Le lycée Voltaire – Avenue de la République

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Le lycée Voltaire – Avenue de la République – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris XI – Le lycée Voltaire – Avenue de la République
éditeur Cousin 
dos séparé – non circulé 
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Voici quelques lignes sur les lycées de Paris en 1900. Fondés par la Loi du 11 Floréal an X, d’après laquelle il devait y avoir un Lycée par Arrondissement de Paris . Ces lycées Donnent l’ Enseignement. secondaire, classique et l’enseignement moderne. Ils préparent au Baccalauréat et aux Ecoles du Gouvernement. Les Lycées Louis le Grand, Henri IV et Condorcet ne donnent pas d’enseignement moderne. Montaigne, Louis-le-Grand, St-Louis, Henri IV, Janson-de-Sailly, Michelet et Lakanal, reçoivent des Internes. Carnot, Condorcet, Charlemagne, Buffon, Voltaire, ne reçoivent que des Externes. l’enseignement religieux est au gré des Familles. Pour les Admissions : Tous les élèves nouveaux. doivent être présentés au Proviseur par sa famille ou le Correspondant. Il faut fournir un certificat de bonne conduite et de moralité; Un acte de naissance ; Un Certificat de vaccination, s’il a moins de 10 ans, ou s’il est plus âgé un Certificat de revaccination ; Un Certificat de classe, s’il sort d’un Lycée ou Collège. Les élèves dont les familles ne sont pas domiciliées à Paris doivent avoir un Correspondant. A noter que l’editeur de cette carte postale  » Cousin » etait la librairie du lycée Voltaire installée au 108 avenue de la République ( contre la poste).

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Neuilly-Plaisance – l’Avenir-Social – Salle de classe

Neuilly-Plaisance-l'Avenir-Social

Neuilly-Plaisance – l’Avenir-Social – Salle de classe

Neuilly-Plaisance – l’Avenir-Social 
5.- En Classe 
Edition de l’Avenir Social 
Dos séparé – non circulé 
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C’est en 1906 que voit le jour L’Avenir social, révoltée par les conditions d’accueil et de l’éducation des enfants orphelins déshérités,  Madeleine Vernet, ouvre l’orphelinat à Neuilly-Plaisance. Elle en fera un nid où les enfants orphelins seront aimés, élevés et éduqués. Son action sera soutenue par le mouvement ouvrier.
Je ne crois pas aux dieux des foules : mais je crois
Que par delà les temps, les hommes et les lois.
Il est une justice éternelle, immuable. 
Qui sera pour les grands quelque jour redoutable 
Et qui, nous démasquant leurs criminels secrets. 
Viendra leur demander compte de leurs forfaits.
Pour que l’arrêt vengeur du destin s’accomplisse
Quelle forme prendra cette haute justice?
— Nul ne peut le prévoir : mais s’il faut qu’elle soit terrible et dure, ô grands vous n’aurez pas le droit

.
De l’accuser. Si pour exprimer sa colère
Elle prend tes accents de la voix populaire
Et c’est un remous du peuple révolté
Oui vous porte sa fière inflexibilité :
C’est qu’elle aura voulu, dans sa ferme sagesse
Que la main du martyr devint la main qui blesse ;
C’est qu’elle aura pensé que le droit de punir
N’appartenait vraiment qu’à la main du martyr.
— Oui, ce jour doit venir – ô puissants de ce monde,
 Entendez-vous déjà monter la voix qui gronde? 
Ecoulez sa rumeur, et tremblez en songeant
Que nul jamais n’a pu refouler l’Océan….
Madeleine Vernet ( Juin 1906).

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