Chailly en Bière – Descente de l’Église

Chailly en Biére - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

446 – Chailly en Bière – Descente de l’Église

A Siron,édit,Barbison (S-et M)

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

§

Chailly en Bière en 1911 à 9 kilomètres de Melun et ses 843 habitants .

La fête patronale est le premier Dimanche de Juillet ,les agriculteurs seront présents ,les  familles Bocquet , Caron , Delaunoy , Guignon , Pellerin , ainsi que le marchand de bestiaux Monsieur Vilbonnet .

Sur la carte on peut voir l’épicerie Mercerie BARBEY ,mais cette épicerie avait de la concurrence avec les maisons  Boucheny , Deneuville et Vve Fouché.

A cette époque trois hôtels se partagent les touristes , L’hôtel du cheval Blanc , L’hôtel du Lion d’Or et l’hôtel de Monsieur Vaillant .

Mais que fait la police , 100 ans après à l’emplacement de l’épicerie se trouve le commissariat de police et le bâtiment de droite n’existe plus.


Une petite vue 100 ans après

Chailly en bière


photo : google maps



Share Button

Pantin – Route de Flandre -Bazar Pantinois

Bazar Pantinois – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Pantin – Route de Flandre -Bazar Pantinois

éditeur – G.I

Dos séparé – circulé à découvert  en 1906

§

Sympathique carte postale ancienne d’un Bazar Pantinois .

Le style de magasin des années 1900 ,ou l’on pouvait  trouver des pinces à linge  ,une couronne mortuaire en passant par le cheval en bois pour les enfants.

Ce genre de magasin me rappelle une petite boutique dans le Morvan où la propriétaire possédait des centaines d’articles accrochés au plafond de sa boutique et un bazar sans nom dans son commerce.

Mais à chaque fois que l’on lui demandait un objet elle arrivait à le retrouver en quelques secondes !

C’est ce que l’on appelle un bordel organisé !

Share Button

Le Parc St-Maur – La Place du Théâtre d’Adamville

 

Parc saint Maur - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

97 – Le Parc St-Maur

La Place du Théâtre d’Adamville

éditeur :C.A.B

Dos séparé -Non circulé

§

Nous voici place du théâtre d’Adamville à Saint-Maur des Fossés.

Cette place s’appelle aujourd’hui la Place du théâtre Jacques TATI ,le café tabac « Au Téléphone » est maintenant un très grand café /Brasserie / Restaurant le « Diplomate » et le théâtre est devenu le cinéma du Lido.

§

La place 100 ans après



Place du théâtre Jacques TATI

Image Google Maps


Share Button

Le Saint Bernard – Barry – Sauveteur qui sauva 40 personnes

Barry - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Asnières – Le Chien Sauveteur au cimetière des Chiens

Barry (du Grand Saint-Bernard)

Il Sauva la vie  à 40 personnes ,Il fut tué par la 41éme !..

éditeur : B.F.,Paris

Dos séparé circulé à découvert en 1906

§

Voici ce que l’on pouvait lire en 1816 dans l’Almanach Bernois « Alpenrosen »

Pendant douze ans, Barry travailla et fut fidèle à son service envers les malheureux. Seul il a sauvé plus de quarante personnes.

Le zèle qu’il déployait était extraordinaire.

On n’eut jamais besoin de l’exhorter au travail.

Sentait-il un homme en danger, aussitôt il courait à son aide.

S’il ne pouvait rien faire, il retournait au couvent et réclamait du secours par ses aboiements et son attitude.

 

 


Share Button

Le Repos Hebdomadaire – Les Déjeuners sur l’herbe

Le Repos Hebdomadaire - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

143 – Le Repos Hebdomadaire

Les Déjeuners sur l’herbe

E.Faciolle,ohoto-édit;Le Perreux

Dos séparé -circulé à découvert en 1911

§

Après un rude combat contre le patronat ,les ouvriers peuvent enfin profiter de leur dimanche  pour respirer  l’air pur de la campagne proche de Paris ,sur cette carte nous sommes certainement sur les bords de Marne :  (Perreux ,Champigny ,Nogent ,etc !)

*Trente ans avant les congés payés arrachés par la grève généralisée lors du Front populaire, la CGT obtient enfin le dimanche chômé.
Mais aujourd’hui c’est le lundi de Pentecôte que les pouvoirs publics suppriment.

Le 13 juillet 1906, le Parlement vote la loi Sarrier, instaurant le repos dominical obligatoire de 24 heures pour les ouvriers et les employés de commerce. Mais la bataille fut rude pour obtenir cette avancée, parfois même contre des personnes inattendues.

Ce combat se situe dans le contexte de l’abaissement du temps de travail. La loi du 30 mars 1900, appliquée à partir de 1904, instaure la semaine de 60 heures.

Nous sommes encore loin des quinze jours de congés payés de 1936, mais le dimanche chômé est le bienvenu, d’autant qu’il revient de loin. Ce repos dominical avait été précédemment instauré le 18 novembre 1814, sous la pression de l’Église qui souhaitait que les travailleurs puissent se rendre à la messe du dimanche matin. Mais, le 12 juillet 1880, cette loi est abrogée par des députés anticléricaux bornés qui n’ont pas compris qu’ils renvoyaient ainsi à l’atelier des ouvriers brisés par la fatigue.

Pourtant, le grand penseur anarchiste, Proudhon, peu soupçonnable de «jésuiterie curaillonne», avait publié une brochure au titre évocateur: «De la célébration du dimanche considérée sous les rapports de l’hygiène publique, de la morale, des relations de famille et de cité». Dans la même veine, le docteur Féré écrivait à cette époque: «Le repos hebdomadaire autorise une restauration des poumons, un rétablissement de la circulation sanguine et de l’activité sensorielle, un apaisement du système nerveux, une reviviscence des capacités d’attention et de raisonnement logique. Le respect du dimanche désamorce le surmenage.»*


*Texte : Force Ouvrière Hebdo n°2776*
Share Button