Carte Postale Ancienne du Pays Basque – Une famille de Sandaliers

Carte Postale Ancienne du Pays Basque - Une famille de Sandaliers

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Pays Basque – Une famille de Sandaliers
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Installés, assis sur leur siège bas et semblant porter, sur leurs genoux, une sorte de pupitre, à mouvements mesurés, réguliers, ils, tirent une aiguille énorme enfilée d’une solide cordelette — Une aiguille semblable à celles dont usent les matelassières. Il fait chaud et la sueur perle sur leurs fronts et tombe le long de leurs joues brunes. Le travail presse et il ne s’agit pas de se reposer sous prétexte qu’il fait chaud. Et puis, les sandaliers basques ont l’habitude d’affronter les rayons du soleil. Pour en avoir la forme et l’aspect général, la sandale basque ne pouvait être confondue avec cette chaussure qu’on nomme espadrille. La semelle de corde, le dessus de toile basque blanche ou rayée de vert, de rouge, de jaune, avait un je-ne-sais-quoi de plus distingué, de plus fin, que l’espadrille. Elle était plus solide aussi, puisque ces sandales devaient résister à de multiples fandangos et que le joueur de pelote devait assurer des rudes parties sans risque de voir son orteil crever toile et corde. Et c’est pour que cette chaussure légère qui permettait de courir, de bondir, comme le savent le faire les Basques, prenant bien le pied et épousant étroitement la cheville, que les joueurs de pelote et danseurs de fandango la commandaient sur mesure. N’allez pas croire que le prix de 3 à 6 francs la paire de sandales pouvait rendre riches les familles de sandaliers de cette époque.
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Carte Ancienne – Quai de Bercy en 1900 – Bain d’Hommes

Quai de Bercy les bains - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

1004   Passerelle du Métropolitain, Quai de sz Bercy

Vue prise du pont d’Austerlitz – LL.  (éditeur  « Lévy Lucien fils » )

Dos séparé -circulé à découvert en 1908

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Comme le dit la légende de cette carte postale, le photographe s’est placé sur le pont d’Austerlitz, face à lui la passerelle du métropolitain en bas les péniches et bateaux et un peu plus loin le Bain d’hommes.

je vous parlerai prochainement avec une autre carte postale de ces bains installés sur la Seine.

Regardez à gauche l’horloge de la gare de Lyon, aujourd’hui il est impossible de voir cette horloge cachée par des immenses bâtiments (photo google maps en bas de ce poste)

Sur cette carte ,on peut s’imaginer du trafic fluvial qu’il y avait sur la Seine dans les années 1900.

Voici ce que l’on pouvait lire en 1900 sur cette navigation

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Le Bassin de la Seine communique avec tous les Bassins de France, celui de la Garonne excepté.
Ses relations s’étendent jusqu’à la Belgique et la Hollande par l’Oise; avec l’Allemagne par la Marne; avec l’Angleterre, l’Espagne et l’Amérique par la Basse Seine ; avec l’Italie et l’Afrique par la Haute Seine, l’Yonne, le canal de Bourgogne, qui a 242 kilomètres.de longueur et 189 écluses.

Le trafic est Le plus important de la France :
Avec des Arrivages en 1896  de 6 774 170 Tonnes et des expéditions  de 2 041 582 Tonnes
Mouvement général : 8 815 752 Tonnes transportées par 61 131 Bateaux.
Dans, ce chiffre, il entre comme arrivages de 2 889 197  tonnes de Matériaux de Construction ;  1 million 676 196 Tonnes de tonnes de Combustibles minéraux ; 296 071 Tonnes de Vin;

Pour vous donner une idée du trafic, le port de Paris augmente de 300 000 tonnes environ par an , le Trafic du Port de Marseille est de 5 2oo 000 tonnes , 3 400 ooo Tonnes pour le Port du Havre et de 2 600 000 Tonnes pour le Port de Bordeaux.

Le Tonnage du Port de Paris représente le tiers du Tonnage général de nos voies navigables intérieures : Le tonnage en 1872 était de 2 millions 500 000 ,passant à 4 millions de tonnes en 1878 et à

A noter pour la Circulation des Bateaux que tout bateau peut circuler gratuitement sur tous les cours d’eau de France depuis la promulgation du Décret du 19 Février 1880 qui a supprimé les droits de navigation.

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Une petite vue google-maps 100 ans après de la Seine et de la passerelle, vous remarquerez que l’horloge de la gare de Lyon n’est plus visible de cette endroit. 

100 ans après la passerelle du Métropolitain de Bercy

 

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Cotes de France – L’heure de la soupe à bord d’un transport

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Cotes de France

2324  –  L’heure de la soupe à bord d’un Transport

Éditeur M.T.I.L (Tesson Maurice Imprimeur à Limoges)

Dos séparé – circulé à découvert en 1908

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C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prends l’homme
Moi la mer elle m’a pris
Je m’ souviens un Vendredi
Ne pleure plus ma mère
Ton fils est matelot
Ne pleure plus mon père
Je vis au fil de l’eau
Regardez votre enfant
Il est parti marin
Je sais c’est pas marrant
Mais c’était mon destin
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Dès que le vent soufflera
Nous repartira
Dès que les vents tourneront
Je me n’en « allerons » ! de requins !

 



 

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La vie à Bord – Cotes de France – La Boxe

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La vie à Bord – Cotes de France

2312 – Les récréations du Dimanche – La Boxe

Éditeur M.T.I.L (Tesson Maurice Imprimeur à Limoges)

Dos séparé – circulé à découvert en 1909

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Dernière carte de cette série  » La vie à Bord – Les récréations du Dimanche  »

Certainement un échauffement de boxe Française appelée aussi ‘savate’, à cette époque cette boxe est à la mode.

Des 1900 la boxe française  est représentée aux jeux olympiques de Paris ou on la présente plus comme une forme d’exercices de gymnastique qu’un sport de combat.

Cette boxe me rappelle les années 1975 /1980 avec cette série culte que passait la deuxième chaîne « les brigades du tigres »  cette série télévisée avec le célèbre François Vidocq  nous racontait les péripéties des brigades mobiles, unités de police judiciaire modernes crées par Georges Clemenceau en 1907 et qui s’entraînaient à cette boxe pour combattre les méchants !!

Si l’origine exacte de cette boxe, laisse encore des incertitudes il est connu que des 1825 un certain Michel Casseux dit ‘Pisseux’ ouvre une salle dans laquelle il est le premier à enseigner l’art de la savate.

Un peu plus tard vers 1830-1840, Charles Lecour associe les techniques de la ‘savate’ et  quatre techniques de poings empruntés à la boxe anglaise, pour créer le sport de combat connu sous le nom de Boxe française.

Enfin, Joseph Charlemont popularisera cette boxe française en la transformant en pratique sportive et éducative et c’est lui qui des 1890 créera la Société des boxeurs français.

Joseph Charlemont et son fils Charles affineront toutes ces techniques pour en faire la boxe française que nous connaissons aujourd’hui.

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La vie à Bord – Cotes de France – Une Partie de Lutte

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La vie à Bord – Cotes de France

2310 – Les récréation du Dimanche – Une Partie de Lutte

Éditeur M.T.I.L (Tesson Maurice Imprimeur à Limoges)

Dos séparé – circulé à découvert en 1909

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La récréation du dimanche continue, une partie de lutte est organisée sur le pont !

Je ne suis pas grand connaisseur en lutte, mais cette prise ressemble plus à une figure de danse classique.

Remarquez, tous les sports on bien changé en 100 ans, quand on voit la façon de jouer au tennis aujourd’hui et les matchs d’avant guerre c’est impressionnant.

Le foot n’est pas en reste non plus, la gymnastique, le patin sur glace enfin quasiment tous les sports ont bien changé.

Les photos ou les films de cette époque m’étonnent toujours, il y règne souvent une atmosphère d’amusement et de fête, remarquez les valeurs de Pierre de Courbertin y sont peut être pour quelque chose.

A cette époque tous les sportifs sont des amateurs, bien sur il est important de gagner mais  l’enjeu est moins important qu’aujourd’hui, Pierre de Courbertin en 1894 parvient à faire adopter le projet de nouveaux Jeux Olympiques et c’est en 1896 que l’on célèbre la première Olympiade à Athènes.

A cette époque les mots  « Citius, Altius, Fortius » qui signifient ‘plus vite, plus haut, plus fort ‘

sont plus une invitation à donner le meilleur de soi-même et à se dépasser que de gagner à tout prix.

Les jeux de Londres en 1908 seront les jeux ou la phrase la plus connue de tous, sera prononcée par le baron Pierre de Coubertin  » L’essentiel n’est pas de gagner mais de participer   » cette phrase repris à son compte par le baron avait été prononcée avant son discours par l’évêque ‘Ethelbert Talbot’ pendant la messe olympique des jeux dans la cathédrale St. Paul.

La phrase exacte de l’évêque était « L’important dans ces Olympiades n’est pas tant d’y gagner que d’y prendre part ».

Qui sensiblement est la même chose !!

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