Paris Vécu – Livraison par un grand magasin

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Paris Vécu – Livraison par un grand magasin ( N° 60)

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos séparé –  circulé à découvert le 09/10/1908

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Magnifique  attelage qui sert de livreur pour un grand magasin !

Paris a changé, la reconfiguration des avenues de Paris par Haussman a fait de Paris une ville plus moderne et plus bourgeoise.

De nouvelles architectures avec de grands espaces ouverts au public on vu le jour pour faire du commerce à grande échelle.

Un des tout premiers grands magasins de Paris est certainement Le Petit Saint-Thomas en 1850 situé au 35 rue du Bac

et ensuite Le Bon Marché crée en 1852 par Aristide Boucicaut rue de Sèvres.

Viendront ensuite Le B.H.V (le Bazar de l’Hôtel de Ville) vers 1856 rue de Rivoli dans le 4ème arrondissement.

Le Printemps Haussmann en 1865 dans le quartier St-Lazare

Les Galeries Lafayette verra le jour en 1893 au 40 bd Haussmann dans le 9ème arrondissement.

La Samaritaine sera fondée vers 1900 par Ernest Cognacq dans le 1er arrondissement de Paris.

Mais la question du jour est :

‘’De quel grand magasin est parti  l’attelage de livraison ‘’

Si vous avez la réponse, laisser moi un commentaire !

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Paris Vécu – Le Marché aux oiseaux

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Paris Vécu – Le Marché aux oiseaux ( N° 69)

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos séparé –  circulé à découvert le 21/12/1905

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Le marché aux oiseaux, tous les dimanches c’est le rendez vous des amoureux des oiseaux de toutes espèces.

A cette époque canaris, perruches, perroquets , pigeons  et autres oiseaux sont déjà à la mode.

Mais surtout les colombophiles sont encore très nombreux dans le Paris de 1900, la guerre de 1870 est encore très présente dans l’esprit des parisiens qui connurent pour certain l’avancée de l’armée prussienne au cours de l’été 1870 et le siège de Paris.

C’est à cette époque, que 800 pigeons voyageurs fut logés dans les volières du Muséum national d’histoires naturelles ramenées par des colombophiles du nord de la France et de la Belgique.

Ces pigeons finirent par être réquisitionnés pour servir la nation en partant de Paris, chargés de colombogrammes (message porté par un pigeon voyageur).

Au cours du siège de Paris, les parisiens comprirent l’intérêt et le rôle important que pouvait mener les pigeons et les colombophiles.

Il ne faudra pas attendre très longtemps pour que la colombophilie soit de nouveau rappelée au service de la nation, la guerre de 1914 /1918 donnera toute l’importance de la colombophilie sur les terrains de batailles utilisant les pigeons pour être informé en permanence de la position des troupes ennemies.

La seconde guerre mondiale fera aussi appel à la colombophilie et à des dizaines de milliers de pigeons,  sans oublier la résistance française qui utilisa aussi ce moyen de liaison entre résistants et pays allies.


Tout savoir sur histoire de la colombophilie
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Paris Vécu – Aux Champs – Elysées

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Paris Vécu – Aux Champs – Elysées ( N° 11)

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos simple –  non circulé

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Sur cette carte on distingue des nounous et nourrices

Les Nourrices vers 1900 étaient engagées par des jeunes femmes  bourgeoises  Parisiennes  pour allaiter leur bébé.

Ces nourrices étaient le plus souvent de jeunes mères vivant à la campagne, relevant de couches et ayant des bébés en pleine santé.

La région du Morvan a été certainement l’endroit le plus convoité pour trouver ces nourrices, contre un salaire nettement plus important que ces jeunes femmes pouvaient espérer toucher dans leur région, elles abandonnaient provisoirement leur mari et enfants pour aller travailler à Paris.

Il n’était pas rare que les nourrices restent souvent plus longtemps que prévu dans ces familles, devenant ainsi les nounous et gouvernantes des enfants qu’elles avaient allaités.

En contrepartie de leur dévouement et certainement pour les garder le plus longtemps possible à leur service, les familles bourgeoises faisaient en sorte de bien les traiter leur donnant une chambre particulière et des vêtements de qualité.

Les enfants grandissant et n’ayant plus besoin de nounous, un grand nombre de ces femmes étaient congédiées et devaient retourner dans leur campagne, ou elles étaient considérées très souvent par les habitants de leur petit village comme des filles de rien ayant abandonné famille et enfants pour travailler à Paris.

Mais tous les sacrifices de ces jeunes femmes avaient souvent qu’un seul but, ramener le plus d’argent possible pour se faire construire une maison, souvent appelée ironiquement par leurs détracteurs  « Maison de lait ».



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Paris Vécu- Aux champs-Élysée – L’heure du Goûter

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Paris Vécu- Aux champs-Élysée – L’heure du Goûter ( N°19 )

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos simple –  circulé à découvert en 1904

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L‘heure du goûter, encore un souvenir de notre enfance, qui ne se rappelle pas d’une brioche onctueuse, d’un pain au chocolat, d’un riz au lait à l’ancienne ou d’un bout de pain beurré avec un carré de chocolat !

Personnellement c’est le petit pain au lait avec une barre de chocolat noir Suchard !


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Paris Vécu – Les Petites Marchandes

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Paris Vécu- Les Petites Marchandes ( N°65 )

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos séparé –  non circulé

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Les petites marchandes des quatre saisons avec leur charrette à bras, comme le nom l’indique ces marchandes vendaient un peu de tout en fonction, justement de la saison.

A la veille de la première guerre mondiale les petits marchands de quatre saisons étaient très nombreux dans les rues de Paris.

Il ne faut pas oublier  qu’une grande partie des Parisiens (près de 4 millions intra-muros) faisaient partie de se qu’on à appelé ‘le petit peuple’ et les fins de mois étaient souvent difficiles.

Les légumes étaient la nourriture de base et la plus abordable servant à faire la soupe que l’on mangeait régulièrement  matin, midi et soir.

De nombreux marchands et marchandes de quatre saisons se fournissaient aux halles mais il y avait aussi les maraîchers de la région Parisienne qui avait leurs revendeurs spécialisés de leur production propre à leur ville.

Des villes comme Arpajon ou Brétigny sur orge étaient réputées pour leurs haricots blancs ou flageolets, Montlhéry pour ces potirons, Chambourcy pour ses choux fleurs, Mézières et ses poireaux, Rosny pour ses petits choux de Bruxelles, Montesson pour les navets .

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