Diaporama et cartes postales de la ville d’Alep en 1920 et 1940

Un petit clin d’œil à un médecin sympathique de la clinique Paul Picquet à Sens. 

On peut voir sur le diaporama comment était la ville d’Alep (Syrie) dans les années 1920 et sur les 4 autres cartes des rues et les places de Alep dans les années 1930/1940. On ne peut pas imaginer l’importance de cette ville en 1918, rendez vous compte que la ville d’Alep était le lieu de transit, ou se concentrait les produits de l’Asie Mineur, du Kurdistan, de la Mésopotamie, de l’irak-Arabi et de la Perse. la ville exportait à cette époque les noix de Galle, graines jaunes, tapis, laines, coton, soie et céréales, etc. 

La ville avait des fabriques de feutre, fil d’or, teintures, tanneries, soie brochée d’or et d’argent. Quelques noms de commerçants de cette époque installés à Alep et commençons par le grand hôtel de Azizié remarquable pour son époque avec bains et douches dans chaque chambre. Les imprimeries de Al-itkan et Al-Takkadom. La compagnie Sarkis Khoury Sarkis spécialiste en d’exportation de produits divers. La fabrique de savon de Fausa et Fils, la liste est trop longue et mériterait un autre post. Citons les noms des médecins qui exerçaient en 1918 à Alep, M. Altounian, M. Antaki, M. Assouad, M. Babikian, M. Babikian, M. Coussa, M. Lorenz et M. Zakrzewski. 

Cette vieille ville, née au 2e millénaire avant Jésus-Christ et classée au patrimoine mondial de l’Unesco, s’est retrouvée au cœur de l’affrontement entre le régime et l’insurrection. L’ancienne capitale économique de la Syrie portera pour longtemps, sinon pour toujours, les cicatrices du conflit qui l’a ravagée pendant plus de quatre ans.   

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J’AI FAIT UN DRONE DE CAUCHEMAR – La grande rue de Charny-Orée-de-Puisaye était sens unique

J’AI FAIT UN DRONE DE CAUCHEMAR 

Facilité l’accessibilité des personnes handicapées dans les lieux publics tout le monde le comprend. Toutefois heureusement qu’il y a Facebook pour en apprendre un peu plus sur les projets de transformation du centre-ville.

Depuis quelques jours, la grande rue est en sens unique. En venant de Toucy/Saint-Martin, obligé de faire un petit parcours à travers les petites rues de la ville pour arriver au parking… Allez, pourquoi pas si cela peut servir aux autres.

Sur une page Facebook j’ai vu 2 planches de dessin sur ce qui pourrait ressembler à la rue dans quelque temps. Mais il faut beaucoup d’imagination en voyant ces 2 dessins pour imaginer les travaux qui seront réellement faits.

La municipalité espère obtenir 60 % de subventions : État, Région, peut-être Europe.

Je ne doute pas une seule seconde que la mairie a vu d’autres dessins de ce que va devenir notre ville. Mais en ce qui me concerne et certainement pour beaucoup d’autres habitants de Charny et des autres communes, je ne crois pas que ces dessins ont été communiqués en amont à la population? ( sauf peut-être le 30 novembre 2021 à la salle polyvalente de Charny?).

Quand on sait que ces travaux vont coûter plus d’un million d’euros pour la première tranche ( réfection de certains trottoirs et routes, aménagements, marquages au sol…) et même si la municipalité espère obtenir 60% de subventions la vie de beaucoup de personnes de Charny va changer et on n’a vraiment pas eu beaucoup de renseignements sur ce projet.

La ville de Charny-orée-de-Puisaye est une très belle et ancienne ville que beaucoup de gens aiment, avec de beaux trottoirs en briques rouges qui donnent un charme fou au centre-ville.

Comme beacoup, je me pose de nombreuses questions et j’aimerais savoir si une personne peut répondre en particulier à celles-ci :

1 / Quelles sont réellement les trottoirs qui font moins d’un mètre 1,40 m en centre-ville ?

2/ Est-ce que les trottoirs seront refaits exactement comme ils sont aujourd’hui, c’est-à-dire avec des briques rouges, où vont-ils être revêtus d’un goudron de couleur comme c’est le cas dans beaucoup de nouvelles villes.

3 / Pourquoi choisir de déplacer le monument aux morts, ce qui va coûter plusieurs milliers d’euros .. ? Peut être serait t-il possible de retirer simplement les 2 première marches pour avoir les 1,40m. ? et un bon coup de nettoyage suffirait ?.

3/ Effectivement il y avait des jours où la traversée du centre-ville n’était pas toujours facile, mais la bonne volonté des conducteurs faisait que généralement tout se passait pas trop mal. Il a été prouvé que le fait de mettre une rue en sens unique augmente significativement la vitesse des véhicules qui l’empruntent. Autrement dit les rues en sens unique sont réputées faciliter les excès de vitesse. La réglementation est à 30 km heure. J’espère vraiment que les conducteurs respecteront cette limitation de vitesse pour la sécurité de tous.

4 /je plains d’avance les habitants des rues des ponts, des écoles, de la République, de Sainte-Anne qui vont voir passer à la queue leu leu de très nombreuses voitures venues se garer au parking de la rue des écoles. Surtout cet été !

5/ je plains aussi les nombreux commerçants du centre-ville qui risquent de perdre de nombreux clients. J’espère vraiment me tromper. Je crains que les petits commerçants du centre-ville, malheureusement, se fasse de plus en plus rares comme dans beaucoup d’autres petites villes.

Enfin voilà sur la table toutes ces questions que de nombreuses personnes se posent sur ce que va devenir le centre-ville de Charny. Encore une fois, je ne suis pas contre le changement ni contre le modernisme, n’y contre tout ce qui m’amène à changer mes habitudes, mais je demande simplement à nos élus de nous en dire un peu plus sur ces transformations afin de se sentir vraiment concerné par cette décision prise pour être en conformité avec les normes d’accessibilité pour les personnes handicapées.

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Courtenay – Photographie artistique et industrielle Léon Guichet Photographe

Courtenay – Photographie artistique et industrielle Léon Guichet Photographe

Le photographe Léon Guichet fait sa publicité à travers cette affiche en se montrant en plein travail devant un enfant apeuré d’être photographié. Comme beaucoup de ses confrères Léon Guichet sera dans les années 1900 en plus de photographe artistique, l’éditeur de nombreuses cartes postales de Courtenay, mais aussi d’autres villes du Loiret et de l’Yonne.

Rappelons qu’à cette époque le marché des cartes postales est si important que le moindre petit photographe ou propriétaire d’un petit commerce espérait devenir éditeur.

C’est comme cela que des milliers de petits commerces, épiceries, bureaux de tabacs, cafés, hôtel, libraires, etc. deviendront éditeurs de cartes postales (souvent d’un jour).

Il serait quasiment impossible de chiffrer et de répertorier le nombre de ces éditeurs, tellement il est important et tellement le principe était facile pour le devenir.

La plupart du temps, la démarche était la même : les plus petits commerces faisaient appel à un photographe pour le ou les clichés et ensuite à un imprimeur local qui imprimait les clichés sans oublier de rajouter le nom du commanditaire accompagné très souvent de son métier avec la mention ‘éditeur’.

Il faut dire quand même que le marché de la carte postale était un marché qui pouvait rapporter pas mal d’argent avec des ventes journalières de plusieurs dizaines de cartes postales dans un petit magasin d’une ville comme Courtenay. 

Difficile d’imaginer aujourd’hui qu’une carte postale en 1900 était envoyée bien souvent comme on envoie aujourd’hui un SMS.

Il est trés courant de lire au dos des cartes de cette époque des phrases très courtes comme « Je prends le train dans deux jours « viens me chercher à la gare à 10 h » ou tout simplement « je t’aime mon adorée » . 

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Un tombereau de fumier se renverse sur M. Vincent habitant de Courtenay – Courtenay Faubourg Notre Dame

Courtenay Faubourg Notre Dame

Un petit montage photo pour illustrer cette histoire arrivée le 2 février 1912 à Courtenay. M. Vincent venait de décharger un tombereau de fumier quand le cheval se mit à prendre le trot. Le conducteur, qui tenait l’animal à la longe, essaya vainement de le retenir. N’ayant pu abandonner la longe, il fut entraîné et tomba sous le tombereau dont une roue lui passa sur la poitrine, pendant que le cheval continuait sa course. M. Vincent se releva sans aide et put même rentrer chez lui. Ce ne fut qu’au moment où il arrivait dans sa chambre qu’il eut une faiblesse. Il dut s’aliter. Une heure plus tard, il expirait, succombant à une hémorragie interne.

(Ne cherchez pas à acheter cette carte postalecar elle n’existe pas. ( c’est un montage photo que j’ai fais pour illustrer cette histoire de 1912)

 

 

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Le cabaret Aristide Bruant 84 boulevard de Rochechouart d’hier à Aujourd’hui

Cette photo de 1928 colorisée représente le célèbre cabaret d’Aristide Bruant tel qu’il était 3 ans après la mort du célèbre et très populaire chansonnier de Montmartre. Je ne vais pas retracer la vie de Bruant en quelques lignes, d’autres personnes l’ont fait pour moi et je vous recommande les deux livres de Jeanne Dubois-Bermand. Je vais tout simplement vous préciser ce que l’on pouvait trouver comme boutiques et petits métiers sur cette portion du boulevard Rochechouart en 1928. Bien sûr au N° 84 le cabaret d’Aristide Bruant qui avant 1885 était le cabaret du Chat Noir de M. Rodolphe Salis. Dans le même immeuble du N° 84 habitaient l’artiste peintre Formisyn, M. Gossé le graveur de musique et M. Durant le papetier. Au N° 80 le Théâtre Trianon et au 82 le café Brasserie du Trianon. On peut voir au N° 86 l’enseigne représentant une paire de Lorgnons de l’horloger M. Carton. Au même numéro, la brasserie de Mulhouse et sa bonne bière et au N° 88 l’excellent restaurant de la maison Duch. Je vous laisse juger par vous-même ce qu’est devenu le cabaret mythique d’Aristide Bruant avec une image montage google-map de 2020.

 

 

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