Paris-Jardin d’Acclimatation – Le chargement du Dromadaire

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28  –  Paris-Jardin d’Acclimatation – Le chargement du Dromadaire

éditeur – Royer ,Nancy

Dos séparé – non circulé

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En 1854 Isidore Geoffroy Saint-Hilaire devient président de la fondation impériale zoologique d’acclimatation , L’empereur Napoléon III offre à cette fondation 19 hectares situés dans le bois de Boulogne.

Cette fondation  se chargera de l’acclimatation et à la domestication d’espèces d’animaux  et de végétaux et c’est en en 1860 que le jardin d’acclimatation ouvre les portes aux parisiens.

Situé au cœur du Bois de Boulogne porte des Sablons, on peut y admirer la faune exotique et des animaux venus de pays lointains, ours, chameaux, girafes vivent au cœur de ce jardin ce qui fait le bonheur et l’étonnement des Parisiens.

La guerre de 1870 avec la famine sera fatale à ces animaux, ils seront abattus afin de nourrir la population,et ce n’est que vers les années 1900 que le jardin retrouvera de sa splendeur et redeviendra un  jardin de loisirs pour les Parisiens.

En 1909 , le directeur est Monsieur Porte , les collections du jardin son visibles tous les jours de la semaine au prix de 1Franc et le dimanche et fêtes ce prix est de 0,50 centimes.

Par contre je ne peux vous dire combien coutait le petit tour de dromadaire !



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Fête de Neuilly – le Manége aux Cochons – la fête à Neu-Neu

Fête de Neuilly - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

1.- Fête de Neuilly  – G.I

Dos séparé – circulé à découvert en 1907

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Fin juin,début juillet la ville de Neuilly sur Seine accueillait sa fête foraine ,située avenue de Neuilly cette fête est aussi appelée la fête à Neu-Neu.

 

C’est à la demande de l’abbé Jean François Delabordiere ,maire de Neuilly sur Seine que Napoléon 1er en date du 10 juin 1815 autorise la première fête patronale de l’église Saint-Jean-Baptiste.

 

Sur cette carte postale, on distingue le grand manège aux cochons très apprécié à son époque. (cliquez sur l’image)

 

Cette fête connaîtra un succès fou pendant des décennies,mais 1936 et l’élargissement de l’avenue de Neuilly donneront le coup de grâce de cette grande manifestation  populaire  qui ne l’oublions pas se situait dans un quartier connaissant déjà une certaine renommée de ville huppée et résidentielle.

 

La raison officielle de l’arrêt de cette fête sera plus nuancée,évoquant que l’élargissement de l’avenue ne laisserait plus assez de place pour l’installation des manèges et autres stands forains.

 

(Mais une  fête populaire à Neuilly en 1936,devait être autant appréciée que des HLM pour des ouvriers en 2011 fermons cette parenthèse ).

 

Dans les années 1940 ,Maurice Chevalier chantera une chanson sur cette disparition de la fête à Neu-Neu et en 2010 la fête « au bois » située Porte de la Muette  changera de nom pour s’appeler fête à Neu-Neu.

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Paris – Hotel des Monnaies – Balancier de 150 et 300m/m

Balancier de 300 - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

15 . Paris- Hôtel des Monnaies

Balancier de 300 m/m

L.Baslé,phot.-édit – Robinson (Seine)

du Dos séparé – non circulé

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À l’origine  et  jusqu’au XVIème siècle, la frappe au marteau est la première technique de fabrication des monnaies.

Vers 1550 un orfèvre allemand, Marx Schwab, invente la frappe au balancier et c’est Henri  II qui impose en France cette nouvelle technique de frappe au balancier, qui permet de fabriquer en une minute, une trentaine de pièces de très bonne qualité.

Mais ce sera vraiment le graveur Jean Warin sous le règne de Louis XIV qui imposera définitivement cette technique à l’ensemble des ateliers monétaires du royaume.

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Une petite histoire sur Les balanciers d’Austerlitz.

En 1805, Gaudin, duc  de Gaète, demande à Napoléon vingt canons pour fabriquer des presses à balancier. Il relate la scène dans ses Mémoires :


Vingt canons ! et pour quel usage ? Est-ce que vous auriez, ajouta l’Empereur en souriant, l’envie de me faire la guerre ?
– Oh ! assurément, non, lui dis-je ; la partie ne serait pas égale ; je voudrais seulement généraliser l’usage du nouveau balancier qui nous réussit si bien, ici, et dont Votre Majesté connaît les avantages. Il est, comme elle le sait, tout de cuivre et mon budget n’est pas assez riche pour supporter cette dépense. Toute difficulté disparaîtrait si Votre Majesté voulait bien accueillir ma prière.
– Eh ! mais,ministre ! Vingt canons, c’est beaucoup !
– J’estime qu’il ne m’en faudra pas moins. Mon projet, continuai-je, est d’appeler mes nouveaux balanciers des Austerlitz et de les ceindre d’un collier sur lequel on lira : « Cuivre pris à Austerlitz sur l’ennemi ! »
– Ah ! me dit l’Empereur du ton le plus aimable, vous me prenez par la vanité !

Eh bien, vous aurez vos canons.

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Une autre carte montrant un balancier plus petit (150 m/m)

Balancier de 150 - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails




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Paris – Hotel des Monnaies – Salle du Monnayage

Salle du Monnayage – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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15 . Paris- Hôtel des Monnaies

Salle du Monnayage - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Salle du Monnayage

L.Baslé,phot.-édit – Robinson (Seine)

du Dos séparé – non circulé

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Restons  à l’hôtel des Monnaies situé quai de Conti, et qui accueille aujourd’hui le Musée des monnaies et médailles.

Mais à l’époque la production des pièces se fait encore dans les bâtiments de l’hôtel des Monnaies.

Visite de la salle du Monnayage,cette salle joliment décorée se situe au fond de la grande cour de l’hôtel ,longue de 20 mètres sur 13 m environ de largeur.

Cette salle à été volontairement isolée afin d’éviter aux autres bâtiments les effets de l’ébranlement produit par le jeu des balanciers.

Au nombre d’ouvriers sur cette carte et la petitesse de cette salle  ,on peut imaginer le bruit ahurissant que devait faire toutes ces machines en marche ,et encore une fois aucune protection pour ces ouvriers .

On a du mal à imaginer aujourd’hui qu’il ait conseillé voire  obligatoire  de mettre des lunettes de protection et un  casque pour percer un trou dans du béton,consignes très rarement suivies sur les chantiers que j’ai connus !!

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La même salle,les machines semblent les mêmes ,les ouvriers ont changé ainsi que les lustres

Salle de Monnayage – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails
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Paris – Hôtel des Monnaies

15 – salle de Monnayage

D.A.L ; reprod . interdite

dos séparé –  non circulé

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Paris- Hôtel des Monnaies – Nouvelle presse Monétaire

Presse Monétaire - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

17 . Paris- Hôtel des Monnaies

Nouvelle presse Monétaire

L.Baslé,phot.-édit – Robinson (Seine)

Dos séparé – non circulé

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Cette presse est certainement de la dernière génération de cette époque , par rapport à la carte du 24 avril les fioritures et sculptures sur cette presse ont disparu.

La machine est fixée par 4 énormes boulons  vissés sur des blocs de pierre , certainement à cause  des fibrations qui devaient être très importantes.

J’aimerais bien savoir qu’elles étaient les conditions de sécurité sur ce genre de machine , à mon avis quasiment Nul !

A voir cet ouvrier et d’autres qui travaillaient dans les salles de monnayage ,aucun d’eux ne porte de gants et aucun casque bien entendu pour atténuer le bruit ahurissant de ces machines .

En ce qui concerne la presse ,à part la grille de protection devant les chaines ou courroies , je ne vois rien d’autre comme sécurité pour l’ouvrier.



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