Paris Vécu – Aux Champs – Elysées

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Paris Vécu – Aux Champs – Elysées ( N° 11)

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos simple –  non circulé

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Sur cette carte on distingue des nounous et nourrices

Les Nourrices vers 1900 étaient engagées par des jeunes femmes  bourgeoises  Parisiennes  pour allaiter leur bébé.

Ces nourrices étaient le plus souvent de jeunes mères vivant à la campagne, relevant de couches et ayant des bébés en pleine santé.

La région du Morvan a été certainement l’endroit le plus convoité pour trouver ces nourrices, contre un salaire nettement plus important que ces jeunes femmes pouvaient espérer toucher dans leur région, elles abandonnaient provisoirement leur mari et enfants pour aller travailler à Paris.

Il n’était pas rare que les nourrices restent souvent plus longtemps que prévu dans ces familles, devenant ainsi les nounous et gouvernantes des enfants qu’elles avaient allaités.

En contrepartie de leur dévouement et certainement pour les garder le plus longtemps possible à leur service, les familles bourgeoises faisaient en sorte de bien les traiter leur donnant une chambre particulière et des vêtements de qualité.

Les enfants grandissant et n’ayant plus besoin de nounous, un grand nombre de ces femmes étaient congédiées et devaient retourner dans leur campagne, ou elles étaient considérées très souvent par les habitants de leur petit village comme des filles de rien ayant abandonné famille et enfants pour travailler à Paris.

Mais tous les sacrifices de ces jeunes femmes avaient souvent qu’un seul but, ramener le plus d’argent possible pour se faire construire une maison, souvent appelée ironiquement par leurs détracteurs  « Maison de lait ».



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Paris Vécu- Aux champs-Élysée – L’heure du Goûter

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Paris Vécu- Aux champs-Élysée – L’heure du Goûter ( N°19 )

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos simple –  circulé à découvert en 1904

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L‘heure du goûter, encore un souvenir de notre enfance, qui ne se rappelle pas d’une brioche onctueuse, d’un pain au chocolat, d’un riz au lait à l’ancienne ou d’un bout de pain beurré avec un carré de chocolat !

Personnellement c’est le petit pain au lait avec une barre de chocolat noir Suchard !


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Paris Vécu – Les Petites Marchandes

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Paris Vécu- Les Petites Marchandes ( N°65 )

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos séparé –  non circulé

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Les petites marchandes des quatre saisons avec leur charrette à bras, comme le nom l’indique ces marchandes vendaient un peu de tout en fonction, justement de la saison.

A la veille de la première guerre mondiale les petits marchands de quatre saisons étaient très nombreux dans les rues de Paris.

Il ne faut pas oublier  qu’une grande partie des Parisiens (près de 4 millions intra-muros) faisaient partie de se qu’on à appelé ‘le petit peuple’ et les fins de mois étaient souvent difficiles.

Les légumes étaient la nourriture de base et la plus abordable servant à faire la soupe que l’on mangeait régulièrement  matin, midi et soir.

De nombreux marchands et marchandes de quatre saisons se fournissaient aux halles mais il y avait aussi les maraîchers de la région Parisienne qui avait leurs revendeurs spécialisés de leur production propre à leur ville.

Des villes comme Arpajon ou Brétigny sur orge étaient réputées pour leurs haricots blancs ou flageolets, Montlhéry pour ces potirons, Chambourcy pour ses choux fleurs, Mézières et ses poireaux, Rosny pour ses petits choux de Bruxelles, Montesson pour les navets .

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Paris Vécu – Une Plage en Seine

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Paris Vécu- Une Plage en Seine ( N°81 )

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos séparé –  non circulé

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La première chose qui m’est venue à l’idée en regardant cette carte c’est la superbe chanson de Michel Jonasz .

Mais en 1900 les vacances sont rares pour les gavroches de Paris , alors on s’improvise une plage sur les bord de la Seine.

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On allait au bord de la mer
Avec mon père, ma sœur, ma mère
On regardait les autres gens
Comme ils dépensaient leur argent.
Nous il fallait faire attention
Quand on avait payé
Le prix d’une location
Il ne nous restait pas grand-chose.
Alors on regardait les bateaux
On suçait des glaces à l’eau
Les palaces, les restaurants
On n’faisait que passer d’vant
Et on regardait les bateaux
Le matin on s’réveillait tôt
Sur la plage pendant des heures
On prenait de belles couleurs.

On allait au bord de la mer
Avec mon père, ma sœur, ma mère
Et quand les vagues étaient tranquilles
On passait la journée aux îles
… Sauf quand on pouvait déjà plus.
Alors on regardait les bateaux
On suçait des glaces à l’eau
On avait l’coeur un peu gros
Mais c’était quand même beau.

Auteur : Grosz Pierre 
Compositeur : Michel Jonasz
éditeur : Waner ,chappell music France


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Paris Vécu – Les champs-Elysées-le rendez vous des petits

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Paris Vécu – Paris Vécu- Les Champs -Élysées – Les Rendez-vous des petits
( N°23 )

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos séparé –  circulé a découvert en 1904

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Les nounous, des petites têtes blondes  se donnent rendez-vous sur les  Champs -Élysées !

Les mœurs changent, et ce n’est qu’au début du XIX siècle que les médecins se décident enfin de recommander aux mamans d’aérer leurs enfants dès le plus jeune âge.

Le landau, comme nous le définissons aujourd’hui ne date que vers 1875, il y avait bien sur avant cette date des moyens de transports pour les enfants  mais ils ressemblaient  plus à des petites charrettes que l’on tirait.

Les premiers landaus sont loin d’être confortables pour l’enfant, les roues ne sont encore qu’une réplique de roues de charrettes, en bois et cerclées d’une lame de métal.

Il faudra attendre quasiment  la fin du XIX siècle pour voir apparaître des suspensions aux landaus et un certain confort pour l’enfant.

Vers 1900, le landau coûte cher et il est encore réservé aux bourgeois et notables.

Les années 1920 et 30  verront l’arrivée de nouvelles formes de landaus plus bas, plus confortable, de couleurs différentes, plus  aérodynamique, etc.

Mais c’est vraiment qu’après la deuxième guerre mondiale que le landau trouvera son apogée avec ce que l’on à appelé : Le « baby boom ».

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Cette carte postale me donne l’occasion de  faire un petit clin d’œil à une amie et une pensée à sa maman avec cette superbe photo prise dans les années 1950 place Voltaire dans le quartier de notre enfance.

 

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