Carte Postale Ancienne de Thénezay – La poste – La Rue basse

Thénezay-La poste-rue basse

Thénezay (Deux-Sèvres) – La poste-rue basse
Dos séparé – circulé à découvert
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Située à 22 kilomètres de Partenay dans le département des deux sèvres en région Poitou Charente, Thénezay est en 1910 une charmante ville de 2173 habitants administrée par le maire qui n’est autre que le comte Georges de Talhouët-Roy.

Élu maire de Thénezay dès 1900 le comte Georges de Talhouët-Roy occupera cette fonction jusqu’à sa mort en 1942.

Le comte Georges de Talhouët-Roy sera toute sa vie passionné du monde du cheval, et logiquement la profession hippique donnera son nom à un grand prix se déroulant sur l’hippodrome d’Auteuil sur 3600 m pour poulains et pouliches de 3 ans .

Mais citons quelques noms des années 1910, d’hommes de cette ville de Thénezay qui avaient un lien avec les chevaux, commençons par les bourreliers; Mr Caillaut; Mr Massé(A) est Massé-Gaillard. Les charrons étaient au nombre de trois avec Mr Caillault; Mr Cornuault et Mr Taillé. Les marchands de chevaux avec Mr Moreau et Mr Dubois. Les maréchaux étaient Mr Cornuault, Mr Gouillé, Mr Joyeux, Mr pret-enon et Mr Ravaillault. Les loueurs d’attelage n’étaient pas en manquent non plus avec les maisons, Fanchon (e) et Péroche (M)…et bien entendu n’oublions pas l’homme qui soignait les chevaux et autres espèces animales …le vétérinaire Monsieur Lemond (E)

 

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Le Grand café de la Paix – M. Fortépaule à Angoulême

16-Angouleme-Grand cafe de la Paix-M-Fortepaule

16-Angoulême – Grand café de la Paix – M. Fortépaule

Grand cafe de la Paix-M. Fortépaule,  Angoulême 
dos séparé – non circulé
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Ne cherchez plus le nom du Grand Café de la paix sur la place de l’hôtel de ville à Angoulême, car il s’appelle aujourd’hui le Relais d’Alsace – Taverne Karlsbräu . Heureusement la façade art nouveau de ce magnifique café des années 1900 n’a pas changé, l’oeuvre des architectes Barbaud (1860 / 1927) et Bauhain (1864 / 1930) est toujours aussi belle.
Cet endroit aura été l’endroit chic d’Angoulême pendant de nombreuses années, en parlant de bourgeois voici un extrait de Léon Martin qui écrit sur Angoulême et ses bourgeois.

« Angoulême, en forme de méduse avec ses faubourgs en étoile : la Madeleine, Lhoumeau, Saint-Cybard» Saint-Martin, Saint-Ausone, la Bus-Satte, ne saurait cependant être rangé parmi les villes tentaculaires. J’ai dit qu’on y est bourgeois, c’est vrai, mais sans provocation, avec gentillesse, comme on sait l’être dans les environs de la Gironde…
Bourgeois, bien sûr, les industriels et les grands commerçants papeteries, fabriques de feutres et de toiles métalliques, exploitations de carrières de pierres — bourgeois les rentiers ayant leur demeure rue de l’Arsenal ou rempart du Midi, bourgeois les magistrats, les officiers ministériels et les fonctionnaires, bourgeois, les dames du café de la Paix elles-mêmes sont bourgeoises… dans le calcul de leurs recettes et l’économie générale de leur carrière. »

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Marennes – La pêche aux Viviers des bancs de Juillard

17-Marennes-La pêche aux Viviers des bancs de Juillard

17-Marennes-La pêche aux Viviers des bancs de Juillard

1117 – Charente-Inferieure 
Environs de Marennes – La pêche aux Viviers des bancs de Juillard
éditeur : F.Braun, phot , Royan- Charente-Inférieure
Dos séparé – circulé à découvert
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Voici un poème à la gloire des huitres de Marennes

Au pied de la tour de Juillard 
Toutes éparses sur les côtes, 
Voici les femmes en culottes 
Avec leur petit air gaillard 
Elles portent aussi des bottes 
Et vont de leurs fines menottes Dénicher l’huître sous le « sard »
L’Huître alléchante au cœur d’opale Pleine d’Eau, distillant le sel,
Qui nargue Arcachon et Cancale L’Huître qui dans son bain s’étale…
N’est-ce pas qu’elle est sans rivale, Disciples de Pantagruel ?

F. Mousset

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Royan – La rue Gambetta – photographe et papier Kodaks

17-Royan-La rue Gambetta - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

17-Royan-La rue Gambetta – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

97 –  
éditeur LL. 
Dos séparé  – circulé à découvert en 1910
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Bien sur cette carte ne fait pas partie de ce que l’on peut appeller « cartes rares ou encore mieux Top cartes », mais encore une fois même dans ce que l’on appelle les petites cartes on trouve toujours un détail qui fait que ce bout de carton devient une source de renseignements de cette époque des années 1900 /1920.

L’expéditeur de cette carte à dessiner une croix sur le store du salon de coiffure pour bien indiquer qu’Émile était installé rue Gambetta.
Juste à coté du salon de coiffure se trouve le magasin du photographe, sur son store et sur la façade de la Maison Kodaks fait sa publicité.
En regardant de plus près cette carte (ou en agrandissant l’image) on peut lire que le photographe Marpo vous donne l’occasion de vous faire photographier sur les cartes postales pour la somme de 4,50 francs.

Cette pratique de se faire photographier sur un support de carte postale a été très utilisée à cette époque, le système en était très simple … le cliché de cette carte photo était un tirage bromure sur du papier photographique ( Kodaks en l’occurrence ) sur lequel on avait imprimé au verso les mots « carte postale, adresse, correspondance  » .
Mais cette technique permettait surtout de commander au photographe un tirage en petite quantité (1/5/10 à 20 cartes) ce que l’on ne pouvait pas demander aux imprimeurs pour qui une fabrication au-dessous de 500 à 1000 cartes n’était pas rentable, où devenait trop chère pour le particulier. Ces cartes photos de famille étaient ensuite expédiées par la poste à découvert ou sous enveloppe sans aucun problème.

 

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Niort – La rue-victor-Hugo – Collection Clouzot

Niort-rue-victor-Hugo - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Niort-rue-victor-Hugo – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 

2  –  Niort – La rue-victor-Hugo
 Collection Clouzot
Dos séparé – non circulé
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Nous sommes dans les années 1900, Niort compte  23674 habitants et le maire est Monsieur Martin-Bastard (1901)

Niort est déjà une belle et  grande ville située sur le penchant de deux collines au pied desquelles coule la Sèvres-Niortaise. Située à 411 kilomètres de Paris,  on y arrive en 1900 par de belles routes plantées de magnifiques  arbres.

C’est certainement par cette route que Napoléon 1er passe en 1815  sur le chemin de son exil vers l’île de sainte-Hélène, il passera même une nuit à Niort à l’auberge de la Boule d’Or … cela sera une de ses dernières nuits sur la terre de France.

Mais revenons en 1900 pour voir que les usines et fabriques ne manquent pas dans cette région de Niort, on compte de nombreuses fabriques de souliers, de brosses, de ganterie façon castor, du crin frisé, des filatures hydrauliques de laine, des filatures de coton, les usines ne manquent pas non plus avec la production d’huile de colza, des usines de bois pour la tonnellerie, les commerces ne sont pas en manque non plus avec les commerces de laine, de grains, de cuirs tannés, de peaux de moutons, de chevaux, de mulets, de chapellerie de clouterie et bien sur de chamoiserie qui a été pendant l’époque Napoléonienne la grande spécialité de Niort… en fabriquant les culottes de peau utilisées par la cavalerie de Napoléon.

 

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