Courtenay Champ de Foire – Les Grands Ormes

 

la foire à Courtenay en 1900

Courtenay Champ de Foire – Les Grands Ormes

Courtenay était, au moyen-âge, une ville fortifiée et une petite place de guerre.
Elle avait une ceinture de remparts avec, de distance en distance, des portes qui y donnaient accès.
L’avenue des Ormes et le Champ de Foire étaient en bordure des courtines des murailles, mais ils n’étaient pas encore plantés.
Cette partie du boulevard à l’Ouest de la rue de la Porte-Neuve, faisait partie des jardins du Château.

Sous les grands ormes de Courtenay, vers 1900, c’est jour de foire.
Les bœufs et les vaches, alignés devant les arbres, sont attachés aux troncs ; les maquignons discutent, la casquette vissée sur la tête.
On négocie ferme, on pèse du regard, on hoche la tête : tout se fait à la parole donnée.
Les enfants, bien droits dans leurs habits du dimanche, tiennent fièrement un veau.
Un peu plus loin, sous une toile de fortune, on sert du vin ou du cidre, pendant que les hommes refont le monde.
L’air sent le foin, le cuir, la bouse et le crottin… un parfum d’autrefois.
Chaque bête, chaque visage raconte une vie de labeur et de fierté rurale.
Ici, la foire, c’est plus qu’un marché : c’est le cœur de Courtenay qui bat.
Les grands ormes, immobiles, gardent la mémoire de ces jours de rires, de trocs et de poignées de main.

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Charny Entrée rue du Pont – livre Charny Orée de Puisaye c’était comment Avant

La Seconde Guerre mondiale vient de se terminer. Nous sommes en 1947, rue des Ponts, à la hauteur du Cheval-Blanc. À cette époque, les Charnycois et Charnycoises se rappellent encore de ce triste jour du 14 juillet 1944, quand les Allemands ont organisé une des plus grandes arrestations collectives de l’Yonne, arrêtant 37 personnes dont 19 d’entre elles seront déportées.

Cette arrestation avait été organisée par l’occupant en représailles contre les actions des maquisards installés en juin 1944 dans les Bois de Bontin, près de Grandchamp. Ce maquis dépendait du réseau de Jean-Marie Buckmaster sous le commandement d’André Soustre.

Voici quelques noms de commerçants installés Place de l’hôtel de Ville en 1942, : l’armurier et marchand de chaussures, M.Villain-Moreau, la banque Garnier-Arrieu,  le café de Mlle Henry, les hôtels restaurants, le Cheval Blanc , l’Écu, Mme Grossier.

De nombreuses personnes ne savent pas encore qu’un livre sur les 14 villages de cette nouvelle commune a été publié. Cet ouvrage met en lumière l’histoire, les traditions, les anecdotes et le patrimoine de ces villages à partir de cartes postales. si vous voulez acheter mon livre laisser moi un message en MP. 

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Mon livre « Charny Orée de Puisaye Les Quatorze Villages, c’était comment, avant »

Bonjour à tous
Je tiens à vous informer que mon livre « Charny Orée de Puisaye Les Quatorze Villages, c’était comment, avant » n’est plus disponible à la vente à la librairie.
Vous pouvez bien sûr toujours vous le procurer au magasin « Gamm Vert » de Charny ( 89120)
Ou directement en me contactant par messagerie.
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Bléneau Place des Châtaigniers à la belle époque

 

Un petit clin d’œil à une personne bien sympathique qui travaille à la mairie de Bléneau. Partons faire un petit tour place des châtaigniers à la belle époque avec cette carte postale que j’ai colorisée. En 1914, la ville compte 2007 habitants, le maire est M. Géant et son juge de paix M. Gonde. Je pourrais vous citer tous les nombreux commerçants et artisans de cette époque, comme par exemple les 4 boulangeries installées en ville, M. Beaujard, M. Desmargers, M. Gautard et la boulangerie coopérative. Les 4 boucheries de M. Dreffier, M. Guyard, M. Laury et M. Roy. Énumérer tous les noms de cette époque serait trop long et mériterait plusieurs cartes postales. Comme nous le constatons tous, plus les années passent et plus nos petites boutiques et nos magasins d’alimentation de nos villes et villages disparaissent et pour être un peu plus près de notre époque, je citerai quelques noms des commerçants et artisans des années 1960 et plus exactement en 1966. Bien sûr, on est loin du nombre de commerces des années 1900, mais en 1966 la ville de Bléneau est encore une ville très commerçante et animée. Pour acheter un beau rôti, c’est rue de Turenne à la boucherie de M. Bonnin, à la boucherie de M. Maubrou et chez M. Soupet. La charcuterie de la rue d’Orléans est l’affaire de M. Pourrain. Les bons gâteaux du dimanche rue de Dreux chez M. Désilles le pâtissier.
Le bon pain du boulanger M. Duverger, rue d’Orléans. Un coup de froid direction la rue de Dreux chez le docteur Di Palma ou à la pharmacie Marteau. Des clous, des vis à acheter, direction la quincaillerie de M. Perrignon. Une petite soif, direction, le café du commerce, le café des sports, le café de la poste, l’auberge du mail et tous les autres petits cafés vous attendent. L’épicerie tabac de M. Sauvagère; place du marché le salon de coiffure de M. Mathieu; l’hôtel du cheval blanc, l’hôtel de France ; le plombier, M. Mercier ; le peintre et vitrier M. Picq de la rue Hocquincourt; M. Poitevin le maçon; M. Renoir le vétérinaire. La liste est encore longue et mériterait un autre post.
En 1966, il existait aussi un collège d’enseignement général mixte, une dizaine d’années plus tard, un nouveau collège sera construit, le même qui aujourd’hui doit être démoli. Il faudra un jour que l’on m’explique comment des élus peuvent en 45 ans laisser des bâtiments se dégrader au point que l’on puisse envisager aujourd’hui une rénovation qui coûterait 6 ou 7 millions d’euros. On pourrait comprendre à la limite que ce bâtiment pour des raisons économiques ou pour l’Éducation nationale ne peut plus être un collège étant aujourd’hui déclaré vétuste. Mais si ce bâtiment, voué à une destruction qui va coûter plusieurs centaines de milliers d’euros, n’avait pas souffert d’un manque d’entretien par le passé par tous ces élus qui se sont succédés, il aurait pu servir à bien d’autres choses pour la ville, pour le département, pour des associations ou des logements..? 

On arrive à garder des monuments plusieurs siècles, mais 45 ans pour un collège était certainement trop compliqué ? Quel gâchis !

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L’aventure de mon livre “Charny, c’était comment avant” continue.

Bonjour à tous,
Le journaliste Hugo Raymond de l’Yonne Républicaine a fait un petit papier bien sympathique sur la parution de mon livre et de son histoire. https://www.lyonne.fr/…/collectionneur-de-cartes…/
Je continue à travailler sur le prochain livre Charny-Orée de Puisaye et ses 14 communes dans les années 1900/1930.
À la demande de plusieurs personnes qui ont acheté mon livre, je parlerai dans mon prochain livre aussi des années 1960 avec quelques cartes postales et les noms de cette époque qui ont fait vivre toutes ces petites villes qui composent aujourd’hui la commune nouvelle de Charny Orée de Puisaye.
À la demande des personnes qui ne sont pas abonnés à l’Yonne Républicaine
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