Foret de l’Isle Adam – Fabricants d’échalas – prés Presles

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Foret de l’Isle Adam – Fabricants d’échalas – prés Presles

Imprimerie photographie J.Fremon

Dos séparé

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Voici une Carte Postale peu courante qui nous montre un lieu de fabrication d’échalas en pleine forêt de l’Isle-Adam prés de Presles à environ 30 km au nord de Paris.

Cet ancien métier était encore pratiqué en Île-de-France il y a une petite centaine d’années consistait à réaliser des piquets en bois de châtaigniers, les branches coupées d’une longueur voulue étaient ensuite fendues en 4 ou 6 dans le sens de la longueur.

Ces échalas étaient ensuite utilisés surtout dans les régions viticoles pour attacher la vigne, mais étaient utilisés aussi pour la fabrication de clôture à claie-voie.

À l’heure où il est bon d’etre écologiste, ces clôtures que l’on trouvait vieillottes il y a quelques années, ont retrouvé leur place dans de très nombreux jardins de particuliers.

La fabrication d’échalas existe heureusement toujours, bien sûr le lieu a changé… et c’est aujourd’hui dans des scieries ou usines que l’on fabrique ces piquets de vignes ou ces clôtures décoratives.

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Vibraye-Traversé de la Fôret en automobile des années 1900

Vibraye-Traversé en Fôret – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Vibraye ( Sarthe) -Traversé en Forêt

Photo – Edition J Bouveret, le Mans – Chateaudun

dos séparé – non circulé

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Apparemment il y a un problème de pneus sur cette voiture, l’un des deux promeneurs a sorti une chaise pour regarder son camarade travailler sous le soleil !

A l’époque où cette carte a été éditée  le massif de Vibraye appartient déjà la famille d’Harcourt.

 Grand de plus de 7 000 hectares, le massif forestier de Vibraye se compose principalement de trois grandes propriétés forestières dont celles de
Marchevert au sud, de la Pierre au sud-ouest, et la plus importante, celle de Vibraye.

La forêt de Vibraye quant à elle se situe sur le plateau Calaisien, à l’est du département de la Sarthe, à une quarantaine de kilomètres du Mans.
Elle s’étend sur plusieurs communes, notamment celles de Vibraye, de Semur en Vallon et de Berfay et couvre une surface de 2300 hectares.

Source : Natura 2000 de la Sarthe

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Difficile de retrouver l’endroit exact où l’automobile s’était arrêtée, mais nous sommes bien dans la Forêt de Vibraye (image google maps) 100 ans après avec ce petit montage photos.   

Forêt de Vibraye 100 ans après – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 

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Carte postale Ancienne – Les Hautes Vosges – Les Schlitteurs

les Vosges les schlitteurs - Vous pouvez cliquer sur les cartes pour agrandir les images

Les hautes Vosges

Les Schlitteurs

Imp Ad Weick – Saint-Dié (déposé) N° 705

dos séparé -non circulé

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Encore utilisé il y a quelques décennies, le schlittage ne se pratique quasiment plus qu’en dehors de manifestations folkloriques.

Les schlitteurs utilisaient une schlitte, sorte de grande luge avec de longs patins pour descendre le bois coupé ou d’énormes grumes de plusieurs mètres de longueur.

Le schlitteur ne pouvait compter que sur le poids de son corps et de sa force pour freiner ce chargement qui  pouvait peser jusqu’à trois tonnes.

La descente était souvent très périlleuse et les accidents souvent mortels, la schlitte glissait directement sur la terre ou sur un chemin de rondins ou sur des quartiers de bois placés comme les traverses de chemin de fer et retenus par des ‘coins’ (sorte de gros piqués de bois) plantés à leurs extrémités.

Un vieux dicton !

« La schlitte tue l’homme en montant, et l’achève en descendant »

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Carte postale 1900 – Saint-Cloud -Ancienne maison du Piqueur

Saint-Cloud - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 Saint-Cloud -Ancienne maison du Piqueur

éditeur : P.Marmuse,Paris

Dos simple -circulé à découvert

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A l’extrémité du parc de Saint-Cloud, sur la commune de Marnes-la-Coquette dans les Hauts-de-Seine. La ferme du Piqueur est un des vestiges des haras du duc d’Orléans, devenu par la suite, pour l’impératrice Eugénie, l’équivalent du hameau de la Reine à Versailles.

 Le roi Louis-Philippe désire, pour le prince royal, son fils, faire construire un haras accueillant une quinzaine de chevaux de course dont le jeune homme a la passion.

Les travaux sont engagés pour contenter la juste impatience du prince, face au modeste pavillon de chasse du Piqueur, qui sera détruit par la suite, la ferme est bâtie et reprend le nom de Piqueur, qui désigne celui qui monte et dresse les bêtes dans les haras.

Quand le roi-citoyen est renversé par l’émeute en février 1848, pour laisser place à la IIe République, son fils, le duc d’Orléans, étant déjà mort dans un malheureux accident de voiture à cheval en 1842, la ferme n’a plus d’utilité .

Au coeur de l’hiver 1852, Napoléon III remarque la belle Eugénie de Montijo qu’il l’épouse en janvier1853.

Elle y fait élever de nombreux animaux, vaches, chiens et poules ,le domaine comptera en effet jusqu’à cent cinquante moutons, quarante vaches et neuf chevaux.

Au XXe siècle, la ferme du Piqueur sert de logement aux gardes forestiers et des lucarnes sont percées sur le toit afin d’accroître la surface habitable du bâtiment. Après 1968, le lieu est abandonné, jugé trop incommode selon les critères de confort de l’époque. En 1996, une nouvelle idée voit le jour… qui rappelle fort le passé : créer à cet endroit une ferme pédagogique pour permettre aux petits Parisiens de se familiariser avec veaux, vaches et cochons. La restauration est entreprise dans le respect du bâtiment initial, qui retrouve ses fonctions (écurie, vacherie, poulailler), des salles de classe et d’activité pour les enfants sont créées, un jardin potager est développé. Un ultime aménagement est nécessaire. Depuis 1946, les Parisiens empruntent l’A13 pour se rendre en Normandie. En bordure de la ferme, le long de la doyenne des autoroutes françaises, un mur antibruit est construit pour tenter de faire de cette bâtisse chargée d’histoire un lieu hors du temps.

Texte tiré de : valeurs actuelles : Actualités :  Une ferme royale et impériale de Claire L’Hoër le  jeudi 25/08/2011

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Un petit mot sur l’éditeur de cette carte postale

 L’éditeur de cette carte est le célèbre  P.Marmuse, sur le bottin de 1910 il est écrit qu’il est installé au 53 boulevard Montparnasse , P. Marmuse a été certainement l’un des meilleurs photographes parisiens du début du 20é siècle.

Certaines séries sont tellement célèbres et très bien cotées que si vous demandez à un vendeur « vous avez des Marmuse  » il ne sera pas étonné (si c’est un professionnel cartophile) , à moindre échelle c’est un peu comme quand on demande « Vous avez des « Mucha » !!

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Les Vosges – Le Travail des Bucherons

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Les Vosges – Le Travail du Bucherons

Imp AD . Welck . – Saint -Dié (déposé)N° 4307

Dos séparé – non circulé

(timbre  recollé sur le recto de la carte par un inconditionnel d’un timbre sur une CP ) 

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Le Bucheron

Le bois , Un matériau noble que l’homme a appris à travailler depuis des siècles. Même le bûcheron qui manie la hache respecte la forêt. Il sait à la fois couper les arbres qui le font vivre mais aussi protéger les jeunes pousses et entretenir les sous-bois pour les générations suivantes.

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Au rythme des quatre saisons

La vie du bûcheron est calquée sur les cycles de la nature. Une saison d’abattage s’étend de la fin octobre à la mi-avril. Le reste de l’année, le bûcheron se consacre à des travaux agricoles pour son compte ou comme saisonnier.
À ces cycles annuels s’ajoutent des cycles plus longs. La révolution de coupe est de trente à quarante ans. Ce qui signifie qu’un jeune bûcheron ne revient sur le premier site de sa carrière qu’à la vieillesse approchante. Le bûcheron est à la fois tributaire de la nature et du temps.

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L’outillage et l’entretien

Chaque bûcheron dispose d’une cognée, c’est-à-dire d’une grosse hache à biseau étroit, d’une scie à bûche et d’une serpe, parfois d’un passe-partout (grande scie à lame large).
Vers la fin de l’hiver, pour faciliter le mouvement du passe-partout à la montée de la sève, le bûcheron le graisse en frottant la lame avec une couenne ou en écarte les dents ; on appelle cela l’avoyage. L’aiguisage des outils est très important. On dit que la qualité d’un bûcheron se mesure à sa façon d’affiler une hache.

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L’abattage


Pour abattre un chêne, deux bûcherons sont nécessaires. À la cognée, ils sectionnent et dégagent le pied de l’arbre, afin de pouvoir le couper à ras du sol. Puis ils déterminent la direction de la chute en entaillant la base de l’arbre. Cette direction doit prendre en compte la protection des baliveaux, arbres réservés pour qu’ils puissent croître en futaie, aux alentours.
Après s’être éloignés dès que le bois commence à craquer, les bûcherons précipitent la chute de l’arbre. À terre, le chêne est écimé et ébranché. Le tronc, devenu un grume, c’est-à-dire une pièce de bois non encore équarrie, est évacué par les débardeurs l’été suivant.
Le travail du bûcheron ne s’arrête pas là. Une fois l’abattage terminé, il ressappe (recoupe) les souches trop hautes et les rempiette (refait le pied) pour leur éviter un pourrissement précoce.

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Bûcherons de père en fils


Sur six, huit ou dix enfants que peut accueillir une maisonnée, il n’est pas rare que certains jeunes garçons suivent les traces de leur père en apprenant eux-mêmes le métier de bûcheron. Dès douze ans, les jeunes garçons accompagnent leur père dans les bois. Six jours par semaine, les voilà qui découvrent le métier de bûcheron. D’abord des tâches faciles pour se muscler, comme par exemple débiter de la charbonnette à l’aide d’une serpe et d’une scie. Puis un véritable travail d’homme, de bûcheron pourrait-on dire, tel que l’abattage.

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Extrait du chapitre concerné, dans l’ouvrage Les métiers d’autrefois, de Marie-Odile Mergnac, Claire Lanaspre, Baptiste Bertrand et Max Déjean, Archives et Culture.

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