Carte Postale Ancienne de Charny – Fête des Ponts – Le défilé

 

Charny – Fête des Ponts – Le défilé – éditeur G. Morlot – Charny

Nous voilà arrivés à Charny  en 1910 pour la dernière étape de notre balade dans les communes de Charny Orée de Puisaye. A cette époque, la ville compte 1425 Charnycois et Charnycoises administrés par le Maire et docteur M. Roché. 

La liste des commerçants et des petits métiers est tellement longue qu’il me fera une bonne dizaine de cartes pour citer tous les noms. Citons aujourd’hui, un boulanger, M. Botté; un boucher M. Benard; un bourrelier, M. Duport; un épicier, M. Baujard, un cordonnier, M. Besnard et pour terminer cette première liste le café du cheval Blanc de M. Vial. 

Et si on imaginait que la pandémie était terminée, le monde a vaincu le coronavirus et que c’est la fête à Charny comme ce dimanche 11 août 1912 ou tous les habitants de Charny avaient fêté un concours agricole et le festival de musique. 

A cette occasion, la population de Charny avait fait merveille pour recevoir ses visiteurs et la ville était littéralement enfouie sous une chatoyante parure. Fleurs naturelles et artificielles des plus variées, sapins, guirlandes de papier et de verdure, ainsi que des lustres élancés, avaient été disposés avec un goût raffiné dans chaque rue.

Il y avait aussi des arcs de triomphe majestueux et d’un long travail. Rue Saint Martin, arc surmonté d’une lyre et portant un transparent avec : Honneur aux Sociétés musicales. Rue des Ponts, arc avec transparent en couleurs représentant un laboureur à son travail.

A l’entrée du pays, route de Saint-Maurice, arc agrémenté de deux silhouettes d’agriculteurs. A l’entrée du faubourg Lamothe, arc surmonté d’une charrue et portant les inscriptions : Agriculture, Industrie.

Complimentons sincèrement la municipalité et tous les habitants pour la charmante décoration de leur ville.

Dans l’après-midi, les fanfares de Toucy, Champignelles, Saint-Maurice-sur-Fessard et Courtenay ont donné des concerts au Pont, places de l’Hôtel de Ville, rue Victor-Hugo et rue de la Mothe. Les auditeurs étaient nombreux et ils ont fait la fête aux excellents musiciens.

Les sociétés musicales se sont ensuite regroupées et ont défilé en ville pour arriver sur la place du Marché, où avait lieu la distribution des récompenses du concours agricole. 

J’ai hâte de voir un jour Charny-orée de Puisaye décoré de milliers de fleurs et de guirlandes, des gens qui dansent au rythme des musiciens de rues, un bal populaire, des saltimbanques sur la place du marché et surtout des gens heureux.

Pascal 

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Carte Postale Ancienne de Vic-le-Comte – La rue du Jeu de Paume

Vic-le-Comte-La rue du Jeu de Paume

Vic-le-Comte-La rue du Jeu de Paume

Vic-le-Comte – La rue du Jeu de Paume
Collange, éditeur 
Dos séparé – circulé à découvert en 1919 
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Commune située dans le département du puy-de-dôme en région d’Auvergne à 22 kilomètres de Clermont-Ferrant, Vic-le-Comte est dans les années 1910 une charmante petite ville de 2197 habitants administrée par le maire M. Fabre Antoine.. Cette carte postale est assez peu courante et bien appréciée par les collectionneurs de cette ville. Nous sommes certainement un jour important et les enfants défilent en avant de la fanfare que l’on peut apercevoir au centre de la carte. À cette époque la fête patronale se déroule le 8 septembre et le jour du marché est le jeudi. À noter les 3 châteaux sur la commune de Vic-le-Comte à cette époque; Château Enval appartenant à la famille Mullet; Le château de Lachaux appartenant à la famille Couillaud et le château de Vic-le-Comte appartenant à la famille Duvernin.

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La Fanfare de Cocumont en juin 1914

Fanfare de Cocumont en juin 1914

Fanfare de Cocumont en juin 1914

Fanfare de Cocumont en juin 1914 ( Lot & Garonne) Juin 1914 
Président : M. Défons, conseiller d’arrondissement. Directeur M. Dupeyron, Officier d’Académie
Dos séparé – non circulé
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La date fatidique du 4 août 1914 est proche, mais personne à Cocumont en ce mois de juin n’imagine que la Grande guerre va bientôt commencer et durée 4 ans. Cocumont dans ces années 1910 est une ville d’environ 1400 habitants administrée par le maire Mr Marzelles. Le président de cette fanfare est Mr Défons Frantz, Quincaillier de son métier et le directeur est Mr Dupeyron.
Les fêtes patronales de Cocumont avaient lieu le 24 juin et les 29 aout, c’était l’occasion d’entendre cette fanfare dans les rues de cette ville du Lot et Garonne située à 16 kilomètres de Marmande

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La Ferté-sous-Jouarre (S-et-M) – Fête du souvenir Français le 28 Avril 1907

La-ferté-sous-Jouarre-fete-du-souvenir-Français

La-ferté-sous-Jouarre-fete-du-souvenir-Français

La Ferté-sous-Jouarre (S-et-M) – Fête du souvenir Français le 28 Avril 1907 – Défilé des Autorités, Avenue de la Gare 
Photographie G. Brindelet, 39 rue St Nicolas, Ferté-s-Jouarre (S-et-M)
Dos séparé -circulé à découvert en 1907
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Par des fêtes magnifiques du 28 avril 1907, la Ferté-sous-Jouarre à inauguré, sous la présidence de M. Henry Chéron, les nouveaux bâtiments de l’école de Filles et le monument patriotique offert par le Souvenir français, Le sous-secrétaire d’Etat à la Guerre est arrivé vers onze heures. Il était accompagné de MM. Ferret, son chef de cabinet ; Gilbert, préfet de Seine-et-Marne ; Chauvin, député, etc., etc.
M. Chéron a été salué sur le quai de la gare par M. Philibert Roger, maire de la Ferté-sous-Jouarre qu’entouraient tous les membres du conseil municipal et de nombreuses personnalités régionales. Après les réceptions, le cortège, Continuer la lecture

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Olivet – Grande Cavalcade de la mi-carême – Le Char de la crise du logement

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45-Olivet-Grande cavalcade de la mi-careme-char de la crise du logement

Olivet – Grande Cavalcade de la mi-carême – Le Char de la crise du logement
éditeur L. Lenormand à Orléans 
Dos séparé – non circulé
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Et oui dans les années 1920 la crise du logement existe déjà, les organisateurs de la cavalcade d’Olivet n’ont pas hésité à faire un char représentant un pont à louer et une famille vivant dessous.

À la sortie de la Première Guerre mondiale 1914/1918 la crise du logement devient un sujet urgent à traiter, de nombreuses lois seront votées mais à la fin des années 1920 la crise du logement se fait encore plus grande.
Avant la guerre elle était surtout qualitative et il s’agissait moins de construire beaucoup que de bien construire. La lutte contre le taudis, urbanisme, hygiène du logement, telles étaient les préoccupations principales d’avant-guerre.

C’est au début du mois de juillet 1928 que sera votée la loi « Loucheur », le projet est de taille … 200.000 habitations à bon marché, 60.000 logements à loyers modérés, tels sont deux des projets de cette loi voulant ainsi qu’un père de quatre enfants vivant en banlieue parisienne ou en province, puisse acquérir sa maison moyennant un versement annuel de 1.400 francs.

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