Carte postale du pont de Bray sur seine – cliché de 1870

Bray sur Seine - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Le Vieux Bray – Pont de Bray-sur-Seine (S-et M) ,détruit le 12 Septembre 1870 à l’approche des prussiens,dont le Télégraphe venait de signaler l’entrée de provins.

(Cliché photogaphique pris le 13 Septembre 1870)

Collection S.L. SIMONET. à Bray-sur-seine (S-et-M)

dos séparé -circulé à découvert en 1905

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Pas vraiment grand chose à dire sur ce pont, à part qu’il reliait Bray-sur-Seine au hameau d’Henrien et qu’il a été construit en pierres de Donnemarie en Montois..

Après plusieurs guerres il ne reste plus aujourd’ui qu’une seule arche surplombant la Nozée sur les 22 que composait ce pont..

Alors parlons plutôt des habitants de Brays en 1900 qui ont certainement traversé ce pont un jour pour rejoindre le hameau d’Henrien.

Commençons par le maire de Bray , Monsieur Penancier accompagné par le commandant des sapeurs pompiers Monsieur Paquault.

                Les agriculteurs ; Blin (A) et German (O) , suivis des deux charrons ; Michaut et Thibault.

je ne peux pas les citer tous , alors finissons pour aujourd’hui la liste par les Bourreliers ; Chauveau ; Crepeaux et Darde.

 

 

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Carte postale de 1906 – Provins – Rue de la Cordonnerie

Provins - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

24  –  Provins – Rue de la Cordonnerie

éditeur C.L.C

Dos séparé – circulé à découvert le 21/07 1906

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la ville de Provins dans les années 1910 , 8664 Provinois et Provinoises  habitent cette ville située à 48 km de Melun et 88 km de Paris .

Cette ancienne et jolie ville,entourée de remparts,située sur le sommet et au pied d’un coteau élevé,que couronne l’église de Saint-Quiriace et la tour de césar, dans un vallon arrosé par la Vousie et le Durteint.

Le Maire de cette époque est Monsieur Munaut (L.A) , son sous prefet Monsieur Soubiran.

A gauche sur la carte le magasin d’instruments de musique certainement Haye ou lucas et à l’angle de la rue le parfumeur coiffeur.

Vers 1910, les coiffeurs ne manquent pas à Provins, on en compte huit : Deschamps ; Deviers ; Fortin ; Girardin ; Léautey : Mirand ;  Senet  et traite.

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Une vue google maps 100 ans après de la rue de la Cordonnerie à Provins 

Provins - Rue de la Cordonnerie 100 ans après

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Carte postale de1900 – Épinay sur Orge – Grande rue

Epinay sur Orge - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Épinay-sur-Orge – La Grande Rue

édition de l’orge, A. Thévenet, Savigny  – 22

Dos simple – circulé à découvert en Août 1904

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Les grandes rues de 1900 sont bien souvent aujourd’hui nos petites rues marchandes de notre ville actuelle, c’est le cas à Savigny-sur-Orge et dans bien d’autres villes de l’Essonne et de France.

À droite sur cette carte postale on peut lire à la loupe « bureau de poste et télégraphe », un peu plus loin , des promeneurs et marchands attendent tranquillement devant le bel attelage que le photographe en finisse avec cette photo.

Cette portion de la grande rue d’Épinay-sur-Orge est « toute proportion gardée » ce qui ressemblerait le plus à ce que l’on pouvait voir en 1900 dans cette rue.

Pour le reste de la rue les promoteurs immobiliers sont passés par là ,comme dans bien d’autres  centres villes de l’Essonne !!

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Une petite vue google maps 100 ans après de cet endroit de la Grande rue d’Épinay-sur-Orge

Epinay sur Orge la grande rue 100 ans après

 

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Carte Postale Ancienne de 1900 – Valence en Brie

Valence en Brie - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 Valence-en-Brie ( Seine et Marne)

éditeur Milliel . Hb éditeur , Montereau

Dos séparé -circulé à découvert en 1908

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Nous sommes sur la place de l’église de Valence-en-Brie dans les années 1900 /1910

Petite ville située à 22 km de Melun , 10 km de la gare de Montereau et 16 km de fontainebleau.

En 1911 le maire de valence-en-Brie est Monsieur Rabot, parmi les 554 habitants citons quelques noms qui vivaient à cette époque dans cette charmante petite ville.

Avant de citer les noms ,regardez le nom de l’hôtel , « Au bon Laboureur » tenu par A.Bertrand, tout un poème !!  

Les agriculteurs : Chomet ,Desmeaux et Rabot

Les aubergistes : Bertrand, Cailleaux, Chevalier, Dauvergne, Delaporte, Fricault.

Le Bouger : Thénard (Vve) ; Le Boulanger : Hadrot  ; le Charbonnier Baudry ;

Les épiciers : Caillaux, Chevalier, Dauvergne, et Fricault.

Le Grainetier : Verrier ; Le Maréchal : Delorme ; le menuisier : Toussaint ; le Peintre : Martin

et pour finir le débit de tabac tenu par Monsieur Dauvergne.

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Une petite vue google maps 100 ans après

Valence-en-Brie - place de l'église 100 ans apres

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Carte postale 1900 – Saint-Cloud -Ancienne maison du Piqueur

Saint-Cloud - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 Saint-Cloud -Ancienne maison du Piqueur

éditeur : P.Marmuse,Paris

Dos simple -circulé à découvert

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A l’extrémité du parc de Saint-Cloud, sur la commune de Marnes-la-Coquette dans les Hauts-de-Seine. La ferme du Piqueur est un des vestiges des haras du duc d’Orléans, devenu par la suite, pour l’impératrice Eugénie, l’équivalent du hameau de la Reine à Versailles.

 Le roi Louis-Philippe désire, pour le prince royal, son fils, faire construire un haras accueillant une quinzaine de chevaux de course dont le jeune homme a la passion.

Les travaux sont engagés pour contenter la juste impatience du prince, face au modeste pavillon de chasse du Piqueur, qui sera détruit par la suite, la ferme est bâtie et reprend le nom de Piqueur, qui désigne celui qui monte et dresse les bêtes dans les haras.

Quand le roi-citoyen est renversé par l’émeute en février 1848, pour laisser place à la IIe République, son fils, le duc d’Orléans, étant déjà mort dans un malheureux accident de voiture à cheval en 1842, la ferme n’a plus d’utilité .

Au coeur de l’hiver 1852, Napoléon III remarque la belle Eugénie de Montijo qu’il l’épouse en janvier1853.

Elle y fait élever de nombreux animaux, vaches, chiens et poules ,le domaine comptera en effet jusqu’à cent cinquante moutons, quarante vaches et neuf chevaux.

Au XXe siècle, la ferme du Piqueur sert de logement aux gardes forestiers et des lucarnes sont percées sur le toit afin d’accroître la surface habitable du bâtiment. Après 1968, le lieu est abandonné, jugé trop incommode selon les critères de confort de l’époque. En 1996, une nouvelle idée voit le jour… qui rappelle fort le passé : créer à cet endroit une ferme pédagogique pour permettre aux petits Parisiens de se familiariser avec veaux, vaches et cochons. La restauration est entreprise dans le respect du bâtiment initial, qui retrouve ses fonctions (écurie, vacherie, poulailler), des salles de classe et d’activité pour les enfants sont créées, un jardin potager est développé. Un ultime aménagement est nécessaire. Depuis 1946, les Parisiens empruntent l’A13 pour se rendre en Normandie. En bordure de la ferme, le long de la doyenne des autoroutes françaises, un mur antibruit est construit pour tenter de faire de cette bâtisse chargée d’histoire un lieu hors du temps.

Texte tiré de : valeurs actuelles : Actualités :  Une ferme royale et impériale de Claire L’Hoër le  jeudi 25/08/2011

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Un petit mot sur l’éditeur de cette carte postale

 L’éditeur de cette carte est le célèbre  P.Marmuse, sur le bottin de 1910 il est écrit qu’il est installé au 53 boulevard Montparnasse , P. Marmuse a été certainement l’un des meilleurs photographes parisiens du début du 20é siècle.

Certaines séries sont tellement célèbres et très bien cotées que si vous demandez à un vendeur « vous avez des Marmuse  » il ne sera pas étonné (si c’est un professionnel cartophile) , à moindre échelle c’est un peu comme quand on demande « Vous avez des « Mucha » !!

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