’Oiseau Tango, à bord duquel Tarascon et Laulhé projetaient de tenter le raid Paris-New-York … se tue en auto.  

 

 

 

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Blériot et sa famille – Le célèbre aviateur Français

Bleriot et sa famille-le celebre aviateur français

Bleriot et sa famille-le célèbre aviateur français – cliquez sur l’image pour l’agrandir

Blériot et sa famille – Le célèbre aviateur Français

Le célèbre Aviateur Français a passé le premier sur son Monoplan le détroit du Pas-de-calais, le 25 juillet 1909

Dos séparé – circulé à découvert le 20 juillet 1910

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Voici le héros de tous les français en cette période de l’année 1909, sur cette carte postale Louis Charles Joseph Blériot pose avec sa petite famille, sa femme Jeanne Alicia Vedene qu’il épouse le 21 février 1901 à Bagnères de Bigorre et quatre de ses cinq enfants connus, Louis, Marcel, Jean, Simone, Geneviéve et Nelly.

Voici ce que l’on pouvait lire sur le Petit Parisien le lundi 26 juillet 1909 au lendemain de son exploit :

Le 25 juillet 1909 restera une date célèbre dans l’histoire de l’aviation.
Hier, en effet, pour La première fois, un homme, un audacieux, maîtrisant la loi de la pesanteur, emporté sur les ailes de l’oiseau artificiel que son génie a créé, a volé d’une terre à l’autre au-dessus des flots.
Blériot conservera cette gloire extraordinaire d’être le premier humain qui aura abordé dans l’ile anglaise en aéroplane.
Son triomphe est celui d’un Français; C’est un peu le nôtre, celui de tous les Français.
Loin de suivre les chemins déjà tracés  en aviation, Blériot, hardiment, sans se laisser décourager par d’ingrats débuts, avec la foi d’un apôtre, d’un illuminé, chercha des principes nouveaux, et, après de longs et pénibles efforts, établit le merveilleux monoplan avec lequel il vient de triompher.

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