Paris – Le palais de la légion d’honneur

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371 . Paris – Le palais de la légion d’Honneur

éditeur ELD . Paris  ( Ernest Louis le Deley )

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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Ancien Hôtel de Salm, construit par pierre Rousseau pour Frédéric III (Prince de Salm-Kyrburg), celui ci fut décapité en 1794 ..  6 jours après la chute de Robespierre

Situé dans le 7 e arrondissement entre le quai Anatole-France et la rue de Lille, l’entrée principale se trouve au 64 rue de Lille.

Il faudra attendre 1804 pour pour que la grande chancellerie de la légion d’honneur achète le lieu, crée en 1802  la grande chancellerie jusqu’alors avait ses bureaux rue Saint-Honoré, au domicile de son grand chancelier  « Bernard Germain Étienne de Laville-sur-Illon, comte de Lacépède ».

Quelques mots sur cet ORDRE National, créé en 1802 par Napoléon, pour récompenser les services militaires et civils, mais honneur aux femmes.

 Les femmes n’étaient exclues  de l’Ordre ; mais les nominations étaient plutôt rares, et faites en raison de services exceptionnels.

en 1900, le nombre total des Légionnaires femmes, depuis la fondation de l’Ordre, étaient d’une cinquantaine tout au plus.
Les premières furent : Virginie GHESQUIERE (1808); Marie SHELLINCK (1818), qui combattirent et se distinguèrent lors des guerres de l’Empire; Anne BlGET, religion Sceur Marthe (1815), décorée pour
les nombreux sauvetages qu’elle opéra et pour les soins donnés aux militaires français et alliés.

De 1815 à 1851, une seule femme décorée Mme PERROT, cantinière aux zouaves.
En 1851, Mme B R U L O N , sous-lieutenant d’infanterie.
En 1852 : M™« ABICOT DE RAGIS et 3 religieuses, décorées pour longs services dans les hôpitaux.
Ensuite on donna la croix à quelques religieuses et à plusieurs cantinières.
Mme Rosa BONHEUR, Peintre, décorée en 1865, promue Officier en 1890. La guerre de 1870 donna à plusieurs femmes l’occasion de se distinguer : Mme Juliette DODU Mme JARRETHOUT, cantinière ; Mme
FRARY-GROSS, directrice des ambulances de l’Hôtel de Ville.

Pour les amateurs et pointus de détails, voici les différentes croix,ruban et rosette et surtout  comment on doit porter cette légion d’honneur..!

Insigne : Croix à 5 pans, en émail blanc, sur une double couronne de chêne et de laurier ; au centre, médaillon bleu et or portant la tête de la République, exergue : République Française, 1870 ruban moiré rouge. Revers : deux drapeaux tricolores et exergue : Honneur et Patrie.
La croix est d’argent pour les Chevaliers, d’or pour les autres grades. Le diamètre en est de 40 millimètres pour Chevaliers et Officiels, et de 60 millimètres pour les Commandeurs.
Les Civils portent simplement un ruban boutonné au revers gauche (Chevaliers); ou la rosette, au même endroit (Officiers).
En tenue militaire, les Chevaliers portent la croix d’argent sur le côté gauche de la poitrine; les Officiers ont la croix d’or et la rosette sur le ruban .
les Commandeurs portent la croix en sautoir, le ruban est plus large que celui des insignes précédents.les Grands Officiers portent au côté droit de la poitrine l’étoile d’argent à 5 rayons doubles, de 90 millimètres de diamètre et la croix d’Officier..

Les Grands-Croix portent en sautoir de l’épaule droite au côté gauche le large ruban rouge moiré, avec la croix de Commandeur, mais du diamètre de 70 millimètres Sur le côté gauche, la plaque à 5 rayons.
Les décorations se portent en France dans un ordre défini, toujours le même, de droite à gauche : en premier la Légion d’Honneur, ensuite la Médaille Militaire, les Médailles de Campagnes, les Décorations Universitaires, le Mérite Agricole,
les Décorations étrangères.

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Carte – Soir d’Hiver – et poème d’ Alexandre Pouchkine

Soir-d’hiver-éditeur-Ernest Louis le Deley – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Soir d’Hiver

éditeur E.L.D ( Ernest Louis le Deley )

Dos séparé – circulé sous enveloppe

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Cette carte de l’éditeur Ernest Louis le Deley est d’une fabrication peu ordinaire , la surface du recto (coté image pour les cartophiles ! ) semble avoir reçu un « pelliculage de vernis brillant » tellement sa surface est lisse.

Cette carte postale semble avoir été faite spécialement pour le poème  « Soir d’Hiver » d’ Alexandre Pouchkine … poème ou il évoque sa vieille nourrice et un soir d’hiver.  


Ciel de brume ; la tempête
Tourbillonne en flocons blancs
Vient hurler comme une bête
Ou gémit comme un enfant
Et soufflant soudain pénètre
Dans le vieux chaume avec bruit
Elle frappe à la fenêtre
Voyageur pris par la nuit.

La chaumière est triste et sombre
Chère vieille, qu’as-tu donc
A rester dans la pénombre
Sans plus dire ta chanson ?
C’est la bise qui résonne
Et, hurlant, t’abasourdit ?
Ou la ronde monotone
Du fuseau qui t’assoupit ?

Mais buvons, compagne chère
D’une enfance de malheur !
Noyons tout chagrin ! qu’un verre
Mette de la joie au cœur !
Chante comme l’hirondelle
Doucement vivait au loin ;
Chante-moi comme la belle
Puisait l’eau chaque matin.

Ciel de brume ; la tempête
Tourbillonne en flocons blancs
Vient hurler comme une bête
Ou gémit comme un enfant.
Mais buvons, compagne chère
D’une enfance de malheur !
Noyons tout chagrin ! qu’un verre
Mette de la joie au cœur !

Alexandre Sergueïevitch Pouchkine

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