Paris Pittoresque – Marchande de journaux – Éditeur Künzli

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Marchande de journaux

Éditeur – Kunzli

Série Paris pittoresque

Dos simple – non circulé

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L’Éditeur, Künzli et frères.

Certainement l’une des plus grandes maisons d’édition pionnières de cartes postales.

La maison Künzli  avait son siège à Zurich depuis 1896, mais possédait aussi un atelier au 17 rue Richer à Paris.

« J’ai retrouvé aussi que les frères Künzli avaient pignon sur rue en 1909 ,au 11 et 13 rue du Sentier à Paris« 

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On leur doit bien sur les célèbres chomo-lithographies, les Gruss aus et des cartes fantaisies.

Une des  plus connue et célèbre série est certainement les chomo- lithographies montrant la poste dans plusieurs pays.

Künzli sera l’un des premiers éditeurs à fournir des cartes en phototypie, en éditant de nombreuses cartes régionales et en particulier de Bretagne.

Mais éditera aussi de nombreuses séries photographiques parmi lesquelles  quelques unes sont devenues très prisées par les cartophiles, pour n’en citer qu’une, la série « Paris pittoresque «  est certainement une très plus intéressante.

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Petit Métier – Les Ramoneurs – Éditeur Kunzli

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Les Ramoneurs

Série Paris pittoresque

Éditeur – Kunzli

Dos simple – non circulé

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Le petit ramoneur
Qui de nous n’a appris par coeur, dans son enfance, le touchant poème inspiré à Guiraud par le Petit Savoyard
Va, mon enfant, pars pour la France.
Que te sert mon amour ?… Je ne possède rien…
Qui de nous n’a fredonné le couplet célèbre de la Grâce de Dieu
Tu vas quitter notre montagne
Pour t’en aller bien loin, hélas !…
Et moi, la mère et ta compagne,
Je ne pourrai suivre tes pas…
Le héros de ces deux œuvres, c’était le petit ramoneur, le pauvre gamin venu du Piémont ou de la Savoie, et qu’on voyait passer dans les rues avec son bonnet pointu, ses jambières, sa face noire où brillait la clarté d’un regard juvénile, et, sur le dos, son lourd paquet de cordes où pendait le « hérisson ».
Eh bien, nous ne verrons plus le petit ramoneur, à Paris du moins.

Car il n’ y a plus à Paris de cheminées pour les petits Savoyards.

Le progrès et les nouveaux règlements les ont privés de leur industrie saisonnière.
Les cheminées ordinaires ne doivent plus être construites dans Paris qu’avec des tuyaux de poterie de 33 centimètres de largeur et de 5 centimètres d’épaisseur.

Or, pour débarrasser de pareilles conduites de leurs couches de suie, le hérisson suffit.
Les petits Savoyards étaient surtout occupés au « pigeonnage » des larges cheminées.

Ce travail consistait à réparer les parois de plâtre des grands coffres à l’aide d’une planchette servant à contenir le plâtre, fraîchement gâché, jusqu’à’ à ce qu’ il soit pris et qui était ensuite descellé et reporté plus haut, Le ramoneur, suspendu , dans le coffre, répétait ainsi l’ opération tout au long de la fissure, travaillant sans relâche jusqu’ à ce que l’ heure vînt de rejoindre ses petits camarades sur le grabat d’ une mansarde louée pour la saison par leur patron.
La vie de ces enfants était souvent des plus misérables ; ils devaient rapporter, le soir, le produit de leur tournée au chef de la colonie qui les avait loués dans le pays et ne les nourrissait pas toujours à leur faim.

Les coups pleuvaient dru parfois sur le corps de ces petits malheureux, si le travail avait été peu productif ou lorsqu’ ils s’étaient oubliés à musarder dans la capitale.
La tradition professionnelle voulait que le petit ramoneur, sa corvée finie, montât sur la cheminée et chantât sa petite chanson.

Nous n’entendrons plus ces mélopées qui semblaient venir du ciel comme des chants d’oiseaux.

Depuis longtemps déjà, les ramoneurs ne poussaient plus le cri du métier
A ramona
La chemina du haut en bas.
le fracas de nos rues avait couvert leurs voix.
A présent, c’est la petite silhouette elle-même qui disparaît, la petite silhouette minable et souffreteuse.
Donnons lui un souvenir, car elle emporte avec elle un peu de nos émotions d’ enfance, et nous ne saurions oublier que c’ est elle qui, la première, éveilla dans notre âme le sentiment de la pitié.

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« Le Petit Journal illustré du 22 Septembre 1907 »

Le Monde du petit Journal 
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Tonnerre – Place de la République

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Tonnerre – Place de la République

L.Durant ,Photog , édit ; Tonnerre

Dos séparé – circulé à découvert le 12 /09/1095

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Le photographe éditeur de cette carte  n’a pas été bien loin de chez lui pour prendre cette photo !

En cliquant sur la carte vous pouvez voir que sa petite entreprise est la maison à droite de la calèche .

L’enfant au premier plan  porte les habits du dimanche , pour être implacable sur la photo !

Il n’est pas impossible que le cliché lui soit dédié ,  à cette époque  il n’était pas rare que  les photographes  prennent comme modèle leur fils ,fille femme ou parents .

Comme exemple, le photographe Armand NOYER  qui avait pris son jeune fils comme modèle pour une série de cartes racontant des scènes enfantines intitulées :

« le petit prédicateur »

On n’est jamais mieux servi que par sa propre famille …………. pas sur !!

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Le Métropolitain – Avenue Philippe-Auguste

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Le Métropolitain – Avenue Philippe-Auguste (XIé arrt)

Collection F.Fleury

Dos séparé -circulé à découvert le 03/07/1906

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Fidèle à mon quartier du XIé arrt , je trouve cette carte particulièrement belle avec cette impression qui m’arrive assez souvent  en regardant des belles  CPA à l’aide d’une loupe

que le temps s’ arrête un court instant,à mon plus grand plaisir !

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La station Philippe Auguste est située à l’intersection de l’avenue Philippe Auguste et du boulevard de Charonne, c’est à dire en limite des XIème et XXème arrondissements de Paris.

Elle est ouverte le 31 janvier 1903 à l’occasion de la mise en service du tronçon Anvers – Bagnolet de la ligne 2. Elle est pourvue de deux accès, dont celui qui est visible sur la carte, situé sur le terre-plein central du Boulevard de Charonne, doté d’un entourage Guimard à écussons et fond arrondi, toujours en place.


Merci à Dominique1594

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Tonnerre – La Gare – Côté des Quais

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Tonnerre – La Gare – Côté des Quais

Cliché Lenoble Photog . edit .A Tonnerre

Dos séparé – circulé à découvert

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Tonnerre en 1911 .

Ancienne et jolie petite ville d’environ  4.500 habitants ,située dans un territoire fertile en excellents vins, près du canal de bourgogne sur la rive gauche de l’Armançon , à 36 km d’Auxerre et de 196 km par la voie ferrée .

La gare de Tonnerre,  est ouverte le 12 août 1849 , elle est située sur la ligne Paris Lyon et les voies seront électrifiées en 1949




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