Montigny-Lencoup – Hotel du Cygne

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1913    Montigny-Lencoup – Hotel du Cygne

Photo -Edit  – E Mignon,Seine -et-Marne

Dos séparé – non circulé

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Toute la famille est au garde-à-vous devant l’hôtel de Montigny-Lencoup

Sur la vitrine et sur le mur  des affiches annoncent un grand concours de tir et une grande fête de nuit avec kermesse.

Le café du cygne est moderne et fait même la location d’automobile,mais attention la marque « Picon »n’est pas recommandée avant de prendre le volant .

Qui n’a jamais bu des Picon biere ne peut se rendre compte des dégâts que le mélange des deux font sur le cerveau !!

J’ai testé un jour cette boisson avec mon beau père , on est loin certainement  des effets de l’absinthe mais mon beau père c’est quand même assis sur une chaise qui avait été changée de place la veille !

Je vous passe les commentaires de ma femme et de ma mère, ……………allez juste un !

C’est vraiment pas malin de se mettre dans des états pareils !!

« mais nous, on ne voulait rien c’est le picon qui a tout décidé a notre place »

Et bien  vous êtes beaux, allez donc vous  coucher……. sac à vin !


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Tout Paris – Rue Paul Bert et rue Faidherbe

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1276 – Tout Paris – Rue Paul Bert et rue Faidherbe

Collection F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1906

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La rue Faidherbe, c’est la rue de mes 15 ans et le passage du monde de l’enfance à l’adolescence.

Le cliché de la cpa a été pris quasiment à l’angle du faubourg saint Antoine entre le 11éme et 12éme arrondissement, à gauche la rue Faidherbe qui vous amène à l’angle de la rue de charonne et du palais de la femme dans le 11éme arrondissement.

C’est toute la frontière des deux arrondissements qui ont marqué mon enfance, le 11éme et  la rue de charonne avec l’insouciance de l’enfance, l’école primaire de la rue Godefroy Cavaillac, la place voltaire et son petit square, la rue richard Lenoir et son gymnase japy et sans oublier le métro charonne le rendez vous des copains.

La rue Faidherbe a été la rue du passage de cette enfance tranquille à cette adolescence difficile des quartiers populaires.

La première étape a été  l’école d’apprentissage de tapisserie situé quasiment en face de la rue Chanzy, mais je n’avais fait que  la moitié de la rue Faidherbe, et le plus dur restait à faire.

Un peu plus haut sur le trottoir de droite  en remontant la rue vers le faubourg saint Antoine se trouve la rue du Dahomey , la rue de ma première embauche comme tapissier et les premiers pas dans le monde des artisans du meuble.

Le casse-croûte du matin au café du ‘vieux chêne’  était un rendez incontournable, vernisseurs, sculpteurs sur bois, tapissiers et ébénistes se donnaient rendez vous  dès 9 heures pour manger le petit salé et la cochonnaille, le tout accompagné d’une petite piquette !

Et Voila,  j’arrive enfin  dans le faubourg Saint Antoine , à gauche sur carte postale la brasserie la ‘mandoline ‘ le refuge du soir des copains  avec les abus d’alcool et le reste, de l’autre coté la rue de Montreuil et son bar le Tamaris le deuxième refuge avec les mêmes excès .

Les années passent et le faubourg perd doucement de son charme , le petit salé se transforme en café rapidement bu au comptoir et les excès du soir  commencent à faire leurs effets ,il est temps de partir du quartier et de voir autre part ce qui se passe !!





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Tout Paris – Joinville le Pont – La Gare

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Tout Paris

Joinville le Pont  – La Gare

Collection Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1904

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La ville de Joinville est particulièrement connue depuis le XIXe siècle pour ses guinguettes, installées le long de la Marne.

Les Parisiens de la belle époque viennent passer leur dimanche au bord de l’eau pour déguster la friture et boire plusieurs fillettes de vin blanc au son des accordéons.

Pour venir à Joinville le pont, le plus grand nombre des parisiens empruntent la ligne de chemin de fer ‘Bastille – La Varenne , les plus fortunés viennent en fiacre et calèche

Le dimanche, jour de repos pour les ouvriers on se dépêchait d’aller prendre le train à l’embarcadère de la Bastille pour rejoindre au plus vite Joinville-le-Pont et les bords de Marne.

Vers 1900, il fallait une petite demie heure pour arriver à Joinville et le voyage coûtait entre 70 centimes à 1 franc selon la classe choisie ce qui correspondait pour vous donner une idée au prix de 2k de pain ou le salaire horaire moyen payé à un menuisier travaillant à Paris.

Mais Joinville et les autres villes de bord de Marne qui sont desservies par le train, est un bol d’air pour les parisiens qui trouvent à une demie heure de Paris les joies de la campagne et profitent de cette période que l’on à appelé ‘La Belle Époque’ époque qui fut la période heureuse et prospère que les français ont connue avant la terrible guerre de 1914.

Pour l’anecdote, cette petite gare de Joinville à été démolie en 1968 pour être remplacée en 1969 par l’actuelle gare RER.

J’ai fait un tour sur google maps pour voir à quoi ressemblait le coin aujourd’hui ?

Sans commentaires !!

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Tout Paris – Rue Saint Maur

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Tout Paris

322     Rue Saint Maur ( XIéme arrt)

Collection F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert  le 11/10/1905

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La rue saint Maur , d’une longueur de 1935 m  commence rue de la Roquette (XIe) et se termine avenue Claude Vellefaux.(Xe)

L’origine de son nom viendrait que cette rue était l’ancien chemin qui conduisait de l’abbaye de Saint-Maur à  l’abbaye de Saint-Denis.

Mais revenons en 1905 ,ou la rue saint Maur est une rue bien populaire et populeux.

Les gens cohabitent dans cette portion de rue comme dans un petit village , on s’appelle par notre prénom et on s’entraide entre voisins .

Ce que je vous raconte la  ne sort pas de mon imagination , mais des récits que mon  père me racontait et que son père lui avait narré, papa était né en 1919 au 10 rue richard lenoir (XIé) et mon grand père paternel en 1876.

Bien des années plus tard dans les années 1960 /1970 , j’ai connu certainement la fin de cet esprit village , le petit bonjour quotidien des voisins , les coups de mains  pour aider les plus anciens à monter le charbon de la cave aux appartements, les  apéros du dimanche entre voisins à la fortune du pot  sur le palier  et plein d’autres petites attentions que l’on pouvait avoir naturellement entre gens de la même rue ou d’immeuble .

Et surtout , les petits ragots sans aucune méchanceté que notre concierge  nous racontait , mais c’était avant le digicode !

Pendant longtemps les parisiens ont oublié cette façon de vivre dans nos quartiers de Paris.

Il faudra attendre les années 2000 pour s’apercevoir vraiment de l’ indifférence et de l’isolement entre voisins  et c’est à  l’initiative  d’Atanase Périfian qui créa « Paris d’Amis »  que l’idée de  la ‘Fête des voisins’ ou ‘Immeubles en fête’ sera lancé afin de rompre cette  indifférence entre humains.

Cette fête de Paris d’Amis prendra toute son importance ,dépassant même les frontières de la capitale pour ensuite se  développer  dans toute la France.

Vous n’êtes pas obligés d’attendre le jour de la fête pour dire bonjour à vos voisins ,mais je vous communique le jour quand même !

De 2000 à 2009  c’était  le dernier mardi  du mois de mai  de chaque année,mais à partir de  2010 c’est  le dernier vendredi du mois de Mai , le vendredi c’est mieux pour récupérer le samedi  de l’apéro de la veille  !!

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Tout Paris – Rue Oberkampf au boulevard Richard lenoir

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Tout Paris – Rue Oberkampf au boulevard Richard lenoir

éditeur :F.F Paris

dos séparé – non circulé

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Cliché de la rue Oberkampf au croisement du Boulevard Richard Lenoir.

C’est encore l’époque ou la rue Oberkampf vie au rythme des petits commerces de l’artisanat et des ateliers au fond des cours.

Il reste encore quelques commerces, comme par exemple les deux cafés situés à droite et à gauche de la carte qui sont toujours 100 ans après à la même place, mais les artisans ont quasiment disparu de la rue et les ateliers aux fond des cours se sont transformés en galeries d’art ou en bureaux.

Cette rue populaire dans les années 1900 est devenue comme beaucoup de rues de Paris, comme par exemple des rues du quartier de la bastille ou du marais, une rue presque bon chic bon genre, remarque entre 5000€ à 7000€  le prix du mètre carré pour un appartement rue Oberkampf,  il n’y à rien d’étonnant !!


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