Inondations de Paris en Janvier 1910 – Rue Séguier – Quai des grands Augustins

Inondations de Paris en Janvier 1910 – Rue Séguier - Quai des grands Augustins

Inondations de Paris en Janvier 1910 – Rue Séguier – Quai des grands Augustins – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Inondations de Paris en Janvier 1910 – Rue Séguier – Quai des grands Augustins 
éditeur Vandenhove – Liancourt
§

Dans ce mois de Janvier 1910, les parisiens se demandent si un jour cette inondation va s’arrêter . La nappe d’eau s’est étendue dans les rues Séguier et de Savoie. Le désastre s’est également amplifié rue de Seine qui, depuis la rue Mazarine jusqu’à la rue Jacob, n’est plus qu’un vaste canal. Des tombereaux ont été mis à la disposition des habitants pour les aider à quitter ou regagner leur domicile. Quelques-uns emploient des moyens de fortune assez pittoresques. C’est ainsi que Ion pouvait voir un monsieur fort grave, dont la boutonnière s’ornait d’un ruban rouge, s’en aller faire ses provisions juché sur des échasses.  

Share Button

Inondations de Paris en Janvier 1910 – Quai des grands Augustins

Inondations de Paris en Janvier 1910 - Quai des grands Augustins

Inondations de Paris en Janvier 1910 – Quai des grands Augustins – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Inondations de Paris en Janvier 1910 – Quai des grands Augustins
éditeur L.L 
§

Pas vraiment sur que le photographe puisse manger dans le célèbre restaurant Laperousse situé au 51 Quai des Grands Augustins. Le quai des grands Augustins continue à être submergé de plus en plus. En certains endroits, l’eau a envahi le trottoir supérieur. Un service de batellerie fort bien organisé dessert tous les parages, allant porter les vivres aux habitants qui n’ont pas voulu quitter leurs logements.

Share Button

Paris Inondations de janvier 1910 – La gare des Invalides submergée

Paris Inondations de janvier 1910 - La gare des Invalides submergée

Paris Inondations de janvier 1910 – La gare des Invalides submergée – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris Inondations de janvier 1910 – La gare des Invalides submergée 
éditeur M.M
§

Pour empêcher que la violence de l’eau ne provoque un écroulement de la gare des Invalides, dont les fondations ne sont pas d’une résistance à toute épreuve, toutes les portes ont été ouvertes, et, dans les murs, en plusieurs endroits, des trous ont été pratiqués. Le flot jaillit, de ces ouvertures, avec une fougue, une impétuosité extraordinaires, puis s’étale, en bruissant, gagnant dû terrain de minute en minute.

Share Button

Paris 1910 – Les inondations de la Seine au quai Henri IV

Paris 1910 - Les inondations de la Seine au quai Henri IV

Paris 1910 – Les inondations de la Seine au quai Henri IV – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris 1910 – Les inondations de la Seine au quai Henri IV
éditeur FF Paris
§

Au quai Henri IV, le barrage établi à la rampe du quai de l’Estacade a cédé. L’eau a envahi le quai et a soulevé le tablier du pont. Les calamités que l’on redoutait se sont produites, le quart de la capitale est actuellement sous l’eau, et cette invasion irrésistible de l’élément liquide a entraîné des désastres tels qu’il faudra plusieurs années pour les réparer.

Share Button

La Grande Crue de la Seine en janvier 1910 – Le pont Sully au maximum de la crue

La Grande Crue de la Seine en janvier 1910 - Le pont Sully au maximum de la crue

La Grande Crue de la Seine en janvier 1910 – Le pont Sully au maximum de la crue – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

La Grande Crue de la Seine en janvier 1910 – Le pont Sully au maximum de la crue 
éditeur ND 
§
Sous les ponts de Paris, l’eau s’écoule avec peine, il en est de même pour le pont de Sully ou l’eau a presque atteint la clef de voûte principale. La seule sous laquelle les épaves pouvaient encore passer. Aussi des ouvriers sont-ils descendus sur l’espèce de plancher qui s’est formé devant le tablier. Ces travailleurs, qui sont tenus à l’aide de cordes par des camarades restés sur le pont, s’occupent de faire passer, sous la voûte, à l’aide de longues perches, les tonneaux, les planches et les solives que de furieux remous emportent alors vers le centre de Paris, vers d’autres ponts qui vont être à leur tour obstrués.
Share Button