Carte postale de 1906 – Provins – Rue de la Cordonnerie

Provins - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

24  –  Provins – Rue de la Cordonnerie

éditeur C.L.C

Dos séparé – circulé à découvert le 21/07 1906

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la ville de Provins dans les années 1910 , 8664 Provinois et Provinoises  habitent cette ville située à 48 km de Melun et 88 km de Paris .

Cette ancienne et jolie ville,entourée de remparts,située sur le sommet et au pied d’un coteau élevé,que couronne l’église de Saint-Quiriace et la tour de césar, dans un vallon arrosé par la Vousie et le Durteint.

Le Maire de cette époque est Monsieur Munaut (L.A) , son sous prefet Monsieur Soubiran.

A gauche sur la carte le magasin d’instruments de musique certainement Haye ou lucas et à l’angle de la rue le parfumeur coiffeur.

Vers 1910, les coiffeurs ne manquent pas à Provins, on en compte huit : Deschamps ; Deviers ; Fortin ; Girardin ; Léautey : Mirand ;  Senet  et traite.

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Une vue google maps 100 ans après de la rue de la Cordonnerie à Provins 

Provins - Rue de la Cordonnerie 100 ans après

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Carte postale Ancienne Tout Paris – Rue Ramponeau

Tout Paris – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tout Paris

937 – La Rue Ramponneau ( XXe arrt) au Boulevard de Belleville

Collection F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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Belle animation comme très souvent sur ce genre de carte de la collection Tout Paris et sur cette rue Ramponeau

(Incorrectement orthographié avec deux R sur la légende de la carte)

Une fois de plus les enfants du quartier sont au rendez-vous du photographe, on ne peut imaginer l’engouement des gens de cette époque à la vue d’un photographe dans les rues des villes et bien sur encore plus dans les petits villages.

Parlons deux minutes photos, je suis étonné du nombre de personnes qui à l’heure du numérique retrouve le plaisir de faire développer leurs photos sur papier.

  Au début de la photo numérique,  j’ai eu peur de ne voir que les photos sur des écrans d’ordinateur ou de téléviseur, cela a été le cas pendant un bon nombre d’années mais la photo papier revient en force avec les offres de plus en plus intéressantes que l’on trouve sur le net.

Mais revenons à notre carte postale et de cette rue Ramponeau, la rue commence 108 Boulevard de Belleville et finit 85 rue Julien Lacroix.

Longue de 310 m sur 9 de large cette rue est en partie une ancienne voie de la commune de Belleville.

La rue fut baptisée en 1867 au nom du célèbre cabaretier « Jean Ramponeau »qui avait tenu une célèbre guinguette au XVIIIe siècle dans le voisinage de cette rue.

Une petite vue avec google maps 100 ans après !

Rue Ramponneau d’hier à aujourd’hui

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CPA – Tout Paris – Rue de Belleville et rue Bolivar

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244  –  Rue de Belleville et rue Bolivar

( XIXe et XXe arrondissement )

Collection F.Fleury

Dos séparé -circulé à découvert le 10/01/1903

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On ne peut pas dire qu’il n’y avait pas de mouvement à cette époque au croisement de la rue Bolivar et rue de Belleville.

Essayons de regarder à la loupe cette carte (vous aussi vous pouvez le faire en agrandissant la carte en cliquant sur l’image).

En premier plan une femme d’un certain âge fait pousser sa poussette à trois roues ( et oui ces engins étaient vendus sous ce nom et on promenait les enfants dans des voitures « d’enfants »).

 Derrière ce duo une vieille dame promène son chien et à sa gauche une jeune femme se tient debout devant la colonne Morris.

À droite rue de Belleville on devine l’attelage de chevaux peinant à tirer l’omnibus à l’impériale ,tant dit que rue Bolivar le tramway a déjà dépassé le croisement des deux rues.

Au dernier étage de l’immeuble qui abrite le café  « A la Marquise » un échafaudage a été installé  pour refaire la toiture de l’immeuble.

Voilà tout ce beau petit monde faisait vivre ce beau quartier de Belleville dans les années 1900.

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Une petite vue google maps 100 ans après avec un petit montage d’avant et après pour le plaisir !

100 apres et Montage rue de Belleville et rue Bolivar


 

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Carte postale-Tout Paris – Le Marché Cours de Vincennes

Tout Paris le Marché - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tout Paris

232 – le Marché Cours de Vincennes (XIIe et XXe arrts) 

Pont du Chemin de fer de Ceinture

Collection  F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1906

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C’est jour de marché, attelages et voiture à bras attendent aux bords des trottoirs la fin du marché pour être rechargés de ce qui n’a pas été vendu.

Comme tous les Français de cette époque, les Parisiens aussi apprécient les jours de marché, même si quelques grands magasins ont déjà fait leur apparition dans Paris ,les marchés sont les endroits où l’on peut encore trouver des bons prix.

  Ce qui fait aussi l’attrait des marchés est le fait que les trottoirs se transforment en des lieux conviviaux appréciés des Parisiens  qui se retrouvent à discuter de tout et de rien ce qui donne beaucoup d’animation et de vie sur ce Cours de Vincennes à cette époque.

Le marché du cours de Vincennes existe toujours, bien sur les attelages et les voitures à bras ne sont plus la ,mais il parait que ce marché est encore agréable le mercredi et le samedi matin de 8h à 13h.

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Carte postale colorisée Tout Paris – Carrefour de Belleville

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Tout Paris N° 235

Carrefour de Belleville  (xxe arrt)

Les gracieuses marchandes de Fleurs

Vue prise du boulevard de belleville

Collection  F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert

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Quand on aime les cartes de la collection ‘Tout Paris de l’éditeur F.Fleury’ ,on ne peut pas rester insensible à la beauté de cette carte postale .

Cette carte a été colorisée ,mais il existe sa petite sœur en noir et blanc .

La colorisation des cartes postales était très appréciée et à la mode à cette époque, le plus souvent la technique de colorisation était un coloriage au ‘patron’, toutes les épreuves en noir obtenues par les différents procédés de cette époque pouvaient être coloriées par cette technique.

Pour simplifier l’explication de cette technique ,imaginez plusieurs « pochoirs ou patrons  » (pochoir fait sur des plaques en cuivre) que l’on pose successivement sur l’épreuve imprimée en noir et ,à l’aide d’un tampon on colore les vides du ‘patron’ avec des couleurs à l’aquarelle trempée dans de l’eau gommée.




 

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