CPA – Le croiseur cuirassé Dupuy-de-Lôme en 1909

Dupuy de Lôme - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

48  –    Marine Militaire – Le Dupuy-de-Lôme

collection ND Phot

Dos séparé – non circulé

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Pas vraiment, voire pas du tout connaisseur en navires de guerre, voici une carte d’une longue série de cartes postales

Si ce genre de cartes vous plait, laissez-moi un commentaire…  je posterai de temps en temps ses petites sœurs !

Un croiseur cuirassé (1890 – 1910) mis en chantier à Lorient le 4 juillet 1888, et mis à flot le 27 octobre 1890. Il est présent le 20 juin 1895, avec le Hoche et le Surcouf lors de l’inauguration du canal de Kiel. En 1897, il rallie la division navale de la Baltique pour remplacer le Bruix en avarie. Il est intégré à l’escadre du Nord de janvier à octobre 1898. On le retrouve à Cronstadt en mai 1902, où il porte la marque du Président de la République Emile Loubet. Après un grand carénage à Brest, il fait un séjour au Maroc, et arrive le 14 septembre 1909 à Lorient en provenance de Tanger. Il est alors mis en réserve normale le 22, puis en réserve spéciale le 9 novembre. Désarmé le 1er février 1910, il n’est plus utilisé par la suite.

Le 11 Juillet 1911, il est acquis par la marine péruvienne. Du 23 août 1911 au mois d’avril 1912, une période de travaux a lieu. En mai 1912, le gouvernement péruvien demande d’en retarder la livraison. Le 19 septembre 1912, passe sous pavillon péruvien et il est renommé Commandant Elias Aguirre.

Mais ne sera toutefois jamais livré, suite à l’entrée en guerre. En octobre 1914, l’équipage péruvien est débarqué (il rentrera au Pérou par le cargo péruvien Urumba) les munitions sont débarquées et le croiseur amené au fond du port de Lorient où il reste sans être utilisé, mais reprend son nom de baptême. Les canons sont débarqué en 1915 et envoyés à Ruelle pour transformation au profit de l’artillerie de terre. Après la guerre, il est laissé privé de son armement et de ses agrés au fond de la citadelle de Port Louis, revenant parfois quand il y avait de la place, mouiller en rade de Pan-Mané.

En 1918, il est vendu au gouvernement Belge. Il quitte alors Lorient, sous pavillon belge, le 30 août 1918 pour Bordeaux où il est transformé en cargo d’août 1918 à décembre 1919. Il quitte Bordeaux le 27 décembre 1919, sous le nom de Péruvier, et appareille vers Cardiff où il prend 4 000 tonnes de houille pour le Brésil. Le 5 juin 1920, il est en avarie, avec le feu à bord, à Pernambouco. Le 26 octobre 1920, il revient en Europe remorqué par le Gasconnier (4 186 milles à parcourir soit 35 jours à 5 noeuds). Il est définitivement rayé en 1922.
(Caractéristiques : 6400 t ; 14000 cv ; 114 x 15,7 x 7,9 m ; Plans de Bussy ; En acier ; 20 chaudières du Temple ; 3 hélices ; 480 h ; II.194 + VI.164 + 12).

A lire l’intégralité du texte sur l’excellent  site :      Net Marine

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Le Lama et son petit – Le jardin des Plantes en 1900

Jardin des plantes le Lama – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Le Lama et son petit – Le jardin des Plantes

éditeur Künzli 

Dos simple – circulé en 1903

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Situé entre le quai Saint Bernard et la rue Buffon, le jardin était le plus prés de mon quartier de la Bastille.

Dans les années 1930 le Jardin des Plantes avait inspiré Charles Trenet , il composera deux textes magnifiques pour ces deux chansons : C’est un jardin extraordinaire et Un petit oiseau et un petit poisson s’aimaient d’amour tendre.

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l’Éditeur, Künzli et frères.

Certainement l’une des plus grandes maisons d’édition pionnières de cartes postales.

La maison Künzli  avait son siège à Zurich depuis 1896, mais possédait aussi un atelier au 17 rue Richer à Paris.

« J’ai retrouvé aussi que les frères Künzli avaient pignon sur rue en 1909 ,au 11 et 13 rue du Sentier à Paris« 

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On leur doit bien sur les célèbres chomo-lithographies, les Gruss aus et des cartes fantaisies.

Une des  plus connues et célèbres séries est certainement les chomo- lithographies montrant la poste dans plusieurs pays.

Künzli sera l’un des premiers éditeurs à fournir des cartes en phototypie, en éditant de nombreuses cartes régionales et en particulier de Bretagne.

Mais  il éditera aussi de nombreuses séries photographiques parmi lesquelles  quelques unes sont devenues très prisées par les cartophiles, pour n’en citer qu’une, la série « Paris pittoresque «  est certainement une dés plus intéressantes.

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Carte Postale Ancienne de 1900 – Valence en Brie

Valence en Brie - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 Valence-en-Brie ( Seine et Marne)

éditeur Milliel . Hb éditeur , Montereau

Dos séparé -circulé à découvert en 1908

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Nous sommes sur la place de l’église de Valence-en-Brie dans les années 1900 /1910

Petite ville située à 22 km de Melun , 10 km de la gare de Montereau et 16 km de fontainebleau.

En 1911 le maire de valence-en-Brie est Monsieur Rabot, parmi les 554 habitants citons quelques noms qui vivaient à cette époque dans cette charmante petite ville.

Avant de citer les noms ,regardez le nom de l’hôtel , « Au bon Laboureur » tenu par A.Bertrand, tout un poème !!  

Les agriculteurs : Chomet ,Desmeaux et Rabot

Les aubergistes : Bertrand, Cailleaux, Chevalier, Dauvergne, Delaporte, Fricault.

Le Bouger : Thénard (Vve) ; Le Boulanger : Hadrot  ; le Charbonnier Baudry ;

Les épiciers : Caillaux, Chevalier, Dauvergne, et Fricault.

Le Grainetier : Verrier ; Le Maréchal : Delorme ; le menuisier : Toussaint ; le Peintre : Martin

et pour finir le débit de tabac tenu par Monsieur Dauvergne.

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Une petite vue google maps 100 ans après

Valence-en-Brie - place de l'église 100 ans apres

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Carte postale 1900 – Saint-Cloud -Ancienne maison du Piqueur

Saint-Cloud - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 Saint-Cloud -Ancienne maison du Piqueur

éditeur : P.Marmuse,Paris

Dos simple -circulé à découvert

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A l’extrémité du parc de Saint-Cloud, sur la commune de Marnes-la-Coquette dans les Hauts-de-Seine. La ferme du Piqueur est un des vestiges des haras du duc d’Orléans, devenu par la suite, pour l’impératrice Eugénie, l’équivalent du hameau de la Reine à Versailles.

 Le roi Louis-Philippe désire, pour le prince royal, son fils, faire construire un haras accueillant une quinzaine de chevaux de course dont le jeune homme a la passion.

Les travaux sont engagés pour contenter la juste impatience du prince, face au modeste pavillon de chasse du Piqueur, qui sera détruit par la suite, la ferme est bâtie et reprend le nom de Piqueur, qui désigne celui qui monte et dresse les bêtes dans les haras.

Quand le roi-citoyen est renversé par l’émeute en février 1848, pour laisser place à la IIe République, son fils, le duc d’Orléans, étant déjà mort dans un malheureux accident de voiture à cheval en 1842, la ferme n’a plus d’utilité .

Au coeur de l’hiver 1852, Napoléon III remarque la belle Eugénie de Montijo qu’il l’épouse en janvier1853.

Elle y fait élever de nombreux animaux, vaches, chiens et poules ,le domaine comptera en effet jusqu’à cent cinquante moutons, quarante vaches et neuf chevaux.

Au XXe siècle, la ferme du Piqueur sert de logement aux gardes forestiers et des lucarnes sont percées sur le toit afin d’accroître la surface habitable du bâtiment. Après 1968, le lieu est abandonné, jugé trop incommode selon les critères de confort de l’époque. En 1996, une nouvelle idée voit le jour… qui rappelle fort le passé : créer à cet endroit une ferme pédagogique pour permettre aux petits Parisiens de se familiariser avec veaux, vaches et cochons. La restauration est entreprise dans le respect du bâtiment initial, qui retrouve ses fonctions (écurie, vacherie, poulailler), des salles de classe et d’activité pour les enfants sont créées, un jardin potager est développé. Un ultime aménagement est nécessaire. Depuis 1946, les Parisiens empruntent l’A13 pour se rendre en Normandie. En bordure de la ferme, le long de la doyenne des autoroutes françaises, un mur antibruit est construit pour tenter de faire de cette bâtisse chargée d’histoire un lieu hors du temps.

Texte tiré de : valeurs actuelles : Actualités :  Une ferme royale et impériale de Claire L’Hoër le  jeudi 25/08/2011

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Un petit mot sur l’éditeur de cette carte postale

 L’éditeur de cette carte est le célèbre  P.Marmuse, sur le bottin de 1910 il est écrit qu’il est installé au 53 boulevard Montparnasse , P. Marmuse a été certainement l’un des meilleurs photographes parisiens du début du 20é siècle.

Certaines séries sont tellement célèbres et très bien cotées que si vous demandez à un vendeur « vous avez des Marmuse  » il ne sera pas étonné (si c’est un professionnel cartophile) , à moindre échelle c’est un peu comme quand on demande « Vous avez des « Mucha » !!

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Illustrateur POULBOT- la légende des Siécles – Petit Paul

carte Poulbot – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Carte Postale illustrée: La Legendre des siècles – Petit Paul

illustrateur POULBOT

éditeur Henri Chachoin ,Paris

Dos séparé – non circulé

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Un soir on le chercha partout dans la maison ;

On ne le trouva point; c’était l’hiver, saison

Qui nous hait, où la nuit est traître comme un piège ;

Dehors ,des petits pas s’effaçaient dans la neige …

On retrouva l’enfant le lendemain matin .

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Francisque Poulbot, affichiste, dessinateur et illustrateur français.

Il est né à Saint Denis en 1879 de parents instituteurs mais dés sa jeune enfance vient à Montmartre qu’il ne quittera plus.

A 18 ans, il occupe une baraque du maquis, plus tard il emménage rue Lamarck, puis rue Cortot, rue Caulaincourt, rue de l’Orient et finalement dans un très bel hôtel particulier de la rue Junot décoré d’une frise de gamins « pour montrer que c’était aussi leur maison ».

Il décède à Paris le 16 septembre 1946 et est inhumé au Cimetière de Montmartre

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