Courtenay – Café du Cygne Place Armand Chesneau – Chez Chevenot

Cliquez sur l’image pour agrandir

Bonjour à tous.

Les cartes postales tirées sur papier photographique (bromure) comme c’est le cas de cette carte du café Chevenot, sont plus rares et se distinguent des cartes postales sur support papier réalisées par l’intermédiaire d’un procédé mécanique d’impression.

Généralement un commerçant qui désirait voir son nom sur une carte postale et son nom en tant qu’éditeur devait passer commande au minimum de 500 à 1000 cartes postales à un imprimeur. Cette grosse commande était intéressante pour les magasins vendant un très grand nombre de cartes postales.

Pour les autres petits commerces, il était plus facile et surtout moins onéreux de demander à un photographe de la région de prendre un beau cliché de sa famille devant la boutique et de faire développer, toujours par le photographe cette photo à 5 ou 10 exemplaires avec au dos les inscriptions carte postale, correspondance et adresse.

Ensuite, ces cartes postales photos pour la plupart étaient le plus souvent envoyées à la famille ou aux amis proches ou gardées dans un tiroir. Pour toutes ces raisons, ces cartes sont assez rares et bien souvent difficiles à localiser par manque de légende.

À la Belle Époque, la carte postale est comme j’aime à le répéter le SMS d’aujourd’hui. Ce sont des dizaines de millions de cartes postales qui voyageront en France et à l’étranger pendant cette période.

Une petite mise en garde quand même avant l’achat de ces cartes photos dites localisées ; l’oblitération d’un timbre, une correspondance avec le nom d’une ville ou d’une rue, un nom propre rajouté au verso, ne sont pas toujours des preuves irréfutables de localisations.

La vraie localisation à 100 % d’une carte photo est la preuve par l’image et en voici la démonstration. Un bottin des années 1900 de Courtenay et le nom de Chevenot est visible, mais un café Chevenot existe aussi à Paris, à Lyon et dans d’autres villes de France. Reste à trouver maintenant les petits détails qui pourront nous certifier que ce café était bien situé à Courtenay ou ailleurs.

Bien sûr la connaissance de sa ville est une priorité, mais en plus de 100 ans tout ou presque a bien changé. Reste la comparaison avec d’autres cartes postales de Courtenay de cette époque pour trouver les petits détails qui vont nous faire avancer dans cette enquête.

Après quelques heures à manipuler et scruter les cartes… bingo! sur une carte de 1900 de la place du marché, le porche ressemble à celui de notre photo. Et voilà, ne reste plus qu’à faire un petit montage photo comme preuve et une colorisation de la photo du café, juste pour le plaisir des yeux.

Maintenant que la preuve est faite, nous pouvons aller voyager à la Belle Époque place du marché, aujourd’hui Place Armand Chesneau à Courtenay et plus précisément à l’entrée du passage du Cygne.

Pascal 

Cliquez sur l’image pour agrandir

 

Share Button

Courtenay la rue de Villeneuve d’hier à Aujourd’hui

 

Courtenay ( Loiret) Rue de Villeneuve

Partons faire un petit tour en 1910 rue de Villeneuve.

En regardant attentivement cette carte postale, on peut voir les nombreux magasins qui existaient dans cette partie de rue à cette époque. À droite, l’épicier est sorti de sa boutique pour être immortalisé par le photographe.

Un peu plus loin sur la gauche, la boutique du maréchal-ferrant M. Valtat. Quasiment en face, l’enseigne d’un café billard, un des 10 cafés où les Curtiniens pouvaient se désaltérer sans oublier bien sûr les trois hôtels qui servaient aussi un petit verre aux plus assoiffés.

Au loin, l’un des premiers garages installés à Courtenay et une enseigne publicitaire pour la marque Michelin. Comme vous pouvez le constater, ce ne sont pas les voitures et encore moins les camions qui troublaient la tranquillité de cette rue en 1910.

Ci-dessous, un petit montage sur une image Google-maps de ce même endroit 115 ans après l’édition de la carte postale. Pas la peine de regarder de près cette image, vous ne trouverez plus de boutiques ou de petits métiers.

À bientôt avec d’autres cartes postales de Courtenay.
Pascal

Share Button

Très bonne année 2022 – Charny et Courtenay

Très bonne année 2022 à tous et que cette année 2022 chasse très vite 2021… Avec l’espoir de se retrouver tous en bonne santé, plein de joie et d’amour.

Pour commencer 2022 deux montages photos sur cette carte postale de 1912.

Pascal Crosnier

Share Button

Courtenay – Photographie artistique et industrielle Léon Guichet Photographe

Courtenay – Photographie artistique et industrielle Léon Guichet Photographe

Le photographe Léon Guichet fait sa publicité à travers cette affiche en se montrant en plein travail devant un enfant apeuré d’être photographié. Comme beaucoup de ses confrères Léon Guichet sera dans les années 1900 en plus de photographe artistique, l’éditeur de nombreuses cartes postales de Courtenay, mais aussi d’autres villes du Loiret et de l’Yonne.

Rappelons qu’à cette époque le marché des cartes postales est si important que le moindre petit photographe ou propriétaire d’un petit commerce espérait devenir éditeur.

C’est comme cela que des milliers de petits commerces, épiceries, bureaux de tabacs, cafés, hôtel, libraires, etc. deviendront éditeurs de cartes postales (souvent d’un jour).

Il serait quasiment impossible de chiffrer et de répertorier le nombre de ces éditeurs, tellement il est important et tellement le principe était facile pour le devenir.

La plupart du temps, la démarche était la même : les plus petits commerces faisaient appel à un photographe pour le ou les clichés et ensuite à un imprimeur local qui imprimait les clichés sans oublier de rajouter le nom du commanditaire accompagné très souvent de son métier avec la mention ‘éditeur’.

Il faut dire quand même que le marché de la carte postale était un marché qui pouvait rapporter pas mal d’argent avec des ventes journalières de plusieurs dizaines de cartes postales dans un petit magasin d’une ville comme Courtenay. 

Difficile d’imaginer aujourd’hui qu’une carte postale en 1900 était envoyée bien souvent comme on envoie aujourd’hui un SMS.

Il est trés courant de lire au dos des cartes de cette époque des phrases très courtes comme « Je prends le train dans deux jours « viens me chercher à la gare à 10 h » ou tout simplement « je t’aime mon adorée » . 

Share Button

Carte postale Ancienne de Courtenay – La rue de la Levrette d’Hier à Aujourd’hui

Courtenay – La rue de la Levrette d’Hier à Aujourd’hui

Courtenay – La rue de la Levrette d’Hier à Aujourd’hui

Allons faire un petit tour rue de la Levrette à l’angle de la rue des Boucheries avec cette photo montage mélangeant trois époques, 1900,1930 et aujourd’hui. La grande guerre est enfin terminée et la grippe espagnole n’est plus qu’un mauvais souvenir. La France retrouve un peu de joie après avoir honoré plus de 1,3 million de militaires décédés au cours de la Grande Guerre. La ville de Courtenay compte à elle seule 95 de ses enfants morts pour la France. Dès 1900, la pharmacie Sinard est déjà à l’angle de la rue de la Levrette, l’autre pharmacie installée place du marché est la propriété de M. Buisson. Une décennie plus tard, la pharmacie Sinard est toujours en place et la bourrellerie est l’affaire de M. Girault Frazier. Les années passent et l’ancienne bourrellerie de M. Girault change de nom pour devenir l’affaire de M. Fontaine. En 1937, la maison Fontaine-Clocher est déjà bien connue des Curtiniers, mais elle se partage le travail de Bourrellerie et de Sellerie avec la maison Maunoury. La pharmacie Sinard à changé de nom et a cédé son officine en 1935 à M. Lémenager-Ragot. Merci à Sylvie de m’avoir prêté la photographie de la bourrellerie qui appartenait à ses grands-parents.

 Pascal     

Share Button