Tout Paris – Rue Eupatoria – xxe Arrondissement

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430 Bis – Tout Paris  – Rue Eupatoria XXe arrondissement

Genre Bromure viré  Reproduction interdite Collection F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1913

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Quelques mots tirés du Dictionnaire de Jacques Hillairet  sur la rue Eupatoria.

Située dans le XXe arrondissement ,elle commence 2 ter rue Julien-lacroix et finit 1 rue de la Mare.

Longue de 160 mètres et 8 de large cette rue est une ancienne voie de la commune de Belleville.

La rue Eupatoria. longe le coté nord de l’église notre-Dame de la Croix ,ouverte en 1852 elle a reçu en 1854 le nom de l’Alma, remplacé en 1864 par celui du lieu de débarquement de l’armée Française en Crimée en 1854.

 

 

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CPA de Bergeret – Free – Orange – Sfr ont 110 ans

Bergeret le téléphone - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Commandement de l’Abonné au téléphone

Phototypie A Bergeret A.Che , Nancy

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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Free – Orange – Sfr ont 100 ans, mais si c’est vrai….. et voici les Commandements de l’abonné au Téléphone !

Chaque fois que tu sonneras

Pour avoir un correspondant

De patience t’armeras

Pour attendre parfois longtemps

Différemment tu risqueras

De devenir impertinent

Puis au tribunal tu sauras

Ce que coûte un mot malsonnant,

Lorsque Paul tu demanderas

On te donnera Pierre ou Jean

La plupart du temps n’entendras

Absolument rien,cependant

Pour te consoler tu diras

Il ne peut en être autrement..!

Et régulièrement paieras

Sans rechigner, l’abonnement.

M.H

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Le pont au Change – le Marché aux Fleurs vers 1900

Marché aux fleurs Le pont au change Cité - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris le Pont au Change.

11 avril 1907 – Dos séparé – non circulé

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Sur l’emplacement de l’ancien pont du XIIe siecle, qui était bordé de maisons,réunit la cité à la place du châtelet.

A gauche,le tribunal de commerce, construit sous Napoléon III et la conciergerie, avec la tour César qu’habitait Fourquier-Tinville. 

Quelques mots sur le marché aux fleurs en 1900.

168 places sous abris métalliques fixes pour fleurs coupées et en pots entre la Quai de la Cité et la rue Lutéce ( Bouquets à la main , fleurs de terre et d’appartement ,Palmiers 10 à 60 Francs, Phénix 50 à 70 Francs, Caoutchoucs 10 à 15 Francs, Azallées 4 à 6 francs.

100 places non abritées sur les trottoirs des quais, du pont au Change au pont d’Arcole,dont 16 places en amont (gros et détail), Arrachis en bourriche pour plantation, plantes grimpantes,arbres fruitiers, Saules Pleureurs, Acacias 8 à 10 francs, Rosiers 3 à 5 Francs, Lillas 3 francs, Pivoines 2 francs.

46 places réservées aux pépiniéristes,tous producteurs à la suite des 100 places non  abritées , 35 places seulement sont occupées ( tous arbres fruitiers et forestiers qu’on ne peut planter que durant le sommeil de la séve.

L’ouverture du Marché : A minuit les approvisionneurs peuvent décharger la veille, dès 8 heures du soir. L’avant veille des fêtes de St-Joseph,St-Jean,St Pierre, St Henri ,Ste Marie et St-Louis ,le marché s’ouvre à 8 heures du soir.

150 commissionnaires munis d’une plaque sont attachés au Marché pour le transport à domicile.Pas de tarif officiel ,mais le prix moyen d’une course est de 1 à 1,50 Francs.

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Carte postale ancienne de Mont-St-Jean – Vue Générale

Mont Saint Jean - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Mont-St-Jean – Vue Générale

imp Daudet-leclerc, A Duciel, successeur , Repr , interdite

Dos séparé circulé à découvert le 7/08/1909

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Voici une vue générale d’une petite ville de Bourgogne , même si pour certains la simple légende de vue générale fait penser à une « drouille « (« carte sans beaucoup d’intérêt pour la personne qui emploie cette définition « !! )

En ce qui me concerne cette CPA est très intéressante et marque un moment de l’histoire de cette petite ville de Mont-St-Jean.

Située à 55 km de Beaune et à 10 km de Beurizot, la ville en 1909 est administrée par le maire Monsieur Debrabant, à noter que la grande maison au premier plan a été le chalet du docteur Debrabant :

(Était-ce le maire de l’époque ou un parent ? ; si vous avez la réponse merci de me laisser un commentaire)

Au deuxième plan une grande demeure et son clocheton qui a été la propriété de Monsieur Perrot (certainement le maire en 1901) et tout au loin l’église et le château.

Quelques chiffres, en 1901 on comptait 816 Mont-Saint-Jeannais et Mont-Saint-Jeannaises, 10 ans plus tard en 1911 le chiffre passait à 797 habitants et au recensement de 2009 le chiffre était de 245 âmes !!

Je ne sais pas si aujourd’hui les magasins sont nombreux en ville, mais en 1911 on comptait 2 Bouchers (Fèvres et Michot) , 2 boulangeries (Blanot et Fiquet), 3 épiceries ( Févres ; Michot et Poussy frère et sœur )

,1 horloger ( Duviquet), 4 hôtels ( Byzantiner; Blanot; Friquet; Pocard), 1 modiste ( Madame Velard) et bien d’autres petits métiers de l’époque.

  Voila, vous voyez il y a toujours quelque chose d’intéressant même sur un vue générale !!


 

 

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Vouvray les Vendanges au Vignoble du Chateau de Montcontour

Vouvray les vendanges – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 Vouvray (Indre-et-Loir) – 81 – Les Vendanges, au vignoble du château de Montcontour 

éditeur ND Phot

dos séparé – circulé sous enveloppe

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Bien sympathique cette carte postale des vendanges du château de Moncontour.

Les vendangeurs et vendangeuses sont au rendez-vous du photographe, à mon avis le plan serré du phonographe ne nous montre qu’une petite partie des ouvriers travaillant sur ces vignes.

Au centre de l’image un ‘hotteur’ fumant sa cigarette du coin de la lèvre et trois autres sont à la disposition des coupeurs et coupeuses.

Le portage des hottes était réservé aux hommes car une fois pleine la hotte ou benne (le nom est souvent différent selon les régions), pesait plus de 50 kg..

Longtemps fabriquées en osier les hottes des vendangeurs d’aujourd’hui sont maintenant fabriquées en polyéthylène, plus  faciles à nettoyer mais bien moins jolies qu’en osier (progrès et rendement obligent).


La coupe des grappes de raisin était très souvent réservée aux femmes aux enfants et aux plus âgés, mais ce travail était loin d’être de tout repos .

Les coupeurs ou coupeuses restaient toute la journée dos courbé ou à genoux passant d’une rangée à l’autre souvent sans se relever, en fin de soirée il était bien rare de ne pas avoir le corps meurtri.

Le panier plein de raisin les coupeurs appelaient les hotteurs pour verser le raisin dans la hotte, la hotte pleine c’était au tour du hotteur de transvider les grappes de raisin dans les charrettes attelées.

 

 

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