La vie à Bord – Cotes de France – Une Partie de Lutte

La vie à Bord - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

La vie à Bord – Cotes de France

2310 – Les récréation du Dimanche – Une Partie de Lutte

Éditeur M.T.I.L (Tesson Maurice Imprimeur à Limoges)

Dos séparé – circulé à découvert en 1909

§

La récréation du dimanche continue, une partie de lutte est organisée sur le pont !

Je ne suis pas grand connaisseur en lutte, mais cette prise ressemble plus à une figure de danse classique.

Remarquez, tous les sports on bien changé en 100 ans, quand on voit la façon de jouer au tennis aujourd’hui et les matchs d’avant guerre c’est impressionnant.

Le foot n’est pas en reste non plus, la gymnastique, le patin sur glace enfin quasiment tous les sports ont bien changé.

Les photos ou les films de cette époque m’étonnent toujours, il y règne souvent une atmosphère d’amusement et de fête, remarquez les valeurs de Pierre de Courbertin y sont peut être pour quelque chose.

A cette époque tous les sportifs sont des amateurs, bien sur il est important de gagner mais  l’enjeu est moins important qu’aujourd’hui, Pierre de Courbertin en 1894 parvient à faire adopter le projet de nouveaux Jeux Olympiques et c’est en 1896 que l’on célèbre la première Olympiade à Athènes.

A cette époque les mots  « Citius, Altius, Fortius » qui signifient ‘plus vite, plus haut, plus fort ‘

sont plus une invitation à donner le meilleur de soi-même et à se dépasser que de gagner à tout prix.

Les jeux de Londres en 1908 seront les jeux ou la phrase la plus connue de tous, sera prononcée par le baron Pierre de Coubertin  » L’essentiel n’est pas de gagner mais de participer   » cette phrase repris à son compte par le baron avait été prononcée avant son discours par l’évêque ‘Ethelbert Talbot’ pendant la messe olympique des jeux dans la cathédrale St. Paul.

La phrase exacte de l’évêque était « L’important dans ces Olympiades n’est pas tant d’y gagner que d’y prendre part ».

Qui sensiblement est la même chose !!

Share Button

La vie à Bord – Cotes de France – Le Lavage du Pont

La vie à Bord - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

La vie à Bord – Cotes de France

2314 – Les récréations du Dimanche – Le Lavage du Pont

Éditeur M.T.I.L (Tesson Maurice Imprimeur à Limoges)

Dos séparé – circulé à découvert en 1909

§

On prend les mêmes et on recommence.

Le photographe met en scène nos braves marins pour un simulacre du lavage du pont.

Sur le devant de la scène un marin penché en avant s’active à passer la serpillière, pendant qu’on jette de l’eau sur le pont.

Souvent appelée Faubert dans la marine cette serpillière était composée de *fils de caret* et était utilisée particulièrement pour le lavage du pont des navires, cette Faubert était souvent accrochée à un mange à balai, cet ensemble donna rapidement le nom de balai Faubert.

Le mot de serpillière change également d’une région à l’autre de la France, de ‘wassingue’ dans le nord on la nomme ‘Since’ en Charente , Gueille dans le Bordelais, ‘Toile’ chez les Normands, ‘Bâche’ en Champagne et de plein d’autres noms dans d’autres régions .

¤

*Les fils de caret sont des fils de chanvre noués entre eux, dont les marins faisaient des cordages ou des Faubert*
Share Button

Cotes de France – La vie à Bord – La Partie de Loto

La vie à Bord - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

La vie à Bord – Cotes de France

2307 – Les récréations du Dimanche – Partie de Loto

Éditeur M.T.I.L (Tesson Maurice Imprimeur à Limoges)

Dos séparé – circulé à découvert en 1909

§

Ce n’est pas la cour de l’école, mais c’est bien la récréation sur le pont du navire !

Nos marins jouent au loto, en arrière plan nos inconditionnels de la danse s’activent, aujourd’hui les couples peuvent être mixtes, la gent féminine a été autorisée à venir sur le pont.

La partie de loto a commencé, mais je devrais plutôt dire la partie de Bingo à commencé  et nos marins sont attentifs aux numéros annoncés, les cartons sont à même le sol et on s’applique à mettre les pions ou haricots sur les bons numéros.

Le loto et le bingo sont des jeux de hasard, mais il existe une différence.

Si ces jeux  arrivent en France vers le 17 siècle, ce n’est qu’en 1929 qu’un vendeur de jouets américain ( Edwin S. Lowe ) perfectionne le jeu avec l’aide d’un professeur de mathématiques (Carl Leffler ) en créant plus de 6000 grilles de Bingo.

C’est à cette époque que ce jeu de hasard prend définitivement le nom de Bingo.

On voit de plus en plus de loto organisés dans nos villes par les associations ou par des privés (oui cela existe) mais ces rendez vous devraient s’appeler Bingo, même si la différence de jeux est minime.

Je m’explique, la différence est dans la manière de remplir les cartons ou les grilles.

Au jeu du loto vous remplissez votre grille avant que le tirage des numéros ne se déroule, le but étant que vos numéros inscrits au préalable sur la grille soit tirés et annoncés .

Par contre au bingo vous remplissez votre carton ou grille avec des pions ou des haricots au fur et à mesure que les numéros sortent de la boule ou du sac.

Le premier joueur à obtenir une ligne doit crier ‘BINGO’ ou ‘QUINE’ selon les coutumes ou les règlements.

Share Button