Nanteuil les Meaux – Rue de la Poste

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Nanteuil les Meaux (S.-et- M.) – Rue de la Poste

éditeur , Piette

Dos séparé – circulé sous enveloppe le 05/04/1918

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Un petit tour à Nanteuil les Meaux dans cette petite  ville située à 3km de Meaux,ou le nombre d’habitant à cette époque est d’environ 1500 habitants .

Ce qui est intéressant sur cette carte en plus du fait que la carte est particulièrement belle et animée ,est le fait que « l’éditeur » de cette carte est le propriétaire du bureau de tabac monsieur « Piette ».

Sur la carte de « Magny en Vexin – Place d’Armes » j’écrivais qu’il « n’était pas rare qu’un propriétaire d’un  magasin  fasse appel à un photographe pour faire un cliché de son établissement  » en voila la preuve.

Il faut savoir qu’à cette époque (1900-1910)  les détaillants de vente de cartes postales sont partout, de la plus petite des épiceries ou bureau de tabac aux grandes devantures de librairies.

la vente de cartes postales est  une source de revenus pour ces établissements,et c’est par milliers que des imprimeurs, photographes, épiceries, bureau de tabac, cafetiers etc. etc.  se  font éditeurs de cartes postales .

La plupart des petits établissements « éditeurs » ne possèdent même pas d’appareil photo et font appel le plus souvent  à un photographe professionnel  qui une fois avoir pris le cliché donne la possibilité aux petits commerçants  de  faire imprimer leurs cartes  chez un éditeur qui se chargera de mettre leur nom bien en évidence.

C’est ainsi que des milliers de petits commerçants se présenteront comme éditeur, alors qu’ils n’auront été que les commanditaires d’une série de cartes postales les représentant devant leur boutique  et qu’ils s’efforceront de vendre par la suite à leurs clients.

Il faut quand même dire que les commandes  de ce genre de cartes étaient souvent éditées en petite quantité par rapport aux grand éditeurs reconnus de cette époque et le fait du peu de tirage de ces cartes en font souvent leur rareté.

A ne pas confondre avec « les cartes photos » des devantures de magasins avec leur propriétaire  ,ou la production de ces cartes était limitée a quelques cartes qui étaient le plus souvent réservées à la famille et aux amis .


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Tonnerre – La rue du pont et vue du pont de l’Armançon

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Tonnerre – La rue du pont

L.Durand Photographe

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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Aujourd’hui ,deux cartes pour le même prix ( je rigole c’est gratuit ) !

Il y a des quartiers de certaines villes qui en 100 ans n’ont pas trop changé et c’est le cas de cette ville de Tonnerre.

Entendons nous bien ,quand je dis pas trop changé  je parle bien entendu des maisons et de l’aspect général .

j’ai des CPA de villes ou villages où il est impossible de  reconnaitre quoi que ce soit en 100 ans d’écart ,les maisons ont disparues pour laisser la place à une route ou à une grande surface !

Ce qui m’intrigue souvent  en regardant les cartes postales des années 1900 ,c’est l’état des façades des maisons et de l’état général des villes et villages.

Je m’explique ,sur les CPA de 1900 ,la plupart des maisons font souvent délabrées et mal entretenues ,est-ce le noir et blanc du cliché qui me donne cette impression ?

Dans tous les cas ,quand je fais des photos d’hier et d’aujourd’hui les mêmes maisons délabrées en 1900 sont 100 ans après de belles maisons au ravalement impeccable et aux toitures neuves !

Comme si, il y a 100ans tout était déjà vieux !

Voila c’était mes impressions d’un dimanche matin ,en petite petite forme !!

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Tonnerre vue prise du pont de l'Armançon - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tonnerre vue prise du pont de l’Armançon

L.Durant ,photographe ,Fabricant ,Tonnerre .

Dos séparé – non circulé

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Tout Paris – Rue Richard-lenoir à la rue de Charonne

Rue Richard lenoir – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tout Paris – Rue Richard-Lenoir à la rue de Charonne

édition F.F.

dos séparé – circulé à découvert en 1912

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Ma rue Richard Lenoir, j’ai habité dans cette rue pendant plus de 20 ans et elle a été vraiment la rue du bonheur.

J’habitais au 10 de cette rue, pas de petite porte à l’entrée du 10, mais une immense porte en fer forgé que fermait difficilement tous les soirs notre concierge jeannette.

Jeannette était la concierge du 10 depuis des lustres, elle avait même connu mon père jeune homme, papa est né en 1919 dans l’unique chambre de l’appartement de ses parents.

C’est dans ce même appartement de moins de 40 m² ou mes parents, mon frère et moi avons vécu de très belles années.

A cette époque tous les habitants du 10 étaient logés à la même enseigne, aucune commodité existait dans les appartements, mon père avait fait quand même installer à la demande de ma mère un petit chauffe eau au dessus de l’unique évier qui nous servait aussi bien pour faire la vaisselle que pour notre toilette.

Il ne fallait pas chercher les wc, ils étaient situés au fond d’un couloir et servaient  à plus de 10 familles de l’immeuble.

Allez j’arrête un peu de me plaindre, ce que je me rappelle surtout c’est les bons moments passés en famille, le dimanche matin et cette odeur de café qui embaumait l’appartement, l’odeur du pain, que maman faisait griller sous la flamme de la gazinière.

Les parties de billes avec mon frère sur la tomette bien rouge que ma mère faisait briller à la cire.

Et cette cour des miracles, ou la concierge était la commandante en chef assise devant sa loge pendant des heures à tricoter elle surveillait nos parties de ballons ,en nous interdisant toutes les 5 minutes de jouer et de faire attention au carreaux !

De nombreux artisans travaillaient aussi dans la cour, marbrier, carrossier, tapissier, matelassiers étaient au cœur de cette vie de quartier qui était le mien.

Juste une petite anecdote, si un jour vous croisez Charlelie Couture, mais si le chanteur de  « comme un avion sans ailes » demandez lui si il n’a pas été heureux de vivre dans la cour du 10 rue richard Lenoir.

Mais lui c’était bien après que la concierge jeannette ait disparu !

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Marlotte – La Rue Murger et le clocher

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247     Marlotte – La Rue Murger et le clocher

éditeur ,  la Salamandre

dos séparé – circulé à découvert en 1906

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Restons , à Marlotte encore quelques jours !

Les voitures (attelages) sont à volonté pour les clients de  l’hôtel de la renaissance  ,la maison  Mallet ne regarde pas à la dépense pour satisfaire les clients de l’hôtel.

Au beau milieu de la rue l’enfant a l’air sur de lui ,une main dans la poche et la posture décontractée il pose pour le photographe comme un habitué de la chose !

Il est vrai que ce gamin a du en voir passer des photographes dans les rues de Marlotte, au contraire de beaucoup d’autres enfants de petits villages ou l’arrivée du photographe était toujours une fête.

Parlons un peu  de cette  ‘ salamandre ‘ en bas à gauche de la carte , cette salamandre  portant un T sur son corps  était le sigle d’un des principaux éditeurs de Fontainebleau..

Cet éditeur fera sa réputation en  éditant  une grande quantité de  cartes de Seine et Marne.





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Malotte . Rue Mürger

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651    –   Malotte . Rue Mürger

éditeur A. Siron – Barbizon

Dos séparé – circulé à découvert en 1906

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Cette la première carte d’une  très longue série de villages de Seine et Marne (77), commençons par la ville de Marlotte qui à l’époque n’a pas fusionné avec la ville de Bourron, fusion datant de 1919.

Dès le 19 siècle, la proximité de Barbizon attire un grand nombre d’artistes à Marlotte et à Bourron, Jean-Baptiste Corot y sera un des premiers à s’installer.

Il n’est pas rare de croiser dans les rues ou dans les auberges ceux qui deviendront les plus grands peintres de notre histoire, Pissarro Renoir, Monet, Sisley Cézanne.

Henri Murger qui vient de publier « Scènes de la vie de bohème » en 1843, découvre quelques années plus tard à son tour Marlotte.

Il n’en faut pas plus pour que ses amis et écrivains le retrouvent régulièrement à Marlotte, Théophile Gautier, Alfred de Musset seront très souvent de la fête.

Henri Murger, décède  le 28 janvier 1861 à Paris à la maison de santé municipale, dite la Maison Dubois créée par Vincent de Paul et qui changera de nom en 1959 pour s’appeler l’hôpital Fernand Widal.

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