Porte Monumentale de la Maison Ouvrière, 5 rue Ernest Lefèvre

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Tout Paris 

1591 – Porte Monumentale de la Maison Ouvrière, rue Ernest Lefèvre (XXe arrt)

Collection Fleury

Dos séparé – non circulé

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Dans les années 1900  de nombreuses sociétés immobilières se spécialisent dans le logement populaire.

Auguste Labussière fut l’un des nombreux architectes qui se spécialisa dans ce type de bâtiments  de logements sociaux que l’on appelaient les  H. B. M. (habitations à bon marché).

Les mêmes logements sociaux deviendront nos ‘fameux’ HLM (Habitation à Loyer Modéré) en 1950.

En ce qui concerne cette maison ouvrière du 5 rue Ernest lefèvre (construction en 1905)

Elle se compose de 176 logements regroupés dans trois grands corps de bâtiments construits autour d’une cour fermée.

Vous remarquerez au dessus de cette porte monumentale, un bas relief du sculpteur  Garnier représentant une femme le bras tendu vers une famille d’ouvriers .

Cet emblème devait symboliquement faire ressentir tout le bien être et toute la tranquillité que l’on devait trouver à vivre dans ces habitations à bon marché ( H.B. M.)

je ne sais pas si en 1950 un emblème de fraternité ou de tranquillité a été inventé pour les H.L.M !!

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CPA de Bourron-Marlotte – l’Hôtel de la Renaissance

Bourron Marlotte - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

692 – Marlotte

l’Hôtel de la Renaissance

Dos séparé – circulé à découvert en 1906

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Cette grande maison, surnommée « le château », a été édifiée par le baron et grand financier Alfred de Niedermeyer (1832-1904), fils du musicien Suisse Louis de Niedermeyer .

A cette époque (1901) Marlotte est une commune de Bourron située à 8 km de Fontainebleau .

Voici ce que l’on peut lire dès 1901 sur l’hôtel de la Renaissance :

  Mallet, Pension depuis 6 Fr par jour tout compris ; 100 chambres au choix, grand jardin, salons et bosquets , voitures.

A Bouron, l’hôtel de la Paix est tenu par L.Poinsard , l’hôtel de la Gaité par Monsieur Rousseau.

Petit rappel sur cette  ‘ salamandre ‘ en bas à gauche de la carte , cette salamandre  portant un T sur son corps  était le sigle d’un des principaux éditeurs de Fontainebleau..

Cet éditeur fera sa réputation en  éditant  une grande quantité de  cartes de Seine et Marne.

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Une petite vue google maps 100 ans après

100 ans après l’hôtel de la renaissance

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Paris -Rue Richard lenoir et Boulevard Voltaire (XIéme)

Rue Richard Lenoir - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

145 – Paris -Rue Richard lenoir et Boulevard Voltaire (XIéme)

éditeur CP

Dos séparé – circulé à découvert en Décembre 1907

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La rue Richard Lenoir , encore une carte du quartier de mon enfance.

Cet angle de rue était pour moi le triangle des Bermudes

Quand je dis triangle des Bermudes, cela veut dire que c’était l’endroit où on se donnait rendez-vous avec les copains  du quartier. Et c’était l’endroit où l’on se quittait après une bonne balade dans le Boulevard Voltaire ou dans la rue de la Roquette.

A mon époque, cette pharmacie n’existait pas.,une banque avec un Lion avait pris sa place.

A la droite de la carte : « Rue Richard Lenoir », entre les deux grands immeubles, se trouvait (à mon époque) le cinéma  «  L’artistic », un petit cinéma de quartier avec bonbons et chocolat ,petite tombola et petit spectacle à l’entracte , enfin un cinéma qui n’existe plus aujourd’hui !

Le cinéma « l’artistic » est aujourd’hui le « théâtre Artistic Athévains « , une explication et des dates sont données sur leur site sur l’existence des premières traces d’un établissement artistique dans les années 1903.

Sur l’excellent site « Du temps des cerises aux feuilles mortes » il est écrit que les Folies Voltaire, en 1888, sera transformé par Louis Dembrevil, qui lui donnera son nom, Artistic, fin 1913.

En regardant de plus prés ma carte et en faisant un agrandissement  j’ai pu lire le mot « Automobile » écrit deux fois sur toute la  longueur de la devanture du 45 bis .

Une recherche sur le Bottin Didot de Paris de 1909 ,et bingo j’ai trouvé ceci  « Garage et location d’Automobile entreprise CHANVIN (E) 45 bis rue Richard Lenoir .

Ma conclusion ,qui n’engage que moi !

Sachant que cette carte postale à été postée en décembre 1907 (cachet de la poste au verso) et que cette carte à été éditée certainement quelques années avant cette date et  que le garage existait encore en 1909, ou se trouvait cet établissement artistique entre 1905 et 1909 (voir quelques années avant ou après ces 2 dates).

Si vous avez la réponse ,merci de me laisser un commentaire .

Un agrandissement de la devanture du 45bis rue richard Lenoir  : Automobile (entreprise CHANVIN)


Devanture du garage Automobile au 45 bis rue Richard lenoir



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D’hier à Aujourd’hui – Paris – Rue de la Paix

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822    Paris – Rue de la Paix .

éditeur , LL . (Levy Lucien fils )

Dos séparé vert pale – Circulé à découvert en 1906

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La rue de la paix d’une longueur de 230 m  et de 22,5 m de largeur fait la jonction entre la place Vendôme et l’Opéra Garnier.

Construite en 1806  elle porte le nom de Napoléon jusqu’en 1814 ou la rue débaptisée pour s’appeler rue de la  Paix.

Ce changement de nom intervient en souvenir du traité de « paix de Paris », traité conclu entre Louis XVIII et les Coalisés qui occupaient notre capitale.

Et bien sur pour s’amuser, c’est la rue la plus chère à acheter au jeu du Monopoly c’est la case entre la case départ et la case de luxe allant de pair avec la carte champs Élysée.

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La rue de la Paix 100 après

rue de la paix 100 après

Photo google maps



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Tout Paris – Rue Paul Bert et rue Faidherbe

Rue Faidherbe - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

1276 – Tout Paris – Rue Paul Bert et rue Faidherbe

Collection F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1906

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La rue Faidherbe, c’est la rue de mes 15 ans et le passage du monde de l’enfance à l’adolescence.

Le cliché de la cpa a été pris quasiment à l’angle du faubourg saint Antoine entre le 11éme et 12éme arrondissement, à gauche la rue Faidherbe qui vous amène à l’angle de la rue de charonne et du palais de la femme dans le 11éme arrondissement.

C’est toute la frontière des deux arrondissements qui ont marqué mon enfance, le 11éme et  la rue de charonne avec l’insouciance de l’enfance, l’école primaire de la rue Godefroy Cavaillac, la place voltaire et son petit square, la rue richard Lenoir et son gymnase japy et sans oublier le métro charonne le rendez vous des copains.

La rue Faidherbe a été la rue du passage de cette enfance tranquille à cette adolescence difficile des quartiers populaires.

La première étape a été  l’école d’apprentissage de tapisserie situé quasiment en face de la rue Chanzy, mais je n’avais fait que  la moitié de la rue Faidherbe, et le plus dur restait à faire.

Un peu plus haut sur le trottoir de droite  en remontant la rue vers le faubourg saint Antoine se trouve la rue du Dahomey , la rue de ma première embauche comme tapissier et les premiers pas dans le monde des artisans du meuble.

Le casse-croûte du matin au café du ‘vieux chêne’  était un rendez incontournable, vernisseurs, sculpteurs sur bois, tapissiers et ébénistes se donnaient rendez vous  dès 9 heures pour manger le petit salé et la cochonnaille, le tout accompagné d’une petite piquette !

Et Voila,  j’arrive enfin  dans le faubourg Saint Antoine , à gauche sur carte postale la brasserie la ‘mandoline ‘ le refuge du soir des copains  avec les abus d’alcool et le reste, de l’autre coté la rue de Montreuil et son bar le Tamaris le deuxième refuge avec les mêmes excès .

Les années passent et le faubourg perd doucement de son charme , le petit salé se transforme en café rapidement bu au comptoir et les excès du soir  commencent à faire leurs effets ,il est temps de partir du quartier et de voir autre part ce qui se passe !!





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