Bonjour à tous
Un petit clin d’œil pour ma copine qui habite Château-Renard qui aime les gens, leur âme et bien sûr la Belle Époque.
Un petit film d’animation d’une minute sur Chateau-Renard.
C’est, un matin, tranquille à Charny.
La rue de l’Égalité s’éveille doucement, pavés encore humides, volets à demi ouverts.
Les femmes bavardent, les tabliers sentent la farine et le savon.
Les hommes, eux, ont déjà la main sur le vélo prêt pour aller travailler
Les enfants traînent au milieu, rieurs, les joues rouges, un peu curieux devant le photographe.
Personne ne sait encore qu’il vient de figer leur vie pour cent ans.
Depuis ce jour, leur regard traverse le temps.
Et dans le calme de la vieille carte postale, tout s’anime, on entend presque encore le bruit des sabots… Et le cœur du village battre.
Courtenay Champ de Foire – Les Grands Ormes
Courtenay était, au moyen-âge, une ville fortifiée et une petite place de guerre.
Elle avait une ceinture de remparts avec, de distance en distance, des portes qui y donnaient accès.
L’avenue des Ormes et le Champ de Foire étaient en bordure des courtines des murailles, mais ils n’étaient pas encore plantés.
Cette partie du boulevard à l’Ouest de la rue de la Porte-Neuve, faisait partie des jardins du Château.
Sous les grands ormes de Courtenay, vers 1900, c’est jour de foire.
Les bœufs et les vaches, alignés devant les arbres, sont attachés aux troncs ; les maquignons discutent, la casquette vissée sur la tête.
On négocie ferme, on pèse du regard, on hoche la tête : tout se fait à la parole donnée.
Les enfants, bien droits dans leurs habits du dimanche, tiennent fièrement un veau.
Un peu plus loin, sous une toile de fortune, on sert du vin ou du cidre, pendant que les hommes refont le monde.
L’air sent le foin, le cuir, la bouse et le crottin… un parfum d’autrefois.
Chaque bête, chaque visage raconte une vie de labeur et de fierté rurale.
Ici, la foire, c’est plus qu’un marché : c’est le cœur de Courtenay qui bat.
Les grands ormes, immobiles, gardent la mémoire de ces jours de rires, de trocs et de poignées de main.
Un petit clin d’œil à Sandrine Manteau, connue aussi sous le nom de Madame Sacha.
La Grande rue du pré-St-Gervais.
Dans un petit appartement du Pré-Saint-Gervais vivait Sandrine, une jeune blanchisseuse à l’âme rêveuse. Chaque jour, elle frotte le linge des rupins de Paris à la teinturerie de Monsieur Pikulski, et chaque soir, pour oublier sa fatigue, elle s’arrête au café de Monsieur Arbel, boire une limonade bien fraîche. En fredonnant tout le temps, elle s’imagine déjà sur les planches des cabarets parisiens, chantant les airs de la Belle Époque. Frou-Frou… Viens Poupoule… Sa voix vibrante en secret, comme une promesse. Sandrine attend son heure de gloire, discrète étoile du Pré-Saint-Gervais, rêvant un jour de charmer les foules du tout Paris, comme le grand, Aristide Bruant.
Et si on parlait un peu des commerçants de cette Grande rue en 1910. Comme d’habitude, les cafés ne manquent pas, Mr Koerfer au 11, MR Arbel au 51 et Mr Huron au 79. Au 63. Les métiers de bouche ne manquent pas à cette époque, rendez vous compte, 2 charcuteries, Mr Boulllanger au 74 et Mr Lerat au 81. 2 boucheries, Mr Bottier au 46 et Mr Combacau au 49, 4 épiceries, Mr Creuzet au 86, Mr Haricot au 45, Mr Pantel au 71 et Mr Prunet au 63. La liste des commerçants dans la Grande rue au Pré-St-Gervais à la belle époque serait trop longue, mais si vous voulez savoir qui y travaillait, vous pouvez me laisser un message.