Carte Postale Ancienne de Saumur – Place Du Petit-Thouars

Saumur- Place-Du Petit-Thouars . Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Carte Postale Photo

Dos séparé – non circulé

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Bien souvent un monument ou une statue est considéré par beaucoup de cartophiles comme une « drouille, (« carte sans grand intérêt ») mais cette expression est souvent galvaudé car une carte sans intérêt pour l’un fera partie intégrante d’une thématique pour d’autres.

Cette carte photo représente pourtant une partie d’une statue mais cette carte est loin d’être une drouille, car cette carte est très peu courante voire assez rare.

Mais maintenant, pour quelle raison ce cheval de bois et son cavalier de chiffons se sont retrouvés en haut de ce socle ?

Et bien en voici les raisons avec un texte tiré de l’excellent site :   SAUMUR JADIS  

Dans l’exaltation patriotique des années 1900, un comité local, animé par le docteur Frédéric Bontemps, décide d’élever un monument à la gloire du capitaine de vaisseau Aristide Aubert Du Petit-Thouars.

  il commande une statue à Albert Jouanneault, un jeune sculpteur saumurois, élève d’Antonin Injalbert.

 L’entreprise Ruèche travaille à poser les soubassements du monument en décembre 1915 ; le Conseil municipal, sachant que le comité est sans le sou, déclare alors qu’il ne paiera pas les travaux. Le docteur Bontemps décède en 1916, laissant un comité lourdement endetté. Il faudrait ajouter 1 000 francs pour l’entreprise Ruèche et 9 000 francs pour Albert Jouanneault.

 Tout au long des années 1920, le socle demeure désespérément vide, tel qu’on peut le voir sur les cartes postales. Tout le monde s’en désole, le Conseil municipal en 1919, la Société des Lettres, Sciences et Arts en 1924 et en 1926. Cette situation excite aussi la verve des officiers-élèves de l’École de cavalerie, qui, sur ce dessin de 1919, hissent un cheval et un cavalier mannequins à la place de l’amiral. Il en existe une photo intitulée  » L’écuyer Pluvinel sur Furibard « .

Un nouveau comité est animé par le baron de Luze, président du Syndicat d’initiative. Il tente en vain d’obtenir des fonds du Comité du Centenaire de l’Algérie. Grâce à des concours multiples et à l’aide de la municipalité, le monument est enfin inauguré le 3 juillet 1933 par Georges Leygues, le ministre de la Marine.

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Dessin-Amiral-Dupetit-Thouars - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails.

Sur cette carte dessinée des éditions Blanchaud installé à Saumur, on aperçoit à gauche du socle un homme portant le mannequin manchot et cul-de-jatte qui est bien reconnaissable sur la carte photo.

Si cette plaisanterie des officiers élève de l’École de cavalerie date de 1919, il est probable que la carte photos date de cette époque voire de cette année 1919 car je n’imagine pas ce cheval et son écuyer rester bien longtemps en équilibre sur son socle.

Malheureusement je n’ai pas de réponse à cette question, mais si vous avez le moindre renseignement à me donner, merci de me laisser un commentaire !

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Une photo du socle et de la statue une petite centaine d’années après , avec bien sur le capitaine de vaisseau Aristide Aubert Du Petit-Thouars.  

Statue Saumur - Du Petit-Thouars

 

détail de la statue

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Pour des raisons d’esthétisme quelques retouches ont été apportées sur la carte photos
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CPA – Tout Paris – Rue de Belleville et rue Bolivar

Tout Paris - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

244  –  Rue de Belleville et rue Bolivar

( XIXe et XXe arrondissement )

Collection F.Fleury

Dos séparé -circulé à découvert le 10/01/1903

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On ne peut pas dire qu’il n’y avait pas de mouvement à cette époque au croisement de la rue Bolivar et rue de Belleville.

Essayons de regarder à la loupe cette carte (vous aussi vous pouvez le faire en agrandissant la carte en cliquant sur l’image).

En premier plan une femme d’un certain âge fait pousser sa poussette à trois roues ( et oui ces engins étaient vendus sous ce nom et on promenait les enfants dans des voitures « d’enfants »).

 Derrière ce duo une vieille dame promène son chien et à sa gauche une jeune femme se tient debout devant la colonne Morris.

À droite rue de Belleville on devine l’attelage de chevaux peinant à tirer l’omnibus à l’impériale ,tant dit que rue Bolivar le tramway a déjà dépassé le croisement des deux rues.

Au dernier étage de l’immeuble qui abrite le café  « A la Marquise » un échafaudage a été installé  pour refaire la toiture de l’immeuble.

Voilà tout ce beau petit monde faisait vivre ce beau quartier de Belleville dans les années 1900.

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Une petite vue google maps 100 ans après avec un petit montage d’avant et après pour le plaisir !

100 apres et Montage rue de Belleville et rue Bolivar


 

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Paris – L’avenue du Bois de Boulogne à la Porte Dauphine

Bois de Boulogne - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

4067 .  Paris – L’avenue du Bois de Boulogne à la Porte Dauphine

éditeur ELD . ( E. Le Deley ,imprimerie , 127, Boulevard de Sébastopol Paris.

Dos séparé – circulé sous enveloppe le 6 aout 1918

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Tout au loin, l’Arc de triomphe mais le spectacle se passe sur l’avenue du Bois de Boulogne, aujourd’hui appeler Avenue Foch.

Cette avenue est certainement une des plus belles réussites du Baron d’Haussmann, longue de 1300 mètres pour une largeur impressionnante de 120 mètres.

En 1854, l’avenue de « l’impératrice » était déjà un lieu de luxe, de 1870 à 1875 l’avenue prit le nom de « Ulrich » et du nom du Bois de Boulogne nommée aussi simplement « Du Bois » de 1876 à 1929 année où elle reçut le nom du « Maréchal Foch ».

Sur cette carte des années 1900 , la circulation semble déjà difficile entre les attelages et les voitures, qui est prioritaire ?

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Carte Postale Ancienne d’une gare souterraine du Métropolitain

Station de métro souterraine - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

694 – Vue Intérieure d’une gare souterraine du Métropolitain

éditeur  C.M.

( L’éditeur de cette carte est les éditions » Malcuit » ,ces artistes éditeurs ont utilisés les marques C.M. et E.M.)

Dos séparé -circulé à découvert en 1907

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Pas besoin d’être centenaire pour avoir connu cette ambiance du métropolitain que l’on devine sur cette carte postale.

je me rappelle encore des poinçonneurs postés dans leur petite loge métallique ou assis sur leur strapontin pouvant à tout moment vous fermer le portillon juste devant vous, interdisant ainsi l’accès au quai.

Il y avait aussi au beau milieu du quai une sorte d’abris vitrés servant de bureau au chef de station seul maitre à bord pour régler les problèmes qui pouvaient arriver sur le quai.

Il est vrai qu’à cette époque il était bien rare qu’une personne vous agresse pour vous voler votre montre ou votre veste !!

Allez j’arrête de parler de cela,ma tension va monter et ce n’est pas bon de s’énerver un si joli dimanche.

Mais franchement sans vouloir jouer les vieux c.. , c’était quand même bien le métro avant ….. Non ??


 

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Carte Postale Ancienne de l’église Sainte Marquerite à Paris

église Sainte Marguerite - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

176. –  l’église Sainte Marguerite à Paris

éditeur G.I

Dos simple circulé à découvert en 1909

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Il y a la petite histoire de cette église la mienne et la grande histoire des historiens, commençons par la petite .

Habitant enfant à l’angle de la rue Richard Lenoir et de la rue de Charonne la rue Saint Bernard se situait à 400 mètres de chez moi et c’est dans cette rue que ma mère m’emmenait tous les matins à l’école maternelle qui se situait juste en face de l’église.

Je vous ai déjà parlé du square juste en face de l’école et accolé quasiment à l’église, endroit magique de verdure ou le gardien manchot n’arrêtait pas de se servir de son sifflet pour nous réprimander  au moindre écart du règlement qui était affiché sur la porte de son petit kiosque vert.

Maintenant pour la grande histoire je vais faire assez court car son histoire est passionnante mais assez complexe, en 1629 un arrêt du Parlement de Paris fait de Sainte-Marguerite une chapelle particulière ,celle-ci fut érigée en 1634  en église succursale  de l’église Saint-Paul , la chapelle fut agrandie à plusieurs reprises entre 1669 et 1678  et flanquée de deux bas-côtés .

Le Pape Pie VII  donna à cette église un calice  lorsqu’il vint y célébrer la messe le 11 février 1805 .

Sous la Commune l’église faillit être incendiée , des barils de poudre avaient été descendus dans la cave lorsque les Versaillais arrivèrent juste à temps pour éviter le pire.

On ne peut pas parler de l’église Sainte Marguerite sans parler de son cimetière et de son énigme sur la sépulture du  » petit enfant mort au Temple ».

 le 10 Juin 1795 vers 5 heures du soir on inhuma l’enfant mort le 8 juin vers 3 heures du matin dans le donjon de la prison du Temple sous le nom de Louis XVII , le corps de cet  enfant fut transporté  par plusieurs soldats  directement au cimetière .

Le cercueil fut déposé directement sans cérémonie religieuse dans la fosse commune, mais dans la nuit le fossoyeur retira le cercueil et le replaça dans une bière de plomb après avoir dessiné assez grossièrement une fleur de lis sur le couvercle.

Une exhumation en 1846 et une deuxième en 1894 ont montré  que les ossements enfermés dans cette bière de plomb étaient ceux d’un jeune homme de 15 à 18 ans , alors que le dauphin n’avait que 10 ans à sa mort.

En 1979 une troisième exhumation a lieu mais n’apportera aucun élément nouveau quant à l’identité de ce corps , l’hypothèse la  plus plausible parmi des dizaines d’autres serait que l’on ait subtilisé le cercueil du Dauphin (le petit Roi Louis XVII ) pour le remplacer par celui d’un autre enfant .

Qui est enterré au cimetière Sainte-Marguerite et où est enterré le corps du petit Roi Louis XVII fils de Louis XVI et de Marie Antoinette d’Autriche ?

Voici une partie d’une grande énigme de notre histoire qui restera sans doute sans réponses encore de nombreuses années !!

Beaucoup plus de détails sur l’église Sainte Marguerite à lire dans le livre le « dictionnaire des rues de Paris » de Jacques Hillairet où sur l’excellent site :

LE PIÉTON DE PARIS

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