Courtenay Champ de Foire – Les Grands Ormes

 

la foire à Courtenay en 1900

Courtenay Champ de Foire – Les Grands Ormes

Courtenay était, au moyen-âge, une ville fortifiée et une petite place de guerre.
Elle avait une ceinture de remparts avec, de distance en distance, des portes qui y donnaient accès.
L’avenue des Ormes et le Champ de Foire étaient en bordure des courtines des murailles, mais ils n’étaient pas encore plantés.
Cette partie du boulevard à l’Ouest de la rue de la Porte-Neuve, faisait partie des jardins du Château.

Sous les grands ormes de Courtenay, vers 1900, c’est jour de foire.
Les bœufs et les vaches, alignés devant les arbres, sont attachés aux troncs ; les maquignons discutent, la casquette vissée sur la tête.
On négocie ferme, on pèse du regard, on hoche la tête : tout se fait à la parole donnée.
Les enfants, bien droits dans leurs habits du dimanche, tiennent fièrement un veau.
Un peu plus loin, sous une toile de fortune, on sert du vin ou du cidre, pendant que les hommes refont le monde.
L’air sent le foin, le cuir, la bouse et le crottin… un parfum d’autrefois.
Chaque bête, chaque visage raconte une vie de labeur et de fierté rurale.
Ici, la foire, c’est plus qu’un marché : c’est le cœur de Courtenay qui bat.
Les grands ormes, immobiles, gardent la mémoire de ces jours de rires, de trocs et de poignées de main.

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La Grande rue du Pré-St-Gervais à la belle époque

Paris pré st Gervais

Un petit clin d’œil à Sandrine Manteau, connue aussi sous le nom de Madame Sacha.

La Grande rue du pré-St-Gervais.

Dans un petit appartement du Pré-Saint-Gervais vivait Sandrine, une jeune blanchisseuse à l’âme rêveuse. Chaque jour, elle frotte le linge des rupins de Paris à la teinturerie de Monsieur Pikulski, et chaque soir, pour oublier sa fatigue, elle s’arrête au café de Monsieur Arbel, boire une limonade bien fraîche. En fredonnant tout le temps, elle s’imagine déjà sur les planches des cabarets parisiens, chantant les airs de la Belle Époque. Frou-Frou… Viens Poupoule… Sa voix vibrante en secret, comme une promesse. Sandrine attend son heure de gloire, discrète étoile du Pré-Saint-Gervais, rêvant un jour de charmer les foules du tout Paris, comme le grand, Aristide Bruant.

Et si on parlait un peu des commerçants de cette Grande rue en 1910. Comme d’habitude, les cafés ne manquent pas, Mr Koerfer au 11, MR Arbel au 51 et Mr Huron au 79. Au 63. Les métiers de bouche ne manquent pas à cette époque, rendez vous compte, 2 charcuteries, Mr Boulllanger au 74 et Mr Lerat au 81. 2 boucheries, Mr Bottier au 46 et Mr Combacau au 49, 4 épiceries, Mr Creuzet au 86, Mr Haricot au 45, Mr Pantel au 71 et Mr Prunet au 63. La liste des commerçants dans la Grande rue au Pré-St-Gervais à la belle époque serait trop longue, mais si vous voulez savoir qui y travaillait, vous pouvez me laisser un message.

 

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Film documentaire – Aristide Bruant – Un enfant de Courtenay, prince de Montmartre (1851-1925)

On le surnommait Le Maître de la rue, et même « celui qui nous dépasse tous ». Il fut acclamé par le tout Paris et même par un roi… Et celui-là, il est né ici, à Courtenay. Son « look » unique, en noir et rouge, fit fureur, et fut immortalisé par l’immense Toulouse-Lautrec, devenant le symbole de Montmartre, connu dans le monde entier… Et celui-là, il est né ici, à Courtenay. Ses centaines de chansons, drôles ou pathétiques, enjouées ou politiques firent de lui l’idole des miséreux comme des « gens de la haute ». Et celui-là, il est né ici, à Courtenay ! Une fois fortune faite, fier de son titre de « chansonnier populaire », il ne s’est pas acheté un hôtel particulier à Paris. Il est revenu ici, battre la campagne avec ses chiens… Car le Prince de Montmartre était, avant tout, un enfant de Courtenay. Aristide Bruant (1851-1925) «Feutres à larges bords, costume noir de velours côtelé, écharpe rouge, lourdes bottes de maquignon… la silhouette d’Aristide Bruant rôde encore dans les rues basses de Courtenay, défiant le temps de sa modernité. Immortalisé par Poulbot, Steinlen et bien sûr Toulouse-Lautrec, ce «look» avant l’heure a inspiré de nombreuses personnalités, certaines illustres, et est entré dans notre mémoire collective. Il faut dire que Bruant a toujours su peaufiner son image et sa légende… et en ce sens, on peut le considérer comme le pionnier du marketing artistique! Cependant, force est de constater que l’œuvre de l’auteur a pâti de cette «mythologie». Bruant, c’est évidemment Nini Peau d’Chien, chantée avec allégresse et insouciance lors des banquets. C’est, en mineur, Rose Blanche, communément appelée Rue Saint-Vincent, également reprise à la cantonade… mais encore ? Telle est la question que nous nous sommes posée en créant ce spectacle. Il était temps de remettre à l’honneur le poète, enfant du pays, chroniqueur d’une humanité pas si éloignée, hélas, de la nôtre. Au fil des chansons et des monologues, la langue de Bruant, riche, drôle et poignante, poétique et imagée, dynamique et parfois mystérieuse, nous a conquis… Elle fait jaillir avec insolence et urgence la faune colorée de ce Paris à cheval sur le 19e et le 20e siècle, ces «filles», ces «marlous» et ces petits «loupiots» qui vivent au jour le jour avec une belle vigueur, entre désespoir et révolte. Ce sont eux, Les Enfants de Bruant». Madame Sacha

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Charny Entrée rue du Pont – livre Charny Orée de Puisaye c’était comment Avant

La Seconde Guerre mondiale vient de se terminer. Nous sommes en 1947, rue des Ponts, à la hauteur du Cheval-Blanc. À cette époque, les Charnycois et Charnycoises se rappellent encore de ce triste jour du 14 juillet 1944, quand les Allemands ont organisé une des plus grandes arrestations collectives de l’Yonne, arrêtant 37 personnes dont 19 d’entre elles seront déportées.

Cette arrestation avait été organisée par l’occupant en représailles contre les actions des maquisards installés en juin 1944 dans les Bois de Bontin, près de Grandchamp. Ce maquis dépendait du réseau de Jean-Marie Buckmaster sous le commandement d’André Soustre.

Voici quelques noms de commerçants installés Place de l’hôtel de Ville en 1942, : l’armurier et marchand de chaussures, M.Villain-Moreau, la banque Garnier-Arrieu,  le café de Mlle Henry, les hôtels restaurants, le Cheval Blanc , l’Écu, Mme Grossier.

De nombreuses personnes ne savent pas encore qu’un livre sur les 14 villages de cette nouvelle commune a été publié. Cet ouvrage met en lumière l’histoire, les traditions, les anecdotes et le patrimoine de ces villages à partir de cartes postales. si vous voulez acheter mon livre laisser moi un message en MP. 

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Mon livre « Charny Orée de Puisaye Les Quatorze Villages, c’était comment, avant »

Bonjour à tous
Je tiens à vous informer que mon livre « Charny Orée de Puisaye Les Quatorze Villages, c’était comment, avant » n’est plus disponible à la vente à la librairie.
Vous pouvez bien sûr toujours vous le procurer au magasin « Gamm Vert » de Charny ( 89120)
Ou directement en me contactant par messagerie.
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