Tout Paris – Rue Richard Lenoir

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Tout Paris

Rue Richard-Lenoir (XI arrt) – perspective de l’Avenue Parmentier

Collection Fleury – Imprimeur Collas à Cognac.

Dos séparé – non circulé

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La Rue Richard-Lenoir

La rue de mon enfance , là ou mon père est né , la rue de notre premier appartement avec mon épouse, là ou le gymnase Japy était un  lieu culte de la boxe amateur, la rue du café de la mère Gaby  , là ou se trouvait  l’épicerie de la grappe d’or , la rue du « petit bar » avec ces parties de belote de comptoir alcoolisées ,là ou vivait  la famille Zafrana , la rue ou madame Pellé dansait pour aller manger au Palais de la femme rue de charronne , là ou monsieur Larotte tirait sa voiture à bras remplie de fourniture de tapisserie , la rue ou mon frère allait manger le midi au restaurant de la mère Théaut , là ou se trouve le passage Viallet qui servait de raccourci  pour se retrouver directement boulevard Voltaire,  la rue ou les gens se connaissaient  et  s’appelaient  par leur prénom .

Enfin, la rue ou j’ai passé certainement les plus belles années de ma jeunesse !

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Paris – Les Guichets du Louvre – Un Autobus

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2004 – Paris – les Guichets du Louvre , Un Autobus

éditeur ND Phot.

Dos séparé – circulé à découvert en 1908

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Vers 1900 le réseau d’omnibus de voitures hippomobiles est de plus en plus coûteux à l’exploitation.

La compagnie Générale des Omnibus entreprend la modernisation de ses omnibus et invite les constructeurs automobiles à étudier un omnibus susceptible d’assurer un service de transport des parisiens.

A l’issu de plusieurs essais de châssis, la compagnie Générale des Omnibus sélectionne le châssis Brillié (inscrit à l’avant de l’autobus sur la CPA)

150 châssis de type P2 à moteur Schneider seront commandés, mais les carrosseries restent encore d’anciennes caisses d’omnibus hippomobiles.

Les premiers omnibus automobiles Brillié-Schneider seront mis en service dès 1906, le succès des nouveaux Omnibus  ne se fait pas attendre, plus puissant que les chevaux et plus confortables  ils sonneront malheureusement pour les amateurs  petit à petit le glas de la traction Hippomobiles !

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Paris XVII – Rue du Colonel Moll

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Paris XVII – Rue du Colonel Moll

éditeur F.F paris (Fleury)

Dos séparé – circulé à découvert le 30/01/1919

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La grande guerre est finie, nous sommes en 1919 dans « le Paris » du XVIIème. La rue du Colonel Moll est bien animée et les beaux magasins ne manquent pas.

Un petit groupe d’écolières font les pitres devant le photographe de l’éditeur Fleury.

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Paris Pittoresque – Marchande de journaux – Éditeur Künzli

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Marchande de journaux

Éditeur – Kunzli

Série Paris pittoresque

Dos simple – non circulé

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L’Éditeur, Künzli et frères.

Certainement l’une des plus grandes maisons d’édition pionnières de cartes postales.

La maison Künzli  avait son siège à Zurich depuis 1896, mais possédait aussi un atelier au 17 rue Richer à Paris.

« J’ai retrouvé aussi que les frères Künzli avaient pignon sur rue en 1909 ,au 11 et 13 rue du Sentier à Paris« 

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On leur doit bien sur les célèbres chomo-lithographies, les Gruss aus et des cartes fantaisies.

Une des  plus connue et célèbre série est certainement les chomo- lithographies montrant la poste dans plusieurs pays.

Künzli sera l’un des premiers éditeurs à fournir des cartes en phototypie, en éditant de nombreuses cartes régionales et en particulier de Bretagne.

Mais éditera aussi de nombreuses séries photographiques parmi lesquelles  quelques unes sont devenues très prisées par les cartophiles, pour n’en citer qu’une, la série « Paris pittoresque «  est certainement une très plus intéressante.

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Petit Métier – Les Ramoneurs – Éditeur Kunzli

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Les Ramoneurs

Série Paris pittoresque

Éditeur – Kunzli

Dos simple – non circulé

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Le petit ramoneur
Qui de nous n’a appris par coeur, dans son enfance, le touchant poème inspiré à Guiraud par le Petit Savoyard
Va, mon enfant, pars pour la France.
Que te sert mon amour ?… Je ne possède rien…
Qui de nous n’a fredonné le couplet célèbre de la Grâce de Dieu
Tu vas quitter notre montagne
Pour t’en aller bien loin, hélas !…
Et moi, la mère et ta compagne,
Je ne pourrai suivre tes pas…
Le héros de ces deux œuvres, c’était le petit ramoneur, le pauvre gamin venu du Piémont ou de la Savoie, et qu’on voyait passer dans les rues avec son bonnet pointu, ses jambières, sa face noire où brillait la clarté d’un regard juvénile, et, sur le dos, son lourd paquet de cordes où pendait le « hérisson ».
Eh bien, nous ne verrons plus le petit ramoneur, à Paris du moins.

Car il n’ y a plus à Paris de cheminées pour les petits Savoyards.

Le progrès et les nouveaux règlements les ont privés de leur industrie saisonnière.
Les cheminées ordinaires ne doivent plus être construites dans Paris qu’avec des tuyaux de poterie de 33 centimètres de largeur et de 5 centimètres d’épaisseur.

Or, pour débarrasser de pareilles conduites de leurs couches de suie, le hérisson suffit.
Les petits Savoyards étaient surtout occupés au « pigeonnage » des larges cheminées.

Ce travail consistait à réparer les parois de plâtre des grands coffres à l’aide d’une planchette servant à contenir le plâtre, fraîchement gâché, jusqu’à’ à ce qu’ il soit pris et qui était ensuite descellé et reporté plus haut, Le ramoneur, suspendu , dans le coffre, répétait ainsi l’ opération tout au long de la fissure, travaillant sans relâche jusqu’ à ce que l’ heure vînt de rejoindre ses petits camarades sur le grabat d’ une mansarde louée pour la saison par leur patron.
La vie de ces enfants était souvent des plus misérables ; ils devaient rapporter, le soir, le produit de leur tournée au chef de la colonie qui les avait loués dans le pays et ne les nourrissait pas toujours à leur faim.

Les coups pleuvaient dru parfois sur le corps de ces petits malheureux, si le travail avait été peu productif ou lorsqu’ ils s’étaient oubliés à musarder dans la capitale.
La tradition professionnelle voulait que le petit ramoneur, sa corvée finie, montât sur la cheminée et chantât sa petite chanson.

Nous n’entendrons plus ces mélopées qui semblaient venir du ciel comme des chants d’oiseaux.

Depuis longtemps déjà, les ramoneurs ne poussaient plus le cri du métier
A ramona
La chemina du haut en bas.
le fracas de nos rues avait couvert leurs voix.
A présent, c’est la petite silhouette elle-même qui disparaît, la petite silhouette minable et souffreteuse.
Donnons lui un souvenir, car elle emporte avec elle un peu de nos émotions d’ enfance, et nous ne saurions oublier que c’ est elle qui, la première, éveilla dans notre âme le sentiment de la pitié.

¤

« Le Petit Journal illustré du 22 Septembre 1907 »

Le Monde du petit Journal 
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