Montmartre – Mai et Juin 1906 Formation des patrouilles de cuirassiers place Jules-Joffrin

Montmartre-mai-Juin-1906-Formation-des-patrouilles-de-cuirassiers-Place-Jules-Joffrin

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777 – Montmartre – Mai et Juin 1906
Formation des patrouilles de cuirassiers place Jules-Joffrin
éditeur G.C.A , Paris – dos séparé circulé à découvert en 1907
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Voici une deuxième carte postale de cette série de 11 cartes de l’éditeur G.C.A . Ces 11 clichés nous montrent des patrouilles à cheval dans divers endroits de Montmartre. Un petit plus trouvé par Ombellule sur ces trois lettres et éditeur G.C.A ( GEORGE PHOTOGRAPHIE, cartes postales du Vieux Montmartre, installé un moment au 1 rue Durantin Paris).

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Montmartre en mai Juin 1906 – Une patrouille du 5e cuirassiers – Place du Tertre

 

Montmartre-mai-Juin-1906-Une-patrouille-du-5-cuirassiers-Place-du-Tertre

Montmartre en mai Juin 1906 – Une patrouille du 5e cuirassiers – Place du Tertre – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

775 – Montmartre – Mai et Juin 1906 
Une Patrouille du 5e cuirassiers ( place du Tertre)
éditeur G.C.A , Paris – dos séparé circulé à découvert en 1907 
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À Paris le 1er mai 1906, la manifestation pour obtenir la journée de 8 heures fait de très nombreux blessés et de nombreuses arrestations ont lieu. Les jours qui suivront cette manifestation seront pour les Parisiens l’occasion de voir des patrouilles du cinquième cuirassiers patrouiller dans les rues de la Butte Montmartre et dans quasiment tous les quartiers de la capitale.

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Paris – Vieux Montmartre – La rue Saint-Vincent en 1900

18arrt-Paris-Vieux Montmartre-la rue Saint-Vincent - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

18arrt-Paris-Vieux Montmartre-la rue Saint-Vincent – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 205  –   Paris – Vieux Montmartre – La rue Saint-Vincent

éditeur P.P.C Paris

dos simple – circulé à découvert en 1906

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Restons à Paris dans le XVIIIe arrondissement.

Ancienne voie de la commune de Montmartre, la rue Saint-Vincent commence rue de la Bonne et finit Rue Girardon et place Constantin-Pecqueur.

Elle provient d’un sentier mentionné en 1325, c’était la « sente » du jardin de l’Abbesse, en 1672 elle est mentionnée comme chemin et en 1825 elle devient le chemin des Ruelles Saint-Vincent, du prénom d’un certain Compoint (propriétaire).

Le célèbre chansonnier Aristide Bruant (1851/1925) habita au numéro 30 de cette rue et composa en 1909 la célèbre chanson rue Saint-Vincent (ou Rose Blanche).

Mais bien sûr d’autres chansons parlent de la rue Saint-Vincent, comme celle écrite en 1955 par Jean Renoir sur une musique de Georges van Parys pour le film French Cancan, cette complainte de la butte sera interprétée par de nombreux chanteurs et chanteuses … mais j’ai choisi l’interprétation de serge Mouloudji

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La Rue Sainte-Rustique à Montmartre en 1900

18arrt-la rue Sainte-Rustique à Montmartre - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

18arrt-la rue Sainte-Rustique à Montmartre – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

556  La rue Sainte-Rustique à Montmartre

éditeur G.C.A

Dos simple -non circulé

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Une petite halte à Montmartre dans la rue Sainte-Rustique, cette ancienne voie de Montmartre est située dans le 18e arrondissement de Paris.

Elle commence au 5 rue du Mont-Cenis et finit au 20 rue Norvins et 2 rue des Saules.

Cette vieille rue de Montmartre a son origine dans un sentier antérieur au XIe siècle, plus tard ruelle, elle servit de limite entre les seigneuries de Saint-Denis et de Montmartre.

Ses noms furent divers avant de s’appeler vers 1516  » Notre dame », remplacé en 1867 par celui d’un des deux compagnons de Saint Denis, martyrisés avec lui.

Sa suppression, prévue depuis 1867, et son remplacement par une rue large de 12 mètres avec un tracé différent, n’est pas souhaitable, cette rue étant avec les rues de Norvins et de l’Abreuvoir une des rares rues du village de Montmartre qui n’a pas été trop altérée.

A noter qu’au 18 de la rue se trouvait le Cabaret « A la bonne Franquette » que fréquentèrent de nombreux peintres impressionnistes comme Van Gogh, Pissarro,Toulouse-Lautrec, Cézanne, Renoir, Monet et tous les autres….

Aujourd’hui l’endroit « A la Bonne Franquette  » existe toujours et a su garder une façade bien typique des années 1900, on y mange et on y chante toujours ….

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Source : Jacques Hillairet édition de minuit

 

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Paris Montmartre – Le Moulin de la Galette en 1900

18arrt-le Moulin de la Galette-Montmartre – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

233. Paris Montmartre

Le Moulin de la Galette  – Vue Générale 

éditeur C.M

Dos séparé – circulé à découvert en 1909

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Le XIXe siècle voit le déclin des moulins à vent, sous l’effet de la concurrence des minoteries, entreprises de plus grandes dimensions, dans lesquelles les meules étaient mues par des machines à vapeur.
Les moulins de Montmartre disparaissent les uns après les autres. En 1854, il n’en reste que deux : le Blutefin et le Radet, appartenant tous deux à la famille Debray.
Mais ces deux-là vont bientôt cesser de moudre des grains. Les Debray ont senti le vent, si l’on peut dire, et misé très tôt sur le développement du cabaret. Dès le début du XIXe siècle, une grande pancarte a été installée devant le Blutefin, rue Girardon (à l’endroit où se trouve
actuellement le Ciné-13-Théâtre) : Moulin de la Galette, reprenant un surnom en usage depuis quelque temps. Mais cette expression n’est en fait rien d’autre qu’une enseigne pour un établissement où l’on peut boire et manger.
En 1834, les Debray déplacent le moulin Radet pour l’amener à son emplacement actuel, au-dessus de la rue Lepic, et ainsi le rapprocher du Blutefin, afin de rassembler leurs propriétés.
Si l’on en croit des gravures de l’époque, on le déplace d’un seul bloc en le faisant rouler sur des madriers.

Un peu avant 1870, entre les deux  moulins, une grande salle de bal couverte est bâtie : c’est le Bal du Moulin de la Galette. Il attire la foule. Il y a deux entrées, l’une rue Lepic, côté Radet, l’autre rue Girardon, côté Blutefin.
Un tableau de Renoir, de 1876 (actuellement au Musée d’Orsay), a immortalisé ce bal sous des couleurs riantes : c’est l’été, on distingue au fond la grande baraque couverte ; dans les jardins, des jeunes femmes en jolies robes dansent, sous les globes des lampadaires à gaz, avec des jeunes gens en canotier, employés, artistes…
D’autres personnes ont donné du bal du Moulin de la Galette une image plus noire. Il aurait été un repaire de mauvais garçons, de souteneurs venus y recruter leurs proies, et de filles naïves prêtes à sombrer dans la débauche. Le chansonnier montmartrois Xanrof y fait écho dans A la Galette (publié dans son recueil Chansons sans géne en 1892):
«C’est le refug’de la candeur. /Plutôt qu ‘d’aller au Sacré-Coeur, /mamans, conduisez vos fillettes / à la Galette. (…) Y a des r’présentants d’plus d’un art, /et l’on recueill’ pour la plupart /les habitués d’laP’tite Roquette /à la Galette»
(Allusion à la prison de la Petite Roquette.) Mais tel était le lot de tous les bals populaires : les gens de la bonne société les considéraient avec mépris. On a dépeint sous les mêmes couleurs sombres l’Elysée-Montmartre, la Reine-Blanche (qui précéda le Moulin-Rouge sur la place Blanche), la Boule-Noire sur le boulevard de Rochechouart, les guinguettes des bords de Marne ou de Robinson…

Pour faire la publicité de leur bal, les héritiers Debray lui fabriquent un passé romanesque. Ils affirment que leur « Moulin de la Galette » est né en 1292, qu’Etienne Marcel et Henri IV y sont passés… Tout cela est faux. Mais l’invention la plus rocambolesque se situe en 1814.
Cette année-là, Napoléon ler, après avoir conquis toute l’Europe, était défait : les troupes prussiennes, autrichiennes et russes avaient envahi la France et assiégèrent Paris. Selon les Debray, des batteries de canon auraient, en ces jours de 1814, été installées au Moulin dè la Galette, dirigées contre les troupes russes qui occupaient la plaine de Saint-Denis. Et l’état-major français, dirigé par Joseph, frère de Napoléon, se serait réuni au premier étage du moulin,observant de là les mouvements de l’ennemi.
Il suffit de considérer les dimensions et la position du Blutefin (et du Radet) pour voir à quel point c’est invraisemblable. En réalité, Joseph Bonaparte et son état-major s’étaient réunis dans un bâtiment bien plus vaste, au Château Rouge, rue de Clignancourt, et si des canons avaient été postés devant un moulin, c’était au moulin de la Lancette, plus à l’Est, mieux situé pour cela.
Plus fort : la légende raconte que, lorsque les Russes parvinrent au sommet de la Butte, ils se trouvèrent face aux quatre frères Debray qui résistèrent héroïquement et furent massacrés. Que les Cosaques coupèrent en quatre le corps de Pierre-Charles, l’aîné, propriétaire du moulin, et accrochèrent les morceaux aux ailes du moulin. Que plus tard, à la nuit, sa veuve décrocha ces restes sanglants et les enterra pieusement dans le cimetière de l’église Saint-Pierre.
… et une vérité plus prosaïque
Ce récit macabre a été repris par des historiens de Montmartre, ou pseudo-historiens. Or, André Maillard a établi qu’un rapport rédigé à l’époque par l’adjoint au maire ne signale que deux personnes tuées ce jour-là par les Russes au sommet de la Butte. L’un est un soldat, un canonnier.
L’autre, Pierre-Charles Debray, a été tué dans sa maison, près du Moulin Vieux, de nuit, probablement par des pillards. Sa prétendue veuve aurait été bien incapable de l’enterrer, puisqu’elle était morte elle-même deux ans auparavant.
Aucun autre habitant de Montmartre ne fut signalé décédé ce 30 mars 1814.
Après la guerre de 1914-1918, le bal du Moulin de la Galette cessa son activité. Un Théâtre du Tertre le remplaça, il servait aussi à  ‘occasion pour des noces et banquets. Après la guerre de 39-45, il fut un éphémère studio de télévision. Un restaurant du Moulin de la Galette
fut construit rue Lepic, sous le Radet.
En 1977, le promoteur Henri Morvan racheta les terrains de la famille Debray et y construisit la résidence de standing qui s’y trouve aujourd’hui – mais conserva les deux moulins.

Texte de Noël Menier / 18éme du mois

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