Le Cantal – Riom-ès-Montagnes – la Grande Rue

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Le Cantal pittoresque  – Rion-ès-Montagnes – la Grande Rue

E. F — L.U

édition Séguy -Dapon

Dos séparé – circulé à découvert

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Encore un fois le photographe est la distraction du jour pour le canton de Riom-ès-Montagnes .

En 1911 , ce canton de 8 communes abrite 10 228 habitants le député  et Maire est Monsieur Brun.

Les petits commerces de bouches  ne manquent pas  à Riom-ès-Montagnes  , 6 bouchers , 4 boulangeries , 11 épiceries , fromagers , charcutiers ,  etc etc .

Mais  surtout 16 cafés pour désaltérer les 10 228 Riomois et Riomoises de cette époque !

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Villeneuve-l’Archevêque ( yonne ) Rue Gambetta

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Villeneuve-l’Archevèque ( yonne ) Rue Gambetta

André , photo ,éditeur

Dos séparé -circulé à découvert en 1920

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Belle animation sur cette carte de  la commune de Villeneuve-l’Archevêque .

les Villeneuviens prennent la pose pour être immortalisés sur une carte postale .

Regardez bien le curieux fagot de branches accroché à la potence à droite sur la carte , à votre avis a quoi pouvait-il bien servir !!

Cette question avait été posée sur le site cparama et la réponse est arrivée 160 jours plus tard .

Voici le texte qui explique tout sur ce qu’on appelle « le bouchon »

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Une ordonnance royale. Historiquement, le « bouchon » dont l’appellation provient du vieux français « bousche » (petite botte, petite gerbe) est le nom donné généralement au branchage que tout débiteur de boisson se devait de mettre à la façade de sa maison. Dès le XIVe siècle, nous trouvons trace de cette obligation. En 1680, une ordonnance royale dicte encore plus clairement à tout vendeur de vin « à huis coupé et pot renversé » : « Nul ne pourra tenir taverne sans faire déclaration, ni mettre bouchon. » Le bouchon ne serait donc que l’ancêtre de l’actuel droit de licence de nos débits de boisson instauré en 1816.

Dans de nombreux villages, la pose du bouchon avait lieu la veille de la fête du pays. Les « jeunes gens » (groupe d’âge pouvant aller des conscrits à tous les hommes non mariés) allaient déposer l’ancien « bouchon » (le brûlant parfois) et suspendre le nouveau de café en café, en échange de quoi le patron de chaque établissement se devait de l’arroser. Les bouteilles vides étaient alors accrochées au « bouchon ».

Du genévrier ou du sapin. Le bouchon devait être choisi dans une essence d’arbre à feuillage persistant. Dans notre région, c’était généralement le genévrier qui faisait les frais de cette tradition, et parfois le sapin. L’arbuste ou la branche était alors décoré de rubans de couleurs (dits « fleurets ») et accroché indifféremment cime en l’air ou en bas. Un inventaire réalisé à partir des cartes postales anciennes a permis de dénombrer 183 communes différentes dont les cafés, au début du XXe siècle apparaissent ornés d’un « bouchon ». Cela représente plus de 52 % des 349 communes que comptait alors le Loiret.

Ces communes à bouchon se situaient essentiellement en Beauce, Gâtinais occidental, Orléanais et Puisaye. Dans ces secteurs, la coutume a perduré encore assez longtemps. En 1962, Jean Driard déclare à propos du Gâtinais de l’Ouest : « On voit également dans ma contrée le bouchon de genévrier au-dessus de la porte des petits cafés de village, mais cela tend à se perdre ». On en trouve cependant encore trace, dans les années 1970, dans une dizaine de communes. Aujourd’hui rares sont celles, à l’exemple de Charmont-en-Beauce, Guignonville ou Gondreville-la-Franche, à maintenir la tradition.


 (texte pris sur le site "Loiret.com")


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Evreux- A L’arret de Paris-Deauville -café restaurant

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Évreux- A L’arrêt de Paris-Deauville -café restaurant

édit – Levy et neurdein réunis -44 rue Letelier paris ,Imp

Dos séparé – non circulé

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Le propriétaire du café restaurant a compris que le meilleur moyen de faire marcher son petit commerce était de faire sa publicité.

Au premier coup d’œil le client sait ou il va mettre les pieds.

A cette époque pas d’autocollants, tout est peint directement sur les murs par  des peintres en lettres.

 » Tiens on va s’arrêter prendre de l’essence, profites-en pour regarder l’huile ,tu n’a pas un petit creux et si on mangeait un petit bout avant de repartir ,tu as vu l’heure demande au patron  s’il reste une chambre pour la nuit et on partira demain matin après un bon petit déjeuner  » !!




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Orléans – place du Martroi – Statue de Jeanne d’Arc

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Orléans – place du Martroi – Statue de Jeanne d’Arc

F.M.Orléans

Dos simple – circulé à découvert en 1903

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En plein centre ville, la Place du Martroi est certainement l’une des plus belles places d’Orléans.

Elle accueille de nombreuses manifestations, dont le marché de Noël de fin novembre à fin décembre.

Mais on ne peut pas parler de cette place sans parler de la Statue de Jeanne d’Arc qui trône en son centre.

La statue d’origine ayant été détruite durant la Révolution, deux loteries sont organisées pour trouver des fonds pour financer une nouvelle statue de Jeanne d’Arc.

C’est  le 8 mai 1855 au cours des fêtes de la Délivrance que l’on inaugure la nouvelle statue  de celle que les Orléanais n’ont cessé de glorifier depuis qu’elle a délivré la ville en 1429 occupée par les anglais.

Le sculpteur est Foyatier et a représenté Jeanne d’Arc rendant grâce à Dieu, mais le petit clin d’œil de cette histoire  est que cette statue est fondue à partir de vieux canons anglais.

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Jalons les Vignes – Route de Châlons

Vous pouvez cliquer sur les cartes pour agrandir les images en 1024px

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Jalons les Vignes – Route de Châlons

phototypie Bienaimé et Dupont,Reins

Dos séparé – circulé à découvert en 1908

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Sur la gauche de la carte en agrandissant l’image on peut lire, Café . Buvette,Bière .

Mais ce qui est intéressant pour moi c’est que ce café est un établissement GOULET-TURPIN , succursale N° 84.

Goulet -Turpin ce mot me rappelle d’un seul coup  mon enfance et la rue de Charronne ,ou les fins de mois étaient souvent difficile pour mes parents .

Pascal va , chez  Goulet-turpin et demande lui de nous faire crédit ,tu diras que papa viendra payer en fin de semaine !

Nostalgie,Nostalgie quand tu nous tiens !!!

Pour les plus jeunes ,Goulet-Turpin c’était notre premier supermarché d’alimentation de l’époque ,  plus besoin de demander à l’épicier une boite de petit pois , on passait dans le rayon  et on se servait ,une révolution pour l’époque .


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