Ingrandes-sur-Loire – Rue du Port

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Ingrandes-sur-Loire – Rue du Port

Collection Gasnier,libraire -Ingrandes

Phototypie – Vasselier ,Nantes

Dos séparé -non circulé

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Belle animation sur cette carte postale qui est assez recherchée par les collectionneurs de cette ville !

Ingrandes-sur-Loire ,n’est pourtant pas une petite commune de peu d’habitants , cette ville dans les années ou le cliché a été pris est peuplée d’environ 1 000 habitants .

Ingrandes est située sur la rive droite de la Loire à 32 km d’Angers et de 342 km de Paris .

A cette époque , le premier  vendredi de chaque mois est le jour de foire , le maire est Henri Grandin qui est aussi propriétaire du Mousseux et champagne  qui porte son nom , en 1911 la bouteille de mousseux coute 1.50 francs et son vignoble et caves ne font pas moins de 800.000 m² .

Encore une fois ,je suis étonné du nombre de commerçants dans cette petite ville à cette époque  , 4 épiciers  ( Épicerie centrale ,Épicerie Parisienne , Madame Vincent et Vincent fils) , 4 boulangers ( Lémot , latté , Rochard et Rouëz ) , 4 bouchers  ( Brunet , Gillard ,Pineau et rayard ) l’hôtel du Lion D’or et l’hôtel du grand Louis , 4 cafés , 2 chapeliers , 3  bourreliers , 4 marchands de chaussures , 3 coiffeurs  etc etc

Personnellement, j’aimais bien faire mes courses dans ma rue, la poissonnerie est devenue un restaurant japonais, la charcuterie une agence de voyage, la maison du boucher est devenue une maison d’habitation n’ayant pas trouvé de repreneur prêt à investir des milliers d’euros pour la remise aux normes sanitaires demandées aujourd’hui, par chance il nous reste une boulangerie !

De nos jours, à part peut être dans les grandes villes, il n’y pas d’autres moyens de faire ses courses autrement qu’en voiture, supermarchés et grandes surfaces sont devenues incontournables aux petits consommateurs, qui regardent les petits commerces se fermer les uns après les autres pour laisser leur  place à des banques, assurances, agences immobilières ou restaurants !!

Si vous habitez Ingrandes-sur-Loire ,  laissez moi un commentaire pour me renseigner sur le nombre de commerçants qui ont résisté avec le temps ?

Suite au message de Matthieu j’ai fait un petit tour sur google-maps pour voir comment était aujourd’hui cet endroit…Voici la rue Principale du port aujourd’hui la rue principale. 

Ingrandes-sur-Loire-dhier-à-Aujourdhui

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La Champagne Illustrée – Fère-Champenoise

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La Champagne Illustrée – Fère-Champenoise

228. – Rue de Sèzanne

Phot . Em . Choque,imp – édit , Epernay (déposé)

Dos simple -circulé à découvert en 1900

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Fère-Champenoise, dans les années 1900/1911.

Ville située à 37 km d’Épernay et 124 km de Paris, à cette époque un peu plus de 2000 habitants habitent la ville qui est administré par le maire monsieur Guérault Godard (Henri).

Les 2000 habitants ne manquent pas de commerçants, 8 boulangeries, 11 cafetiers et une dizaine d’épiceries

A droite de la carte, l’horlogerie Adnet  et sur la gauche la boulangerie Michel sont à l’honneur.

Cette ville a toujours été en première ligne de conflits, de 1814 avec la campagne de Napoléon contre les Russes, en septembre 1914 avec l’avancé  de l’ennemi et la riposte de Foch dirigeant les opérations depuis l’Hôtel de Ville, la deuxième guerre mondiale n’a pas été en reste avec Fère  qui à été bombardée en 1940, laissant plus de 80 maisons en ruines.

Pour ces deux événements, la ville reçut deux citations et deux Croix de guerre.


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La vie à Bord – Cotes de France – La Boxe

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La vie à Bord – Cotes de France

2312 – Les récréations du Dimanche – La Boxe

Éditeur M.T.I.L (Tesson Maurice Imprimeur à Limoges)

Dos séparé – circulé à découvert en 1909

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Dernière carte de cette série  » La vie à Bord – Les récréations du Dimanche  »

Certainement un échauffement de boxe Française appelée aussi ‘savate’, à cette époque cette boxe est à la mode.

Des 1900 la boxe française  est représentée aux jeux olympiques de Paris ou on la présente plus comme une forme d’exercices de gymnastique qu’un sport de combat.

Cette boxe me rappelle les années 1975 /1980 avec cette série culte que passait la deuxième chaîne « les brigades du tigres »  cette série télévisée avec le célèbre François Vidocq  nous racontait les péripéties des brigades mobiles, unités de police judiciaire modernes crées par Georges Clemenceau en 1907 et qui s’entraînaient à cette boxe pour combattre les méchants !!

Si l’origine exacte de cette boxe, laisse encore des incertitudes il est connu que des 1825 un certain Michel Casseux dit ‘Pisseux’ ouvre une salle dans laquelle il est le premier à enseigner l’art de la savate.

Un peu plus tard vers 1830-1840, Charles Lecour associe les techniques de la ‘savate’ et  quatre techniques de poings empruntés à la boxe anglaise, pour créer le sport de combat connu sous le nom de Boxe française.

Enfin, Joseph Charlemont popularisera cette boxe française en la transformant en pratique sportive et éducative et c’est lui qui des 1890 créera la Société des boxeurs français.

Joseph Charlemont et son fils Charles affineront toutes ces techniques pour en faire la boxe française que nous connaissons aujourd’hui.

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La vie à Bord – Cotes de France – Une Partie de Lutte

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La vie à Bord – Cotes de France

2310 – Les récréation du Dimanche – Une Partie de Lutte

Éditeur M.T.I.L (Tesson Maurice Imprimeur à Limoges)

Dos séparé – circulé à découvert en 1909

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La récréation du dimanche continue, une partie de lutte est organisée sur le pont !

Je ne suis pas grand connaisseur en lutte, mais cette prise ressemble plus à une figure de danse classique.

Remarquez, tous les sports on bien changé en 100 ans, quand on voit la façon de jouer au tennis aujourd’hui et les matchs d’avant guerre c’est impressionnant.

Le foot n’est pas en reste non plus, la gymnastique, le patin sur glace enfin quasiment tous les sports ont bien changé.

Les photos ou les films de cette époque m’étonnent toujours, il y règne souvent une atmosphère d’amusement et de fête, remarquez les valeurs de Pierre de Courbertin y sont peut être pour quelque chose.

A cette époque tous les sportifs sont des amateurs, bien sur il est important de gagner mais  l’enjeu est moins important qu’aujourd’hui, Pierre de Courbertin en 1894 parvient à faire adopter le projet de nouveaux Jeux Olympiques et c’est en 1896 que l’on célèbre la première Olympiade à Athènes.

A cette époque les mots  « Citius, Altius, Fortius » qui signifient ‘plus vite, plus haut, plus fort ‘

sont plus une invitation à donner le meilleur de soi-même et à se dépasser que de gagner à tout prix.

Les jeux de Londres en 1908 seront les jeux ou la phrase la plus connue de tous, sera prononcée par le baron Pierre de Coubertin  » L’essentiel n’est pas de gagner mais de participer   » cette phrase repris à son compte par le baron avait été prononcée avant son discours par l’évêque ‘Ethelbert Talbot’ pendant la messe olympique des jeux dans la cathédrale St. Paul.

La phrase exacte de l’évêque était « L’important dans ces Olympiades n’est pas tant d’y gagner que d’y prendre part ».

Qui sensiblement est la même chose !!

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La vie à Bord – Cotes de France – Le Lavage du Pont

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La vie à Bord – Cotes de France

2314 – Les récréations du Dimanche – Le Lavage du Pont

Éditeur M.T.I.L (Tesson Maurice Imprimeur à Limoges)

Dos séparé – circulé à découvert en 1909

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On prend les mêmes et on recommence.

Le photographe met en scène nos braves marins pour un simulacre du lavage du pont.

Sur le devant de la scène un marin penché en avant s’active à passer la serpillière, pendant qu’on jette de l’eau sur le pont.

Souvent appelée Faubert dans la marine cette serpillière était composée de *fils de caret* et était utilisée particulièrement pour le lavage du pont des navires, cette Faubert était souvent accrochée à un mange à balai, cet ensemble donna rapidement le nom de balai Faubert.

Le mot de serpillière change également d’une région à l’autre de la France, de ‘wassingue’ dans le nord on la nomme ‘Since’ en Charente , Gueille dans le Bordelais, ‘Toile’ chez les Normands, ‘Bâche’ en Champagne et de plein d’autres noms dans d’autres régions .

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*Les fils de caret sont des fils de chanvre noués entre eux, dont les marins faisaient des cordages ou des Faubert*
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