Bois de boulogne – Le Moulin de Longchamps en 1900

Bois de boulogne-Moulin de Longchamps - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Bois de boulogne-Moulin de Longchamps – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

40  Bois de Boulogne – Le Moulin de Longchamps

éditeur L’Abeille – Imprimerie Pirot Asnieres-Paris

dos séparé – circulé à découvert en 1909

§

C’est bizarre comme l’eau nous attire, personnellement je ne peux pas faire autrement que de regarder l’eau sous un pont ou de passer un bon moment à scruter les gobages des poissons dans un étang.  

Mais je vois que je ne suis pas tout seul, sur cette carte postale des années 1900, nos deux  hommes ont pris un peu de leur temps de travail pour se reposer sur le petit pont du bois de Boulogne.

En arrière plan, le moulin de Longchamps connu aussi sous le nom de Moulin de Rouvray,  il à servi à moudre le grain de la communauté de l’abbaye de Longchamp avant de devenir un endroit mythique connu de tous les turfistes. 

Ce moulin connaitra de nombreuses péripéties, mais dès 1853 le domaine du bois de Boulogne est choisi pour y implanter un hippodrome, c’est 4 ans plus tard que l’hippodrome sera officiellement inauguré en présence de Napoléon III et d’Eugénie.

Le premier cheval vainqueur de la première course se nommait « Éclaireur », de nombreux turfistes venus en fiacre sur hippodrome repartiront à pied, mais le moulin restera en place pour voir en 1957 une course portant son nom  » le Prix du Moulin de Longchamp. »


Share Button

Paris Montmartre – Le Moulin de la Galette en 1900

18arrt-le Moulin de la Galette-Montmartre – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

233. Paris Montmartre

Le Moulin de la Galette  – Vue Générale 

éditeur C.M

Dos séparé – circulé à découvert en 1909

§

Le XIXe siècle voit le déclin des moulins à vent, sous l’effet de la concurrence des minoteries, entreprises de plus grandes dimensions, dans lesquelles les meules étaient mues par des machines à vapeur.
Les moulins de Montmartre disparaissent les uns après les autres. En 1854, il n’en reste que deux : le Blutefin et le Radet, appartenant tous deux à la famille Debray.
Mais ces deux-là vont bientôt cesser de moudre des grains. Les Debray ont senti le vent, si l’on peut dire, et misé très tôt sur le développement du cabaret. Dès le début du XIXe siècle, une grande pancarte a été installée devant le Blutefin, rue Girardon (à l’endroit où se trouve
actuellement le Ciné-13-Théâtre) : Moulin de la Galette, reprenant un surnom en usage depuis quelque temps. Mais cette expression n’est en fait rien d’autre qu’une enseigne pour un établissement où l’on peut boire et manger.
En 1834, les Debray déplacent le moulin Radet pour l’amener à son emplacement actuel, au-dessus de la rue Lepic, et ainsi le rapprocher du Blutefin, afin de rassembler leurs propriétés.
Si l’on en croit des gravures de l’époque, on le déplace d’un seul bloc en le faisant rouler sur des madriers.

Un peu avant 1870, entre les deux  moulins, une grande salle de bal couverte est bâtie : c’est le Bal du Moulin de la Galette. Il attire la foule. Il y a deux entrées, l’une rue Lepic, côté Radet, l’autre rue Girardon, côté Blutefin.
Un tableau de Renoir, de 1876 (actuellement au Musée d’Orsay), a immortalisé ce bal sous des couleurs riantes : c’est l’été, on distingue au fond la grande baraque couverte ; dans les jardins, des jeunes femmes en jolies robes dansent, sous les globes des lampadaires à gaz, avec des jeunes gens en canotier, employés, artistes…
D’autres personnes ont donné du bal du Moulin de la Galette une image plus noire. Il aurait été un repaire de mauvais garçons, de souteneurs venus y recruter leurs proies, et de filles naïves prêtes à sombrer dans la débauche. Le chansonnier montmartrois Xanrof y fait écho dans A la Galette (publié dans son recueil Chansons sans géne en 1892):
«C’est le refug’de la candeur. /Plutôt qu ‘d’aller au Sacré-Coeur, /mamans, conduisez vos fillettes / à la Galette. (…) Y a des r’présentants d’plus d’un art, /et l’on recueill’ pour la plupart /les habitués d’laP’tite Roquette /à la Galette»
(Allusion à la prison de la Petite Roquette.) Mais tel était le lot de tous les bals populaires : les gens de la bonne société les considéraient avec mépris. On a dépeint sous les mêmes couleurs sombres l’Elysée-Montmartre, la Reine-Blanche (qui précéda le Moulin-Rouge sur la place Blanche), la Boule-Noire sur le boulevard de Rochechouart, les guinguettes des bords de Marne ou de Robinson…

Pour faire la publicité de leur bal, les héritiers Debray lui fabriquent un passé romanesque. Ils affirment que leur « Moulin de la Galette » est né en 1292, qu’Etienne Marcel et Henri IV y sont passés… Tout cela est faux. Mais l’invention la plus rocambolesque se situe en 1814.
Cette année-là, Napoléon ler, après avoir conquis toute l’Europe, était défait : les troupes prussiennes, autrichiennes et russes avaient envahi la France et assiégèrent Paris. Selon les Debray, des batteries de canon auraient, en ces jours de 1814, été installées au Moulin dè la Galette, dirigées contre les troupes russes qui occupaient la plaine de Saint-Denis. Et l’état-major français, dirigé par Joseph, frère de Napoléon, se serait réuni au premier étage du moulin,observant de là les mouvements de l’ennemi.
Il suffit de considérer les dimensions et la position du Blutefin (et du Radet) pour voir à quel point c’est invraisemblable. En réalité, Joseph Bonaparte et son état-major s’étaient réunis dans un bâtiment bien plus vaste, au Château Rouge, rue de Clignancourt, et si des canons avaient été postés devant un moulin, c’était au moulin de la Lancette, plus à l’Est, mieux situé pour cela.
Plus fort : la légende raconte que, lorsque les Russes parvinrent au sommet de la Butte, ils se trouvèrent face aux quatre frères Debray qui résistèrent héroïquement et furent massacrés. Que les Cosaques coupèrent en quatre le corps de Pierre-Charles, l’aîné, propriétaire du moulin, et accrochèrent les morceaux aux ailes du moulin. Que plus tard, à la nuit, sa veuve décrocha ces restes sanglants et les enterra pieusement dans le cimetière de l’église Saint-Pierre.
… et une vérité plus prosaïque
Ce récit macabre a été repris par des historiens de Montmartre, ou pseudo-historiens. Or, André Maillard a établi qu’un rapport rédigé à l’époque par l’adjoint au maire ne signale que deux personnes tuées ce jour-là par les Russes au sommet de la Butte. L’un est un soldat, un canonnier.
L’autre, Pierre-Charles Debray, a été tué dans sa maison, près du Moulin Vieux, de nuit, probablement par des pillards. Sa prétendue veuve aurait été bien incapable de l’enterrer, puisqu’elle était morte elle-même deux ans auparavant.
Aucun autre habitant de Montmartre ne fut signalé décédé ce 30 mars 1814.
Après la guerre de 1914-1918, le bal du Moulin de la Galette cessa son activité. Un Théâtre du Tertre le remplaça, il servait aussi à  ‘occasion pour des noces et banquets. Après la guerre de 39-45, il fut un éphémère studio de télévision. Un restaurant du Moulin de la Galette
fut construit rue Lepic, sous le Radet.
En 1977, le promoteur Henri Morvan racheta les terrains de la famille Debray et y construisit la résidence de standing qui s’y trouve aujourd’hui – mais conserva les deux moulins.

Texte de Noël Menier / 18éme du mois

Share Button

Carte postale de Compreignac – Le Moulin de la Rode en 1900

Compreignac le Moulin de la Rode – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Compreignac – Le Moulin de la Rode

Phot. H. C.T.L.

Dos séparé – circulé à découvert en 1906

§

Compreignac , commune  située à  20 km de Limoges, en Haute Vienne dans la région du Limousin.

Sur cette carte postale de Compreignac les Compreignacois et les Compreignacoises ne sont pas de sortis, et pourtant à cette époque (1910) leur nombre était de 2180 .

Le Maire était Monsieur Fontanier et le Notaire Monsieur Lenoir.

Les petits commerçants à cette époque ne manquaient pas à Compreignac , 2 épiceries la maison Boyer (j) et Faure (L).

Les tabacs était tenus par Elie Martin et Vigneron.

Le médecin Monsieur Vergnaud, le pharmacie Fruquière, les hôteliers, Boyer, defiénas (j), Laplaque et leyter avaient fort à faire le 8 de chaque mois  » Jour de Foires à  Compreignac « . 

J’allais oublier les jours du marché  » le 8 et les 3e vendredi de chaque mois  » où tout ce beau monde devait se retrouver pour se raconter des bonnes histoires en buvant le vin des Maisons Caillaud (F) (JL), Moreau et Vigneron.

Cet endroit n’a quasiment pas changé avec l’aide de google maps, voici une photo du moulin 100 ans après, bien sûr pour avoir la même vue plongeante sur le moulin il faudrait monter sur la petite colline située derrière la route.

Le moulin de Rode 100 ans aprés

Share Button

Carte postale Ancienne de Sommecaise – Le Chasserat,Moulin

Sommecaise – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

4 .  Sommecaise – Le Chamerat,Moulin
Édition Thuiland
Cliché Ismaël, Sens
Dos séparé – circulé à découvert
§

Une ferme traditionnelle des années 1900, mais que l’on voit de moins en moins aujourd’hui dans nos campagnes !
Connaissant pas trop mal l’Yonne et le Morvan, j’ai encore la chance de connaitre cette ambiance de ferme où poules et canards sont encore à l’air libre.   
Mais parlons un peu de cette petite ville de Sommecaise en 1900 .
Située à 24 kilomètres de Joigny et de 5 kilomètres de la Ferté-Loupière ,le Maire de l’époque est Monsieur Henrion (L.).
Citons quelques noms de personnes qui ont fait la vie de cette petite ville 477 habitants.
Les Aubergistes ; Moreau et Thuiland (Alex) –  Les Charrons ; Delion et Henrion.
Les épiciers ; Beaujard (A) , Niel (E) et Thuiland (A).
La Poterie-Quincaillerie ; Beaujard – les Sabotiers Maillot et Rapin .
et pour finir la Scierie à vapeur de Monsieur Thuiland .

J’ai cherché à retrouver cette ferme avec google-maps , mais je n’ai rien trouvé !
Alors si vous connaissez cette ferme ou si vous reconnaissez ces bâtiments ..merci de me laisser un commentaire . 

Suite au commentaire de Françoise que je remercie, il s’agit en définitive du Moulin de Chassera ou Chasserat ? et non pas Chamerat comme il est écrit sur cette carte postale (erreur de l’éditeur ou de l’imprimeur).
Voici l’endroit ou se trouvait le Moulin (carte de Cassini)

Share Button

Paris – Bois de Boulogne – Moulin du Champ de Courses

Moulin du Champ de Courses - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

77  _  Paris – Bois de Boulogne

Moulin du Champ de Courses

Dos séparé – circulé à découvert en 1907

§

Le moulin de l’hippodrome de Longchamp est connu aussi sous le nom de Moulin de Rouvray.

Pendant très longtemps  il servait à moudre le grain de la communauté de l’abbaye de Longchamp qui avait été fondée par Isabelle de France, fille du roi Louis VIII et soeur de Saint-Louis en 1255.

Les murs de l’abbaye furent détruits en 1795 mais le moulin est conservé et restera en activité jusqu’en 1809 servant à pomper l’eau du lac inférieur pour l’amener au lac supérieur du bois de Boulogne.

En 1853, le domaine du  Bois de Boulogne est choisi pour y implanter un hippodrome, c’est 4 ans plus tard que l’hippodrome sera officiellement inauguré en présence de Napoléon III et d’Eugénie. Le premier cheval vainqueur de la première course se nommait  ‘Éclaireur.

L’hippodrome de Longchamp sera connu dans le monde entier, sa montée et sa longue ligne droite de 1000m en fait sa renommée.

L’hippodrome s’étend sur 57 hectares entre la Seine et le Bois de Boulogne avec ses lieux-dits, comme le moulin ou le petit-bois connus de tous les turfistes.

Bien sur, la course la plus célèbre de Longchamp est ‘Le Prix de l’Arc de Triomphe’, elle est  organisée depuis 1920 et reste tous les ans un événement au retentissement mondial.

Mais le moulin qui aura connu de nombreuses péripéties pendant toutes ces années est toujours en place et à aussi sa course depuis 1957  avec le Prix du Moulin de Longchamp.

Course se déroulant au mois de septembre réservée aux chevaux de 3 ans et plus sur distance de 1.600 mètres.

Le dernier vainqueur de cette course (2010) est un cheval du Haras du Quesnay, portant le joli nom de ‘Fuissé’ entraîné par Christiane Head-Maarek et monté par Stéphane Pasquier.



Share Button