Paris Vécu – Les champs-Elysées

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Paris Vécu – Paris Vécu- Les Champs -Élysée
( N°26 )

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos séparé –  non circulé

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Pour nous situer,  l’homme se dirige vers la rue de Washington à la hauteur N° 100 de l’avenue des champs Élysée.

Comme on peut le voir sur cette carte les autos taxis mécaniques n’ont pas encore détrôné les fiacres hippomobiles.

Les premiers fiacres automobiles à essence datent environ des années  1903, et les clichés de cette série Paris Vécu on été pris entre 1901 à 1908.

Pour nous donner une idée vers 1890 Paris compte environ  75.000 chevaux pour environ  2,5 millions de parisiens, en 1900 2000 automobiles circulent à Paris pour plus de 17.000 chevaux utilisés pour les services des transports parisiens.

Mais le déclin des tractions hippomobiles est annoncé pour les transports parisiens.

Il commencera vraiment au début de la première guerre mondiale avec plus de 1500 fiacres envoyés à la casse, Les omnibus hippomobiles prendront le même chemin que les fiacres.

Seuls les particuliers, artisans et commerçants garderont encore quelque temps leurs attelages, les particuliers les plus fortunés pour se rappeler du charme des balades tranquilles vers le bois de Boulogne et pour les autres un moyen de travailler  plus économiquement  que l’investissement d’une automobile.



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Paris Vécu- En banlieu , le Dimanche

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Paris Vécu – Paris Vécu- En banlieue , le Dimanche
( N°5 )

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos séparé –  non circulé

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Nous sommes à la belle époque, quelque années plus tôt le baron Haussmann à fait raser les vieux quartiers de Paris pour construire ses nouveaux immeubles luxueux et ses grands boulevards.

Le préfet Poubelle a fait mettre en place ses poubelles, mettant une grande partie des chiffonniers de Paris sans travail.

100.000 chevaux circulent dans les rues de Paris dans le vacarme des sabots et des roues des attelages, les parisiens les plus aisés font même répandre de la paille devant leurs habitations pour en diminuer ce bruit.

Mais c’est aussi la loi du  13 juillet 1906, qui accorde aux salariés de l’industrie et du commerce un repos de 24 heures après 6 jours de travail.

Et c’est le dimanche que nos parisiens s’évadent en banlieue, pour retrouver un peu de tranquillité, employés et ouvriers partent au vert pour pique-niquer dans les bois de la banlieue parisienne .

Il y a aussi le rendez vous des guinguettes sur les bords de Seine et de Marne, c’est l’endroit rêvé pour s’amuser et danser.

La guinguette la plus symbolique chez ‘Gégène’ est encore qu’une simple péniche tirée sur la berge et tenue par un certain Monsieur Rossignol.

Il faudra attendre 1918, Eugène Favreux et sa roulotte pour s’installer sur l’emplacement même de la péniche disparue, et devenir quelques années plus tard ‘chez Gégène’ le lieu  à la mode des « Années Folles’.

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Paris Vécu – Au Jardin d’Acclimatation – chameau couché

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Paris Vécu – Au Jardin d’Acclimatation – ( N°45)

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos simple –  non circulé

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Le chameau couché, fait partie d’une série de 3 clichés sur le chameau au jardin d’Acclimatation

( cliché couché ,debout et gros plan ).

Un petit rappel pour ceux qui ne connaissent pas le jardin d’Acclimatation !

C’est en 1860 que le jardin d’acclimatation ouvre aux parisiens, s’étendant sur 19 hectares, il est situé au cœur du Bois de Boulogne.

On peut y admirer la faune exotique et des animaux venus de pays lointains, ours, chameaux, girafes vivent au cœur de ce jardin ce qui fait le bonheur et l’étonnement des Parisiens.

Malheureusement la guerre de 1870 avec la famine sera fatale à ces animaux, ils seront abattus afin de nourrir la population.

En 1900 le jardin fini par retrouvé de sa splendeur et devient un  jardin de loisirs pour les Parisiens.

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Paris Vécu–Aux Champs-Élysée–La voiture des tout petits

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Paris Vécu – Aux Champs-Élysée – La voiture des tout petits ( N°24)

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos séparé –  non circulé

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Petit attelage avec une chèvre aux Champs Élysée  ,le photographe de cette série Paris Vécu s’est longuement  attardé dans une longue série de 18 clichés sur les activités de cet endroit de Paris.

Les Champs Élysée à cette époque était déjà le rendez vous incontournable pour les promenades en famille .


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Paris Vécu – Rond point de l’Étoile – les tramways à vapeur

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Paris Vécu – Rond point de l’Étoile – les tramways à vapeur ( N°33)

L.J & cie, éditeur , Angoulème – Paris

Dos simple –  non circulé

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Après de timides essais entre 1875 et 1878 , la traction mécanique commence à prendre son essor à partir de 1887 .

Les tramways à vapeur  à air comprimé sont les premiers à être adoptés , chacun sur une ligne en 1887 .

Paris possèdera 3 compagnies de tramways : la Compagnie Générale des Omnibus , la Compagnie des tramways extérieurs du Nord et la Compagnie des Tramways-Sud .

Ces trois compagnies , entre lesquelles la bonne entente est loin de régner , rivalisent en ingéniosité dans le développement de nouvelles énergies motrices  .

C’est ainsi que sur la ligne Saint-Germain-des-Prés – Montrouge c’est la vapeur qui est choisie comme source d’énergie sous      l’impulsion de l’ingénieur Valentin Purrey   , malgré le bruit , la fumée et les risques d’accidents qu’elle peut générer ( explosion de la chaudière ) , la Compagnie des Tramways-Nord quant à elle lui préfère l’air comprimé mis au point par Louis Mékarski   conscient des problèmes et des dangers  engendrés par la traction à vapeur  .

On expérimentera même un tramway à gaz entre l’usine à gaz du Lendit et la Porte Saint-Ouen en 1896 . La vapeur , l’air comprimé et le gaz étant adoptés , il ne reste donc plus qu’à l’électricité  naissante à faire son entrée dans la grande famille des énergies motrices .

texte: le piéton de paris
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