Paris – jardin des Tuileries – Charmeur d’Oiseaux

Charmeur d'Oiseaux - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris – jardin des Tuileries – Charmeur d’Oiseaux

éditeur : J.H ( J.Hauser)

Dos séparé – circulé à découvert en 1912

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L’éditeur et photographe de cette carte est J.Hauser ,on lui doit des centaines de clichés qui ont servi à de nombreuses séries très connues , par exemple la série Vieux Paris , les sapeurs pompiers de Paris , les femmes cochères et bien d’autres encore .

Son terrain privilégié sera Paris et la série la plus représentative de son talent restera pour moi les 32 cartes de la série : « Les petits métiers de Paris »  avec des top cartes comme le  montreur d’ours ,le chasseur de rats dans les égouts de Paris et bien d’autres cartes de cette série.

Malheureusement ,cette carte qui représente un petit métier des années 1900 ne fait pas partie de cette mythique série .

Être charmeur d’oiseaux en 1900 était un moyen pour certains exclus de la société de vivre de leur talent en réclamant quelques piécettes aux promeneurs et touristes de la capitale .



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Le Repos Hebdomadaire – Les Déjeuners sur l’herbe

Le Repos Hebdomadaire - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

143 – Le Repos Hebdomadaire

Les Déjeuners sur l’herbe

E.Faciolle,ohoto-édit;Le Perreux

Dos séparé -circulé à découvert en 1911

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Après un rude combat contre le patronat ,les ouvriers peuvent enfin profiter de leur dimanche  pour respirer  l’air pur de la campagne proche de Paris ,sur cette carte nous sommes certainement sur les bords de Marne :  (Perreux ,Champigny ,Nogent ,etc !)

*Trente ans avant les congés payés arrachés par la grève généralisée lors du Front populaire, la CGT obtient enfin le dimanche chômé.
Mais aujourd’hui c’est le lundi de Pentecôte que les pouvoirs publics suppriment.

Le 13 juillet 1906, le Parlement vote la loi Sarrier, instaurant le repos dominical obligatoire de 24 heures pour les ouvriers et les employés de commerce. Mais la bataille fut rude pour obtenir cette avancée, parfois même contre des personnes inattendues.

Ce combat se situe dans le contexte de l’abaissement du temps de travail. La loi du 30 mars 1900, appliquée à partir de 1904, instaure la semaine de 60 heures.

Nous sommes encore loin des quinze jours de congés payés de 1936, mais le dimanche chômé est le bienvenu, d’autant qu’il revient de loin. Ce repos dominical avait été précédemment instauré le 18 novembre 1814, sous la pression de l’Église qui souhaitait que les travailleurs puissent se rendre à la messe du dimanche matin. Mais, le 12 juillet 1880, cette loi est abrogée par des députés anticléricaux bornés qui n’ont pas compris qu’ils renvoyaient ainsi à l’atelier des ouvriers brisés par la fatigue.

Pourtant, le grand penseur anarchiste, Proudhon, peu soupçonnable de «jésuiterie curaillonne», avait publié une brochure au titre évocateur: «De la célébration du dimanche considérée sous les rapports de l’hygiène publique, de la morale, des relations de famille et de cité». Dans la même veine, le docteur Féré écrivait à cette époque: «Le repos hebdomadaire autorise une restauration des poumons, un rétablissement de la circulation sanguine et de l’activité sensorielle, un apaisement du système nerveux, une reviviscence des capacités d’attention et de raisonnement logique. Le respect du dimanche désamorce le surmenage.»*


*Texte : Force Ouvrière Hebdo n°2776*
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Paris- Carte Postale de la Rue des Cendriers

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Paris

1102 -Rue des Cendriers (XXé)

éditeur C.P.

Dos séparé – circulé à découvert en 1909

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La rue des cendriers , cette ancienne voie de la commune de Belleville n’est en 1812 qu’un sentier qui conduisait du boulevard de Ménilmontant au passage Rivière ,transformé en 1851 en une ruelle à laquelle on donna le nom actuel .

Les habitants du quartier posent bien sagement pour le photographe de la maison d’édition du Comptoir Parisien ‘C.P.’ (la marque bleu) installée 156 rue Oberkamph dans le 11éme arrondissement .

Comme souvent le nombre d’enfants sur la carte est impressionnant ,mais pour une fois la raison de la présence de ces enfants est explicable !

En regardant de plus près ou en agrandissant la carte ,on peut lire à droite « pour enfants malades » ,en cherchant sur le bottin de Paris de 1900 ,j’ai trouvé qu’au 45 de la rue des cendriers se trouvait un dispensaire subventionné par la ville de Paris .

Cet établissement donnait des consultations et médicaments aux enfants malades indigents du XXéme arrondissement ,un autre dispensaire de ce style dans le 20 éme arrondissement  était installé au 126 boulevard de belleville .

Bien sur à cette époque d’autres dispensaires existaient  , il y avait des établissements publics dans chaque arrondissement de paris (pour le 20 éme :  27 rue Boyer et 15 rue St.Blaise.

Il y avait aussi des dispensaires privés dans Paris ,mais je n’ai pas trouvé d’adresse dans le 20 éme ,bien sur si vous avez connaissance d’un dispensaire privé a cette époque dans cet arrondissement

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Tout Paris – Gare de Charonne – Arrivée d’un train

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Tout Paris

421 – Gare de Charonne – Arrivée d’un train

Collection F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1912

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Le photographe s’est placé sur le quai pour prendre ce cliché derriere lui se trouve la rue ‘Vitruve’ et à droite de la carte on distingue nettement les immeubles de la rue Florian ,immeubles toujours en place aujourd’hui .

En face on aperçoit l’arrière de la gare de ceinture « Charonne’ (si vous voulez voir le devant regardez la carte postée hier).

Bien sur aujourd’hui il ne reste plus grand chose de comparable à cette carte ,la gare est un Café-Concert nommé «  La Flèche d’Or ».

Dans la rue Florian un mur à été construit pour éviter l’accès de ce qui reste des quais , et l’art nouveau de 1900 a été remplacé par des tags !!

Il existe heureusement une association pour la Sauvegarde de la Petite Ceinture de Paris et de son Réseau Ferré ( AS.PC.RF)

Sans ces associations il y aurait bien longtemps que ces gares ,quais ,locomotives et autres patrimoines seraient perdus à tout jamais !!

 




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Tout paris – Gare de Ceinture « Charonne »- Rue de Bagnolet

Gare de Ceinture – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tout paris N° 335

Gare de Ceinture

Rue de Bagnolet (XXéme arrt)

Collection F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1906

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La gare de Charonne de la Petite Ceinture

La station est ouverte le 14 juillet 1862, en même temps que celles de l’Avenue de Clichy, Belleville-Villette, Ménilmontant et La Rapée-Bercy.

A cette époque, ce sont essentiellement des trains ouvriers à tarifs modérés qui circulent le matin et le soir pour assurer les trajets domicile-travail et retour de cette population.

La station est construite à cheval sur les voies et présente une architecture typique des gares de ceinture, que l’on retrouve presque à l’identique sur les gares de l’Avenue de Saint-Ouen, du Boulevard Ornano et de La Chapelle-Saint-Denis.

L’entrée de la gare est située sur la rue de Bagnolet (N°102).

A l’arrière du bâtiment, une passerelle métallique permet de desservir les deux quais.

En plus des deux voies à quai, la station Charonne comportait également une voie directe qui permettait aux trains de grandes lignes circulant entre les gares terminus de doubler les trains de ceinture en station.

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Aujourd’hui la gare de Charonne est certainement la plus connues de la Petite Ceinture, grâce ou à  cause de sa reconversion, intervenue au milieu des années 90, en Café-Concert nommé «  La Flèche d’Or ».

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la gare de « ceinture de Charonne » 100 ans après

Gare de Ceinture « Charonne »- 102 rue  de Bagnolet ( Café-Concert La Flèche d’or)

 


Merci à Dominique
'image Google maps' 


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