Carte postale Ancienne – Paris – Niche à Coquelin 375 Francs

Niche à Coquelin 375 Francs - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Niche à Coquelin : 375 francs.

S’adresser aux CONSTRUCTEUR DÉMONTABLE ,51, rue Vivienne, Paris – Tel 243-01

Dos séparé – non circulé

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Voilà une petite maison en bois parmi bien d’autres que proposait la maison de construction démontable « la niche à Coquelin  » installée au 51 rues Vivienne à Paris IXe arrt

j’ai trouvé un nouveau thème qui devrait plaire aux amateurs des années 1900 .

À travers les cartes postales, je vais vous faire découvrir ce qu’il était écrit dans diverses revues et bottins de cette époque .

Aujourd’hui sur le thème de la construction voici quelques lignes sur les entrepreneurs de maçonnerie.

Vous verrez parmi les thèmes abordés qu’il y aura des lois ou des recommandations plutôt cocasses !

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Les entrepreneurs de Maçonnerie sont le plus souvent d’anciens contremaîtres qui ont fait de petites entreprises à la tâche.

Un entrepreneur qui a du crédit peut prendre une bâtisse d’une valeur de 300 000 fr avec un 1er capital de 50 000 fr ; mais il lui faut verser un fort cautionnement pour entreprendre les travaux de la ville ou de l’état.

  Une maison de 300 000 fr peut être construite en 6 mois, si l’entreprise est dirigée par un « Patron Capable ».

Les gains de l’entrepreneur sont fort variables, ils dépendent du rabais que font les fournisseurs, de l’examen plus ou moins attentif de l’architecte sur les matières premières employées, et surtout de la « surveillance du personnel manœuvre ».

En général, l’entrepreneur réalise un bénéfice de 5 à 15 % sur le travail effectué.

 


 

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Carte Postale – Les P’tits métiers de Paris – Sous la Baraque

p'tits métier Sous la baraque -Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

les P’tits métiers de Paris

Sous la baraque -Primeurs et légumes secs

VP .Paris N° 26 (éditeur V.Porcher)

Dos séparé -non circulé

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Septième jour avec les P’tits métiers de Paris ,encore trois cartes postales avec cette série de clichés de Atget Eugène et ma série sera malheureusement terminée .

Quasiment aucune animation sur cette carte ,en agrandissant la carte (clic sur l’image) on devine une femme se tenant debout à l’intérieur de la baraque.

Difficile aussi de donner un nom à tous ces légumes et autres denrées posées sur le trottoir ,ce qui est bien dommage car les prix sont quant à eux bien visibles .

j’ai retrouvé quelques prix des années 1900 et des salaires de la même époque ,ce qui nous donne une petite idée « toute relative » du pouvoir d’achat des français de l’époque.

Le salaire moyen d’un ouvrier est d’environ 4 à 7 francs par jour selon les professions , les employés d’usine sont moins bien payés avec des salaires de 3 à 5 francs par jour , la femme dans la même usine est payée quasiment la moitié avec des salaires de 1,50 à 3 Francs.

Le salaire d’un facteur « urbain » est d’environ de 100 francs par mois et le timbre coûte 10 centimes. 

Quelques exemples de prix de cette époque  , le kilo de pain est à 30 centimes, le litre de vin ordinaire à 10 centimes , un quotidien national à 10 centimes , la douzaine d’œufs à 1 franc , le kilo de beurre à 3 francs et pour les vendeurs de cartes postales de l’époque l’éditeur ‘Bergeret’ vend au prix de gros 1000 cartes postales pour le prix de 40 francs . 

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Paris – Les P’tits métiers de Paris – Sous la baraque

Les P'tits métiers de Paris - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris – Les P’tits métiers de Paris – Sous la baraque – Primeurs et légumes secs

V.P. Paris .  N° . 26

Dos séparé – non voyagé

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A la belle époque de la carte postale les séries de cartes sont très appréciées et les éditeurs ne se privent pas d’en éditer par dizaines .

Cette série des P’tits métiers est éditée par V.P  ( Porchet Victor) ,elle est composée de 80 cartes qui ont été incontestablement attribuées au grand photographes Eugène ATGET .

Certains ont voulu attribuer les clichés de la série Paris vécu ( éditeur Laroche Joubert) à Eugène Atget ,mais rien n’a vraiment été prouvé à ce jour (sauf erreur de ma part).

Dans tous les cas ,ce photographe surnommé « le poète photographe de la rue » né à Libourne en 1857 mourut à paris en 1927 et restera à tout jamais un très grand photographe de cette époque.

Les clichés d’origines n’étaient pas prévus pour en faire des cartes postales et l’éditeur Porchet Victor en 1903 recadra de nombreux clichés au format 9x14cm correspondant aux dimensions des cartes postales de l’époque .




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