Les Souverains d’Italie à Paris

Vous pouvez cliquer sur les cartes pour agrandir les images en 1024px

Les Souverains d’Italie à Paris

Boulevard Montmartre

Dos simple – circulé à découvert le 21/10/1903

§

Le roi et la reine d’Italie en France

Promenade sur les boulevards

Pendant que les souverains d’Italie visitaient Paris, il eût été injuste qu’on ne leur montrât point les boulevards et qu’on privât ainsi de la joie de les acclamer la partie la plus vivante, la plus active peut-être de la capitale.

Et pourtant le passage sur les boulevards n’avait point été prévu au programme officiel.

Hâtons-nous d’ajouter que satisfaction fut donnée immédiatement à la délégation de commerçants qui réclama au nom de tous.

Mais la décision favorable n’intervint que très tardivement.

A Paris, heureusement, on travaille vite et bien. En quelques heures une délicieuse décoration fut improvisée, qui fit des boulevards un chemin de féerie.

Ce n’étaient que festons, qu’astragales, motifs et guirlandes lumineuses, inscriptions ingénieuses. Leurs Majestés furent dans le ravissement et ne se firent pas faute de le témoigner.

Aux acclamations enthousiastes dont ils furent salués, le roi et la reine répondirent de la façon la plus gracieuse.

Ils semblaient à la fois remercier les Parisiens de les recevoir avec tant de sympathie et les féliciter d’avoir tant de goût.

« Le Petit Journal du 25 Octobre 1903 »

Share Button

Paris-au bord de la Seine -le pont Carrousel

Cliquer sur la carte pour agrandir l'image en 1024px

Pécheurs et badauds sont les animateurs tranquilles de ce beau cliché pris sur les bords de Seine.

En arrière plan le pont du carrousel comme vous ne pourrez plus jamais le voir, imaginé  par  l’ingénieur des ponts et chaussées Antoine Rémi Polonceau,  il fut détruit en 1936.

Ce pont était situé dans le prolongement de la rue des saints pères et aurait du s’appeler le  Pont des Saints pères, mais le jour de l’inauguration  en 1834, le roi louis Philippe Ier le baptise Pont du Carrousel.

D’une conception innovante pour l’époque, Rémi Polonceau a réussi à imposer un pont qui ne soit pas un pont suspendu.

Le pont était constitué  de trois arches égales de 47,70m , d’ouverture formées chacune de 6 fermes espacées de 2,80m, les tympans extérieurs étaient constitués d’anneaux de fonte de diamètre décroissant des piles vers le centre, anneaux qui étaient appelés par les Parisiens « ronds de serviette ».

Malgré plusieurs réparation successives le pond est trop étroit pour le trafic parisiens qui s’amplifie, il bouge et devient dangereux, on le juge aussi d’une hauteur insuffisante pour la navigation fluviale.

Enfin, toutes ces raisons sonnent la destruction de ce pont en 1936, qui sera remplacé par un nouvel ouvrage en béton, situé un peu plus en aval.

Seul rescapé de cette destruction, Les quatre statues en marbre du  sculpteur Louis Petitot qui décoraient  l’entrée sur chaque rive de l’ancien pont ,après quelques  hésitations elle seront  conservées pour décorer le nouveau pont.


Share Button

Paris – la Bourse

Cliquez sur la carte pour agrandir l'image en 1024px

Paris – la Bourse

BBB

Dos séparé – non circulé

§

C’est napoléon Ier qui confie en 1807 l’architecte Alexandre Théodore Brongniart  la construction de ce palais.

Mais Théodore Brongniart meurt en 1813 avant l’achèvement des travaux, c’est finalement Elio Labarre qui prend  la succession de cette mission.

Le 4 novembre 1826  sera inauguré l’édifice qui verra pendant plus d’un siècle les activités boursières françaises et les échanges à la criée.

Ce n’est que le 13 juillet 1987 que sera démonté l’immense corbeille qui était la raison d’être des lieux et l’endroit symbolique ou les cotations se faisaient à la criée avant de  laisser la place à l’informatisation.

la Bourse n’est plus à la Bourse , même les ordinateurs qui font les cotations en temps réel ne sont plus à Paris !

Share Button

PARIS – gare du Point du Jour

Cliquer sur la carte pour agrandir l'image en 1024px

PARIS – gare du Point du Jour

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

§

En 1865, construction du viaduc du Point du Jour .

La petite ceinture est née de la nécessité de faire transiter les marchandises entre les différentes gares parisiennes non reliées entre elles.

Construite de 1852 à 1869, elle sera (comme le métro beaucoup plus tard) victime de son succès et devra s’ouvrir aux voyageurs.

A son apogée en 1900, elle comporte une trentaine de gares, réparties autour de Paris, peu ou prou sur les boulevards des maréchaux.

Le succès du Métro va entraîner sa fermeture en 1934 et la création d’une ligne de bus : le « PC » qui reprendra à peu près le même itinéraire.

Un tronçon (Pont-Cardinet –> Auteuil) est maintenu en service jusqu’en 1985.

texte Dominique
Share Button

Sapeurs Pompiers de la ville de Paris – Pompe à Vapeur

Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

2106- Service des SAPEURS-POMPIERS de la ville de Paris. Pompe à Vapeur à Traction Automobile.

édition ND Phot

Carte voyagée sous enveloppe. Timbre recollé sur l’image

§

Le 1er juillet 1810, le prince de Schwarzenberg organise une soirée à l’Ambassade d’Autriche pour honorer le récent mariage de l’empereur Napoléon.

Vers 23h00, alors que le bal est ouvert, un incendie éclate avec une si soudaine violence que la panique désoriente une partie de l’assistance.

Une dizaine de morts est à déplorer.

L’insuffisance du système de sécurité est mise en évidence dans le procès-verbal dressé à la suite de ce drame. L’attention de Napoléon 1er est, de ce fait, attirée sur l’organisation de la lutte contre le feu à Paris. Par décret impérial du 18 septembre 1811, il confie cette mission à un corps militaire, le Bataillon de sapeurs-Pompiers de Paris.

Cette unité devient régiment en 1867 puis Brigade de sapeurs-Pompiers de Paris le 1er mars 1967.


Texte : Les soldats du feu


Share Button