Paris – le théâtre du Vaudeville en 1909

Théâtre du Vaudeville - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 Paris – Théâtre du vaudeville et Boulevard des Italiens

Staerck Sc Paris

dos séparé -non circulé

Le photographe était placé certainement boulevard des Italiens, mais le théâtre du Vaudeville est situé aux 2 Boulevard des Capucines.
Dons ce que nous voyons devant nous est le boulevard des capucines et non pas le boulevard des Italiens comme l’indique la légende de cette carte.

§

« Voici ce que l’on pouvait lire en 1909 sur le Bottin Mondain « 

Le Vaudeville. — Le théâtre du Vaudeville a été établi primitivement en 1792,dans la salle du Panthéon, située entre le Palais-Royal et la place du Carrousel et qui fut détruite par un incendie on 1838;
il s’installa alors au boulevard Bonne-Nouvelle, puis place de la Bourse, en 1846, où il resta jusqu’en 1867.

C’est pendant cotte période que furent représentés pour la première fois : Dalila, d’Octave Feuillet; Le Roman d’un jeune homme pauvre, d’Octave Feuillet.

La Dame aux Camélias, d’Alexandre Dumas fils; Les Parisiens et Les Filles de Marbre,de Barrière; Les Faux Bonshommes, do Barrière et Capendu; Nos intimes, de Victorien Sardou; La Famille Benoiton, de Victorien Sardou, etc.
En 1868, le Vaudeville, chassé do la Bourse par le percement do la rue du 4-Septembre, vint s’installer dans la salle qu’il occupe actuellement sur les grands boulevards, à l’angle de la Chausséed’Antin, et qui a été construite sur les plans de l’architecte Magne.
Les dornicres pièces jouées sous la direction do M. Porel, sont: Madame Sans-Gène, de Victorien Sardou et Emile Moreau; Amoureuse, de Jean de Porto-Riche ; Divorçons, de Victorien Sardou et Emile de Najac ;Gcorgetlc Lemennier, de Maurice Donnay; Madame de- Lavalelle, d’Émile Moreau; Le Prince d’Aurcc,d’Henri Lavedan ; Briynol et sa Fille, d’Alfred Capus; Le bon Juge, d’Alexandre Bisson ; La Pente douce, de Vandérom; La Course au Flambeau, de Paul Hervieu ; La Passerelle, de Mmo Fréd. Grézac et Francis de Croisset; Le Joug, dAlbcrt Grimon et M100 Jeanne Marni ; Heureuse, de Paul Bilhaud et Maurice Hennequin; Décadence, de M. Albert Gunion ; Maman Colibri, de M. Henri Bataille.

La Retraite, de F. A. Beyerlein (traduction Rémon et Valentin); Le Bourgeon, de M. Georges Feydeau; Éducation de Prince, de Maurice Donnay; Le Ruisseau, do Pierre Wolff ; ‘Patachon, de Félix Duquesnel et Maurice Hennequin; Un Divorce, de Paul Bourget et André Cury.

¤
« Abonnement »
Le théâtre du Vaudeville a émis pour la saison 1908-1909 des Carnets d’Abonnement renfermant 10 coupons pour 10 spectacles différents.
L’abonné a la faculté :
1° Soit de retenir d’avance la place qu’il désire occupera chacun des 10 spectacles.
2° Soit d’utiliser les 10 coupons de son carnet à son gré, en une fois, s’il le veut, ou en plusieurs, en amenant d’autres personnes avec lui. Il n’aura qu’à prendre, pour cela, ses places au bureau de location dans la journée ou simplement le soir au contrôle.
Les coupons d’abonnement sont reçus pour tous les spectacles 1908-1909, même pour les premières représentations, aux places qui restent disponibles.Les coupons qui n’auraient pas été utilisés dans le courant de la saison pourront toujours être reportés sur la saison suivante, jusqu’au 31 décembre 1909.

« Prix des places »
Premières Loges, Baignoires, Faut.d’Orch. (les i0 1er3 rangs), Faut, de Balcon (1e r rang), le Carnet de dix coupons 70 fr.
Faut. d’Orch. (à partir du 11° rang) et Faut, de Balcon (2° rang), le Carnet de dix coupons 50 fr.
Faut, de Foyer (ls r rang), le Carnet de dix coupons.. 40 fr.
Faut, de Foyer (26 rang), le Carnet de 10 coupons 30 fr.

Plan du théâtre du Vaudeville - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Prix des places du théâtre du Vaudeville

Prix des places du théâtre du Vaudeville - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 

Share Button

Porte Monumentale de la Maison Ouvrière, 5 rue Ernest Lefèvre

Tout Paris Maison ouvrière - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tout Paris 

1591 – Porte Monumentale de la Maison Ouvrière, rue Ernest Lefèvre (XXe arrt)

Collection Fleury

Dos séparé – non circulé

§

Dans les années 1900  de nombreuses sociétés immobilières se spécialisent dans le logement populaire.

Auguste Labussière fut l’un des nombreux architectes qui se spécialisa dans ce type de bâtiments  de logements sociaux que l’on appelaient les  H. B. M. (habitations à bon marché).

Les mêmes logements sociaux deviendront nos ‘fameux’ HLM (Habitation à Loyer Modéré) en 1950.

En ce qui concerne cette maison ouvrière du 5 rue Ernest lefèvre (construction en 1905)

Elle se compose de 176 logements regroupés dans trois grands corps de bâtiments construits autour d’une cour fermée.

Vous remarquerez au dessus de cette porte monumentale, un bas relief du sculpteur  Garnier représentant une femme le bras tendu vers une famille d’ouvriers .

Cet emblème devait symboliquement faire ressentir tout le bien être et toute la tranquillité que l’on devait trouver à vivre dans ces habitations à bon marché ( H.B. M.)

je ne sais pas si en 1950 un emblème de fraternité ou de tranquillité a été inventé pour les H.L.M !!

Share Button

Carte postale Ancienne de la Brasserie Bofinger

Brasserie Bofinger - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Bofinger

Carte publicitaire de la brasserie Bofinger 

Dos séparé – non circulé

§

Le  Colmarien Frédéric Bofinger ouvre en 1864, l’ établissement « éponyme ».

Après l’annexion de l’Alsace par la Prusse, de nombreux Alsaciens se sont regroupés dans le quartier du Marais et du Faubourg Saint-Antoine pour y exercer le plus souvent les métiers du bois.

L’établissement de Bofinger sera le  premier endroit de Paris où l’on pourra boire la bière à la pompe, il faut rappeler qu’à cette époque, la bière était servie comme le vin.

Dans les années vingt de la belle époque l’établissement sera repris par le gendre de Bofinger qui décidera de transformer l’établissement en un lieu somptueux .

L’architecte Legay, le décorateur Mitgen, les maîtres verriers Néret et Royé feront de cet endroit le lieu culte que l’on connaît aujourd’hui.

En 1989, la brasserie Bofinger sera classée à l’Inventaire des Monuments Historiques, protégeant ainsi cette brasserie.

§

Voici une petite vidéo you tub sur la brasserie Bofinger qui vous donnera peut-être envie d’y aller déguster une bonne choucroute.

C’est un appel de l’estomac, mais si le directeur de la brasserie Bofinger regarde mon site je suis disponible pour une invitation pour 2 personnes le jour de sa convenance !

Share Button

Tout Paris – Église St Germain de Charonne

Tout Paris – Saint Germain de Charonne – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 Tout Paris – N° 339

Église St Germain de Charonne

Place St-Blaise (XXe arrt)

Collection Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

§

 Jusqu’à son annexion à la ville de Paris sous le Second Empire, le village de Charonne, loin du bruit et de l’agitation de la capitale, demeure un bourg campagnard que décrit Jean-Jacques Rousseau dans Les rêveries du promeneur solitaire.

Saint-Germain-de-Charonne se trouve au coeur de cet ancien village. D’après une légende, un oratoire aurait été bâti en mémoire du passage en cette localité, de Saint Germain, évêque d’Auxerre, dont il reçoit le nom. Sur son ancien emplacement s’élève l’actuelle église qui allie quelques vestiges du XIIe siècle (gros piliers de la tour) à une architecture des XVe-XVIIe siècles, fruit des remaniements successifs effectués, pour l’essentiel, en vue de parer aux exigences du culte ou de faire disparaître les traces des incendies auxquels elle est en proie à diverses époques.

C’est à partir de cette église que s’est développée l’urbanisation du village. Situé légèrement en hauteur, sur la pente d’un coteau, l’édifice, auquel on accède après trente et une marches, a constitué un véritable pôle d’attraction par son rôle de belvédère du village.

La rue Saint-Blaise, lui faisant face, en était la voie principale. Encore aujourd’hui, le promeneur qui remonte cette « grand’- rue » d’alors a l’impression saisissante de se trouver dans un petit village, auquel la menace des hautes tours voisines donne un charme un peu nostalgique.

Saint-Germain-de-Charonne est, en outre, l’unique église parisienne, avec Saint-Pierre-de-Montmartre, à encore posséder son petit cimetière paroissial. Ce type de nécropole est en effet interdit à Paris pour des raisons d’hygiène par un arrêté préfectoral daté du 2 ventôse an IX.

Sa présence contribue à accentuer le caractère pittoresque du site. Aussi, malgré les nombreuses transformations subies au cours des siècles et en dépit de l’urbanisation croissante du secteur, l’édifice garde-t-il, en raison de sa protection comme Monument Historique, quelque chose de l’église villageoise qu’il a été au milieu des vignes.

De plus, l’une des mémorables scènes du film Les tontons flingueurs (Georges Lautner, 1963), a été tourné dans ce lieu.

Source et texte : 
Share Button

Comptoir Nationale d’Escompte de Paris

comptoir d'escompte - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

151 – Paris Comptoir d’Escompte 

éditeur J.D et Cie Paris

Dos simple – circulé à découvert en 1903

§

Dès 1851 le Comptoir National d’Escompte de Paris (CNEP) s’installe dans l’Hôtel de Rougemont , avant de le racheter 10 ans plus tard. Entre temps, la banque acquiert progressivement nombres de terrains et bâtiments alentours. Cependant, la première phase des travaux de l’Hôtel du Comptoir ne commence vraiment qu’en 1878 pour s’achever en 1881 sous la houlette de Édouard Corroyer – élève de Viollet-le-Duc et toiletteur officiel du Mont-Saint-Michel .

Établi sur une surface de 3000 m², le bâtiment fait appel à un certain nombre de nouveautés technologiques, parmi lesquelles la verrière surplombant le hall ou encore le plancher de verres-dalles de Saint Gobain , premier exemple du genre. A noter également, le chauffage à la vapeur en circuit fermé, un système de réseau à air comprimé permettant la circulations des « pneumatiques » au travers du bâtiment ou encore la création du petit réseau ferré irriguant les sous-sols où sont installés les coffres-forts…

Des artistes reconnus sont retenus pour la décoration : Aimé Millet pour la statuaire, Villeminot pour les ornements ou encore Charles Lameire et Gian Domenico Faccin pour les mosaïques.

Édouard Didron réalise les vitraux tandis que l’orfèvrerie Christofle s’attèle aux lanternes extérieures… Une partie du bâtiment sera d’ailleurs inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques en 1991 .

Par la suite la banque continue de s’étendre sur le secteur en faisant l’acquisition en 1899 de l’immeuble de la Compagnie des Glaces et Produits Chimiques de Saint-Gobain  situé à l’angle de la rue Bergère et de la rue du Conservatoire. L’immeuble « Bergère », sous sa forme actuelle, ne sera ainsi achevé qu’en 1913 avec l’adjonction de toute l’aile courant le long de la rue du Conservatoire.

Source et texte : http://www.pss-archi.eu

¤

Une image google maps 100 ans après du Comptoir d’Escompte et un petit montage photo BNP


Share Button