Carte postale de Moulineux – Le carrefour – Bouchon – Bousche

Carte postale de Moulineux - Le carrefour - Bouchon - Bousche

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Carte postale de Moulineux – Le carrefour
éditeur L. des G. 
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Chalou-Moulineux est une petite commune de l’Essonne située à 15 kilomètres d’Etampes 5 de Pussay et 6 de Monnerville. Le village de Chalou-Moulineux a été construit sur le coteau qui surplombe le hameau de Moulineux. En 1910  le nombre des habitants est de 343 et le maire est Mr Durandet. Le château de Moulineux est la propriété de M. Joubert. Sur cette carte postale on peut voir un fagot de branches suspendu. Ce branchage était appelé « le bouchon » . En quelques lignes en voici l’histoire.. dès le XIV siècle tout débiteur de boisson se devait de mettre à la façade de sa maison cette Continuer la lecture

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Carte postale Ancienne de Bonvilliers – La Grande – Rue Maisons Luchard

Bonvilliers - La Grande - Rue Maisons Luchard

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Bonvilliers – La Grande – Rue Maisons Luchard
Cliché et collection E. Rameau, Etampes – Editions Luchard 
dos séparé – circulé sous enveloppe en 1932 
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Restons aujourd’hui avec cette sympathique carte  dans l’Essonne et précisément devant la maison Luchard, tabac et débit de boissons de petite ville de Bonvilliers située à 5 kilomètres du centre ville de Morigny-Champigny et de 13 kilomètres de la La Ferté-Alais .Très souvent on peut voir sur les anciennes cartes postales et sur les façades de certaines maisons un fagot de branches suspendu. Ce branchage était appelé « le bouchon » . En quelques lignes en voici l’histoire, dès le XIV siècle tout débiteur de boisson se devait de mettre à la façade de sa maison cette petite botte ou petite gerbe de branchage appelé à cette époque « bousche » afin d’être reconnaissable et reconnu comme débit de boissons. On peut dire que ce « « bousche » ne serait donc que Continuer la lecture

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Carte Postale Ancienne de Trinay – Café Chaline – Sellerie-Bourellerie – D’hier à Aujourd’hui

Trinay-cafe Chaline-sellerie-bourellerie

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Trinay – Café Chaline – Sellerie – Bourellerie
Nouvelle collection. Lagnan, St-Lyé
Dos séparé – non circulé 
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Restons aujourd’hui dans cette petite ville de Trinay mais devant le café Chaline. Hier je vous ai cité quelques noms qui ont fait vivre cette ville dans les années 1900, profitons de cette carte pour continuer cette liste, le meunier était Mr Mazure; le marchand d’engrais Mr Challine; les épiciers Mr Lambert et Mr Roux. Le cabaretier Mr Fleureau, à noter cet ancien nom de cabaretier qui désignait une personne servant du vin au détail et donnant à manger contre de l’argent, enfin une auberge ou restaurant d’aujourd’hui. Comme toujours grâce à google Maps et le système steet vie je peux me balader dans toute la France pour retrouver ces endroits photographiés il y a 100 ans et ainsi vous faire voir ce que sont devenus ces endroits.

Trinay le café Chaline d'hier à aujourd'hui

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Trinay – café Roux bureau de tabac – Sellerie – Bourellerie

Trinay-cafe Roux-bureau de tabac-sellerie-bourellerie

Trinay-cafe Roux-bureau de tabac-sellerie-bourellerie

Trinay – café Roux bureau de tabac – Sellerie – Bourellerie
Nouvelle collection. Lagnan, St-Lyé
Dos séparé – non circulé 
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Un petit tour à Trinay, situé dans le département du Loiret à 24 kilomètres d’Orléans, Trinay en 1900 compte 340 habitants administrés par le maire Mr Challine ( A). À cette époque les agriculteurs de cette petite ville se nomment: Bonnet; Goussard (Vve); Madre Denis; Madre (E); Leroy; Mesland (A); Paillet; Parou et Pécheux. Le charron est Mr Bénault; le maréchal-ferrant est Mr Paviost. Les bourreliers sont bien sûr Mr Roux indiqué sur la carte postale et Mr Barillet.

Si vous n’avez pas lu un de mes post sur ces fagots accrochés sur les façades des cafés, appelé  Bouchon » et en voici l’histoire. 
Une ordonnance royale. Historiquement, le « bouchon » dont l’appellation provient du vieux français « bousche » (petite botte, petite gerbe) est le nom donné généralement au branchage que tout débiteur de boisson se devait de mettre à la façade de sa maison. Dès le XIVe siècle, Continuer la lecture

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Carte postale de Saint Aubin – Charancy – Un coin du pays

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4. – saint-Aubin – CHARANCY – Un coin du Pays

Pothain, éditeur, Avalon

Dos séparé – circulé sous enveloppe

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Difficile ces jours ci de ne pas penser à la Nièvre !

Nous voici à Charancy petit village de la Nièvre département où j’ai passé de très bons moments de ma vie.

Sur le devant on pourrait croire à un vélo, mais il n’en est rien c’est bien un cyclomoteur.

Si vous regardez de plus près (cliquez sur l’image) vous apercevez la carotte du tabac sur la façade de la maison et en dessous de cette carotte un fagot de branches.

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Ce fagot était appelé « le bouchon » en voici l’histoire
Une ordonnance royale. Historiquement, le « bouchon » dont l’appellation provient du vieux français « bousche » (petite botte, petite gerbe) est le nom donné généralement au branchage que tout débiteur de boisson se devait de mettre à la façade de sa maison. Dès le XIVe siècle, nous trouvons trace de cette obligation. En 1680, une ordonnance royale dicte encore plus clairement à tout vendeur de vin « à huis coupé et pot renversé » : « Nul ne pourra tenir taverne sans faire déclaration, ni mettre bouchon. » Le bouchon ne serait donc que l’ancêtre de l’actuel droit de licence de nos débits de boisson instauré en 1816.
Dans de nombreux villages, la pose du bouchon avait lieu la veille de la fête du pays. Les « jeunes gens » (groupe d’âge pouvant aller des conscrits à tous les hommes non mariés) allaient déposer l’ancien « bouchon » (le brûlant parfois) et suspendre le nouveau de café en café, en échange de quoi le patron de chaque établissement se devait de l’arroser. Les bouteilles vides étaient alors accrochées au « bouchon ».
Du genévrier ou du sapin. Le bouchon devait être choisi dans une essence d’arbre à feuillage persistant. Dans notre région, c’était généralement le genévrier qui faisait les frais de cette tradition, et parfois le sapin. L’arbuste ou la branche était alors décoré de rubans de couleurs (dits « fleurets ») et accroché indifféremment cime en l’air ou en bas. Un inventaire réalisé à partir des cartes postales anciennes a permis de dénombrer 183 communes différentes dont les cafés, au début du XXe siècle apparaissent ornés d’un « bouchon ». Cela représente plus de 52 % des 349 communes que comptait alors le Loiret.
Ces communes à bouchon se situaient essentiellement en Beauce, Gâtinais occidental, Orléanais et Puisaye. Dans ces secteurs, la coutume a perduré encore assez longtemps. En 1962, Jean Driard déclare à propos du Gâtinais de l’Ouest : « On voit également dans ma contrée le bouchon de genévrier au-dessus de la porte des petits cafés de village, mais cela tend à se perdre ». On en trouve cependant encore trace, dans les années 1970, dans une dizaine de communes. Aujourd’hui rares sont celles, à l’exemple de Charmont-en-Beauce, Guignonville ou Gondreville-la-Franche, à maintenir la tradition.
C.Chenault

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