Carte postale de 1906 – Provins – Rue de la Cordonnerie

Provins - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

24  –  Provins – Rue de la Cordonnerie

éditeur C.L.C

Dos séparé – circulé à découvert le 21/07 1906

§ 

la ville de Provins dans les années 1910 , 8664 Provinois et Provinoises  habitent cette ville située à 48 km de Melun et 88 km de Paris .

Cette ancienne et jolie ville,entourée de remparts,située sur le sommet et au pied d’un coteau élevé,que couronne l’église de Saint-Quiriace et la tour de césar, dans un vallon arrosé par la Vousie et le Durteint.

Le Maire de cette époque est Monsieur Munaut (L.A) , son sous prefet Monsieur Soubiran.

A gauche sur la carte le magasin d’instruments de musique certainement Haye ou lucas et à l’angle de la rue le parfumeur coiffeur.

Vers 1910, les coiffeurs ne manquent pas à Provins, on en compte huit : Deschamps ; Deviers ; Fortin ; Girardin ; Léautey : Mirand ;  Senet  et traite.

§

Une vue google maps 100 ans après de la rue de la Cordonnerie à Provins 

Provins - Rue de la Cordonnerie 100 ans après

Share Button

Carte postale ancienne de 2 enfants en promenade en 1910

2 enfants en 1910 - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Promenade

éditeur PW.Paris

Dos séparé -non circulé

§

Aujourd’hui c’est la deuxième fois depuis la création de mon blog que le texte est d’un intervenant m’ayant laissé un jour un commentaire.

Son commentaire était tellement précis sur des détails vestimentaires, que je lui ai demandé de me décrire cette nouvelle carte postale de deux enfants des années 1910.

Voici son texte

Sur cette photo prise en studio ,on y voit deux fillettes âgées de moins de 6 ans. Pourquoi deux fillettes ?
Celle de droite est habillée d’une robe blanche avec la ceinture à la taille.
Cet article moderne pour l’époque était plutôt un modèle pour celles plus âgée.
Elle porte une pantalette ( culotte en toile, galonnée aux jambes); Puis un détail  féminin, c’est son chapeau.
Il faut y ajouter car cela ne se voit pas mais dès l’âge de 5 ans il était d’usage de faire porter aux fillettes un petit corset ( Oh l’horreur !)

Dans l’hypothèse d’un petit garçon:
Jusqu’à 5 ans, bébé fille et bébé garçon étaient habillés pareil et il n’y avait pas de modèle spécifique pour l’un ou l’autre.
Le code des couleurs rose et bleu n’existait pas. En fait, jusqu’aux années 1950 les mamans tricotaient la layette en rose pour leur fille et en bleu ciel pour leur garçonnet.
 Les autres articles habillant les enfants de moins de 8 ans , tels les tablier, robes, costumes,barboteuses ne suivaient pas spécialement ce code des couleurs.

Ainsi en 1950 nous pouvions parfaitement voir une petite fille habillée d’une robe en Vichy bleu ciel et son frère vêtu d’une barboteuse en Zéphir  rose.

Sur cette carte postale de 1910, imaginons que l’enfant de droite ait été un petit garçon, 

il aurait été alors, beau vêtu d’une robe anglaise blanche, avec les mêmeschaussettes, mêmes souliers, des cheveux longs bouclés, et sa maman lui aurait
ajouté un chapeau de toile ou de paille.


 En 1908 les petits garçons ne portaient plus de pantalette et comme rien
n’était prévu pour eux, très souvent ils étaient culotté  d’une sorte de couche
coupée dans de vieux drap, parfois aussi d’un caleçon très court,et encore plus avec rien du tout lorsqu’ils étaient devenus propres.
 Tout cela sansélastique, car il s’agissait d’un produit introuvable.
Sous leur robe, ils portaient une chemise de jour.
A 4 ans les garçonnets quittaient leur robe pour un costume à culotte courte.
Dans les familles bourgeoises ou traditionnelles de 1908, cet âge était souvent repousé à 5/6 ans
lorsque le garçon faisait son entrée à l’école primaire.
La fillette de gauche porte un manteau mixte, elle semble avoir un gros nœud dans
les cheveux classique aux petites filles. Les garçonnets en portaient parfois mais bien plus petit.
Après la guerre 1915-18 une  mode apparue concernant les garçons : ce sont  les ‘choupettes’
 C’est une sorte de grosse boucle placée sur le haut des cheveux pour les moins de 8 ans.
Cette vogue a durée  très longtemps, jusqu’aux années 1960, mais ne concernait alors plus
que les tous petits. 
Après  1920, la mode devenait de plus en plus juvénile et la vogue était aux petites filles
et petits garçons modèles.
C’est un sujet que je connais bien pour l’avoir vécu moi-même.
Voila quelques élément pour nous éclairer sur la mode enfantine début du siècle.
Après la guerre le changement a été important.
Charles
¤
Encore un grand merci à Charles pour son texte et ses connaissances sur le sujet.
Si vous aussi vous avez des connaissances sur des points autres que la cartophilie, mais qui indirectement s’en approchent, n’hésitez pas à me laisser un commentaire.
Votre texte pourra toujours agrémenter une de mes cartes postales de ma collection.


 

 

Share Button

Carte postale de1900 – Épinay sur Orge – Grande rue

Epinay sur Orge - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Épinay-sur-Orge – La Grande Rue

édition de l’orge, A. Thévenet, Savigny  – 22

Dos simple – circulé à découvert en Août 1904

§

Les grandes rues de 1900 sont bien souvent aujourd’hui nos petites rues marchandes de notre ville actuelle, c’est le cas à Savigny-sur-Orge et dans bien d’autres villes de l’Essonne et de France.

À droite sur cette carte postale on peut lire à la loupe « bureau de poste et télégraphe », un peu plus loin , des promeneurs et marchands attendent tranquillement devant le bel attelage que le photographe en finisse avec cette photo.

Cette portion de la grande rue d’Épinay-sur-Orge est « toute proportion gardée » ce qui ressemblerait le plus à ce que l’on pouvait voir en 1900 dans cette rue.

Pour le reste de la rue les promoteurs immobiliers sont passés par là ,comme dans bien d’autres  centres villes de l’Essonne !!

§

Une petite vue google maps 100 ans après de cet endroit de la Grande rue d’Épinay-sur-Orge

Epinay sur Orge la grande rue 100 ans après

 

Share Button

Carte postale TOUT PARIS – Le Faubourg du Temple

Tout Paris - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tout Paris  ( carte colorisée )

1140 – Le Faubourg du Temple (Xe , XIe, XIXe et XXe arrt )

Prise du Boulevard de la villette

Collection F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1907

§

Comme très souvent dans cette série Tout Paris de la collection F. Fleury, nous avons le droit à une belle prise de vues du photographe.

L’animation est grande au croisement du faubourg du temple et du Boulevard de la Villette, en premier plan l’arrivée de deux tramways qui se suivent.

À droite en agrandissement la carte (cliquez dessus) on remarque une fontaine Wallace.

Papa m’a souvent raconté cette histoire ; un jour de marché aux puces un clochard adossé devant une de ces fontaines avec devant lui trois ou quatre bricoles à vendre s’est vu proposer par un Américain de lui acheter cette fontaine, étant persuadé que cette fontaine était à vendre.

 Le clochard saisissant la naïveté de ce touriste demanda un acompte pour bloquer la vente en attendant l’enlèvement de l’objet, bien sûr, le clochard prit ses jambes à son cou avec l’argent et quand l’Américain revenu sur les lieux s’est aperçu que la fontaine était scellée sur le trottoir, jura certainement qu’on ne l’y prendrait plus!!

 Est-ce une vraie histoire où une histoire inventée … j’aime à penser qu’elle est vraie !!

§

Une photo google maps 100 ans après  et un montage photo pour le plaisir

Tout Paris Faubourg du Temple 100 ans apres

Share Button

CPA- l’Association des Estropiés de France – Rosin – Carlier

Rosin et Carlier – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Délégués de L’association des Estropiés de France

De Marseille à Paris à pied .  De Paris à Lille, par Reims . De Lille à Paris, par Amiens .

ROSIN (François ) Fondateur  et CARLIER (Émile) son Secrétaire , de l’association des Estropiés de Français.

§

Voici quelques lignes sur le périple de l’Unijambiste ROSIN, fondateur de l’association des estropiés de France et d’Algérie. 

Parti à pied le 10 Juillet 1907 de Marseille direction Paris, de Paris direction Lille en passant par Reims.

Départ de Lille, direction la capitale en passant par Amiens.

Boulogne, le Havre et la cote de Bretagne .

Retour à Paris par l’est .

Trajet parcouru en France à pied, 8943 Kilomètres.

 

 

Share Button