Juvisy – La Grande rue – Carrefour de la Croix d’hier à Aujourd’hui

Juvisy-Grande rue-Carrefour de la Croix

Juvisy-Grande rue – Carrefour de la Croix – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

36 – Juvisy ( S.-&.-O) – Grande rue
Photo Leprunier, Juvisy 
Dos séparé – circulé à découvert
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Après quelques jours avec des cartes sur le cirque barnum & Bailey, bien content de revenir dans l’Essonne et plus particulièrement à Juvisy-sur-orge. Nous voici, rue grande Rue au niveau du carrefour de la croix et de la rue de la ferme. En 1910 Juvisy-sur-orge est une ville de 4245 habitants administrée par le maire Monsieur Argeliés. Sur la gauche de cette carte postale on peut voir distinctement une croix posée sur un socle en pierre, ne cherchez plus cette croix aujourd’hui au carrefour de la grande rue et de la rue de la République, car elle a disparu… Mais qu’est devenue cette croix ? si vous avez la réponse merci de me laisser un commentaire. Grace à google-maps et un petit montage photo retrouvons ce carrefour 100 ans après l’édition de cette carte postale.

Juvisy-grande rue d'hier a aujourd'hui

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Montmarault – Le Champ de Foire en 1900

Montmarault-Champ-de-Foire

Montmarault – Champ de Foire – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Montmarault – Champ de Foire
éditeur B.F – Chalon sur Saône 
Dos séparé – circulé à découvert 
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Dans les années 1900 Montmarault est une ville de 1814 habitants située à 31 kilomètres de Montluçon et de 363 kilomètres de Paris. À cette époque le maire est Monsieur Marcel Vacher, son juge de paix Mr Desrues. Tous les mercredis de chaque mois c’est le rendez-vous tant attendu des habitants de Montmarault, car c’est jour de foire. Bien sur comme son nom l’indique le Champ de Foire est le lieu de cette manifestation . Aujourd’hui Je vous passe tous les petits commerces de cette commune pour ne vous citer que les petites fabriques et petits métiers installés en 1900 à Montmarault en commençant par la fabrique de chandelles de la maison Auclair ; De la brasserie d’Auclert ; le négociant en grains Mr Pourrat ; les confiseurs, Durin et Guillaumin et pour finir les ferblantiers, Giolat, Guillaumin et Lovergne. À noter que la la fête patronale à  Montmarault était célébrée le 26 décembre, jour de la Saint-Étienne. 

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Paris – Le palais de la légion d’honneur

07arrt-Paris-Le palais de la légion d’honneur – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

371 . Paris – Le palais de la légion d’Honneur

éditeur ELD . Paris  ( Ernest Louis le Deley )

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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Ancien Hôtel de Salm, construit par pierre Rousseau pour Frédéric III (Prince de Salm-Kyrburg), celui ci fut décapité en 1794 ..  6 jours après la chute de Robespierre

Situé dans le 7 e arrondissement entre le quai Anatole-France et la rue de Lille, l’entrée principale se trouve au 64 rue de Lille.

Il faudra attendre 1804 pour pour que la grande chancellerie de la légion d’honneur achète le lieu, crée en 1802  la grande chancellerie jusqu’alors avait ses bureaux rue Saint-Honoré, au domicile de son grand chancelier  « Bernard Germain Étienne de Laville-sur-Illon, comte de Lacépède ».

Quelques mots sur cet ORDRE National, créé en 1802 par Napoléon, pour récompenser les services militaires et civils, mais honneur aux femmes.

 Les femmes n’étaient exclues  de l’Ordre ; mais les nominations étaient plutôt rares, et faites en raison de services exceptionnels.

en 1900, le nombre total des Légionnaires femmes, depuis la fondation de l’Ordre, étaient d’une cinquantaine tout au plus.
Les premières furent : Virginie GHESQUIERE (1808); Marie SHELLINCK (1818), qui combattirent et se distinguèrent lors des guerres de l’Empire; Anne BlGET, religion Sceur Marthe (1815), décorée pour
les nombreux sauvetages qu’elle opéra et pour les soins donnés aux militaires français et alliés.

De 1815 à 1851, une seule femme décorée Mme PERROT, cantinière aux zouaves.
En 1851, Mme B R U L O N , sous-lieutenant d’infanterie.
En 1852 : M™« ABICOT DE RAGIS et 3 religieuses, décorées pour longs services dans les hôpitaux.
Ensuite on donna la croix à quelques religieuses et à plusieurs cantinières.
Mme Rosa BONHEUR, Peintre, décorée en 1865, promue Officier en 1890. La guerre de 1870 donna à plusieurs femmes l’occasion de se distinguer : Mme Juliette DODU Mme JARRETHOUT, cantinière ; Mme
FRARY-GROSS, directrice des ambulances de l’Hôtel de Ville.

Pour les amateurs et pointus de détails, voici les différentes croix,ruban et rosette et surtout  comment on doit porter cette légion d’honneur..!

Insigne : Croix à 5 pans, en émail blanc, sur une double couronne de chêne et de laurier ; au centre, médaillon bleu et or portant la tête de la République, exergue : République Française, 1870 ruban moiré rouge. Revers : deux drapeaux tricolores et exergue : Honneur et Patrie.
La croix est d’argent pour les Chevaliers, d’or pour les autres grades. Le diamètre en est de 40 millimètres pour Chevaliers et Officiels, et de 60 millimètres pour les Commandeurs.
Les Civils portent simplement un ruban boutonné au revers gauche (Chevaliers); ou la rosette, au même endroit (Officiers).
En tenue militaire, les Chevaliers portent la croix d’argent sur le côté gauche de la poitrine; les Officiers ont la croix d’or et la rosette sur le ruban .
les Commandeurs portent la croix en sautoir, le ruban est plus large que celui des insignes précédents.les Grands Officiers portent au côté droit de la poitrine l’étoile d’argent à 5 rayons doubles, de 90 millimètres de diamètre et la croix d’Officier..

Les Grands-Croix portent en sautoir de l’épaule droite au côté gauche le large ruban rouge moiré, avec la croix de Commandeur, mais du diamètre de 70 millimètres Sur le côté gauche, la plaque à 5 rayons.
Les décorations se portent en France dans un ordre défini, toujours le même, de droite à gauche : en premier la Légion d’Honneur, ensuite la Médaille Militaire, les Médailles de Campagnes, les Décorations Universitaires, le Mérite Agricole,
les Décorations étrangères.

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Carte postale ancienne de Mont-Saint-Jean – Vielles Maisons

Mont saint-Jean - Vielles Maisons - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Mont-Saint-Jean – Vieilles Maison

Imprimeur . Daudet-Leclerc – Collection G.B

Dos simple – circulé à découvert le 30 septembre 1904

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il y a Beaucoup de choses à dire sur cette carte postale ancienne, commençons par cette correspondance abondante écrite  sur le recto de cette carte .. ( Recto « l’image pour les cartophiles »).

  Avant l’arrêté du 18 novembre 1903 les cartes postales étaient éditées avec un dos simple ( Verso en une seule partie) endroit où l’on ne pouvait écrire que l’adresse du destinataire, la correspondance s’écrivant sur le recto ,c’est le cas de cette carte postale.

Pour tout connaitre de cette magnifique ville de Mont-Saint-Jean je vous conseille le site officiel :   ICI 

En ce qui me concerne, je vous parlerai de cette ville en 1901.

Le Maire Monsieur Perrot (M) administre cette ville de 816 habitants située à 55 kilomètres de Beaune.

Les commerces et petits métiers ne manquent pas en 1900 à Mont-Saint-Jean, citons quelques noms qui ont fait vivre cette ville à cette époque.

Pas moins de 3 épiciers , la maison Belorgey , lecant et Verpeaux ; 2 boulangeries , Fiquet et fournier et 3 Hôtels, Fiquet, Fournier et Pocard  sont installés en ville.

Les cordonniers, Rigneau et Simonnot ; Les Ferblantiers, Fèvre et Michot ; Les Menuisiers, Gibassier et Perruchot ; Les meuniers, Adnot et Vve Suchetet.

Les charrons, les frères Perreau ; la modiste Mlle Velard ; L’horloger, Duviquet et le serrurier, Meuriot.

  je ne peux tous les citer, mais terminons cette liste par le médecin Monsieur Debrabant et les sages femmes, Vve Zarvourski et Anne et Marie Poussy.

Je ne sais combien de commerçants et petits métiers existent encore à Mont-Saint-Jean, mais il y a certainement encore des descendants de toutes ces personnes citées qui pourraient peut être me renseigner !



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Carte Postale Ancienne de l’église Sainte Marquerite à Paris

église Sainte Marguerite - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

176. –  l’église Sainte Marguerite à Paris

éditeur G.I

Dos simple circulé à découvert en 1909

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Il y a la petite histoire de cette église la mienne et la grande histoire des historiens, commençons par la petite .

Habitant enfant à l’angle de la rue Richard Lenoir et de la rue de Charonne la rue Saint Bernard se situait à 400 mètres de chez moi et c’est dans cette rue que ma mère m’emmenait tous les matins à l’école maternelle qui se situait juste en face de l’église.

Je vous ai déjà parlé du square juste en face de l’école et accolé quasiment à l’église, endroit magique de verdure ou le gardien manchot n’arrêtait pas de se servir de son sifflet pour nous réprimander  au moindre écart du règlement qui était affiché sur la porte de son petit kiosque vert.

Maintenant pour la grande histoire je vais faire assez court car son histoire est passionnante mais assez complexe, en 1629 un arrêt du Parlement de Paris fait de Sainte-Marguerite une chapelle particulière ,celle-ci fut érigée en 1634  en église succursale  de l’église Saint-Paul , la chapelle fut agrandie à plusieurs reprises entre 1669 et 1678  et flanquée de deux bas-côtés .

Le Pape Pie VII  donna à cette église un calice  lorsqu’il vint y célébrer la messe le 11 février 1805 .

Sous la Commune l’église faillit être incendiée , des barils de poudre avaient été descendus dans la cave lorsque les Versaillais arrivèrent juste à temps pour éviter le pire.

On ne peut pas parler de l’église Sainte Marguerite sans parler de son cimetière et de son énigme sur la sépulture du  » petit enfant mort au Temple ».

 le 10 Juin 1795 vers 5 heures du soir on inhuma l’enfant mort le 8 juin vers 3 heures du matin dans le donjon de la prison du Temple sous le nom de Louis XVII , le corps de cet  enfant fut transporté  par plusieurs soldats  directement au cimetière .

Le cercueil fut déposé directement sans cérémonie religieuse dans la fosse commune, mais dans la nuit le fossoyeur retira le cercueil et le replaça dans une bière de plomb après avoir dessiné assez grossièrement une fleur de lis sur le couvercle.

Une exhumation en 1846 et une deuxième en 1894 ont montré  que les ossements enfermés dans cette bière de plomb étaient ceux d’un jeune homme de 15 à 18 ans , alors que le dauphin n’avait que 10 ans à sa mort.

En 1979 une troisième exhumation a lieu mais n’apportera aucun élément nouveau quant à l’identité de ce corps , l’hypothèse la  plus plausible parmi des dizaines d’autres serait que l’on ait subtilisé le cercueil du Dauphin (le petit Roi Louis XVII ) pour le remplacer par celui d’un autre enfant .

Qui est enterré au cimetière Sainte-Marguerite et où est enterré le corps du petit Roi Louis XVII fils de Louis XVI et de Marie Antoinette d’Autriche ?

Voici une partie d’une grande énigme de notre histoire qui restera sans doute sans réponses encore de nombreuses années !!

Beaucoup plus de détails sur l’église Sainte Marguerite à lire dans le livre le « dictionnaire des rues de Paris » de Jacques Hillairet où sur l’excellent site :

LE PIÉTON DE PARIS

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